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Médaille de bronze historique

Après la victoire 2-0 contre les Anglais, la « génération dorée » a « enfin » écrit l’histoire du football belge en se classant 3ème de la Coupe du Monde.
Le précédant record, la 4ème place lors du Mondial 86 au Mexique, était encore dans toutes les mémoires.

Les buts de la rencontre ont étés inscrits par Thomas Meunier et Eden Hazard.

La Belgique retient son souffle…

La tension monte à quelques heures du coup d’envoi de la demi finale contre la France.
Les Diables Rouges ont d’ores et déjà égalé le record de la Coupe du Monde 86, mais chaque supporter attend un nouveau record et l’accession en finale de Coupe du Monde pour la première fois de l’histoire des Diables Rouges.

Verdict ce soir à l’issue du match.

Des diables solides filent dans le dernier carré

Après une sérieuse première mi-temps qui a vu les belges rentrer au vestiaire avec un avantage de 2 buts à zéro, les Diables Rouges ont fait le gros dos en deuxième mi-temps face au monstre brésilien pour assurer la qualification.
En route vers un excitant derby France – Belgique mardi.

Après le but contre son camp de Fernandinho sur un corner botté par Nacer Chadli, c’est Kevin De Bruyne qui a marqué le second but des belges.

Scénario hitchcockien face au Japon

Après avoir été mené  0 – 2 jusqu’à la 69 ème minute, la Belgique se qualifie pour les quarts de finale.
La glorieuse incertitude du sport a fait passer le supporter belge par toutes les émotions ce lundi, en effet la qualification est tombée à la 94 ème minute des pieds de Nacer Chadli.
Les autres buteurs belges sont: Jan Vertonghen et Marouane Fellaini

La D1 belge, le vivier des Diables Rouges #2 Hans Vanaken

Futur Diable Rouge Hans Vanaken
Nous continuons notre série consacrée aux potentiels futurs Diables Rouges, qui évoluent aujourd’hui dans le championnat belge de football. Après l’Anderlechtois Youri Tielmans, nous vous présentons cette semaine le Lokerenois Hans Vanaken.

Hans Vanaken: Un milieu de terrain qui soigne ses stats

Parmi les « espoirs », Vanaken peut passer pour un papy, du haut de ses 22 printemps. Mais à son âge, il a encore une belle marge de progression. Avec 27 buts et 20 passes décisives étalées sur les trois dernières saisons, il est un des milieux de terrain les plus prolifiques de la Jupiler League.

 

Débuts pro à Lommel

Formé au PSV Eindhoven, le jeune Vanaken ne parvient pas à convaincre les dirigeants hollandais de son talent. Il trouve refuge à Lommel, là où son père, l’ex-défenseur Vital Vanaken, a joué la plus grande partie de sa carrière dans les années 90. Il effectue ses débuts pro lors du tour final d’accession à la Division 1 de la saison 2009/2010. Epreuve à laquelle son équipe échoue, remettant à plus tard ses projets d’évoluer au plus haut niveau belge. La saison suivante se déroule en demi teinte , peu titularisé, il doit compter son temps de jeu en minutes. Armé de patience, il gagne ses galons de titulaire lors de la saison 2011/2012. Deux ans, 18 buts et 7 passes décisives plus tard, il tape enfin dans l’oeil d’un club de l’élite, et quitte Lommel après 84 rencontres disputées.

Passage en division 1 grâce à Lokeren et débuts en fanfare

Pour Vanaken, à l’été 2013, la formule « temps d’adaptation » ne va guère s’appliquer. A peine arrivé à Lokeren, il est titularisé pour la rencontre inaugurale de la saison face à Anderlecht. Il participe activement à la victoire 2-3 des siens sur le terrain des Champions de belgique, en marquant 2 buts! Sa saison est donc lancée sur les chapeaux de roues. Il confirme dans les mois qui suivent: titulaire indiscutable, il inscrit 11 buts et 11 passes décisives en 43 apparitions sous le maillot noir et blanc. Cette première saison en Jupiler Pro League est couronnée d’une victoire 1-0 en finale de coupe de Belgique, une rencontre lors de laquelle il donne l’assist pour le but du sacre.

Très courtisé à l’inter-saison, Hans Vanaken poursuit pourtant sa carrière à Lokeren.

Le mercato s’agite autour de la révélation du championnat. Toutes les équipes du top le courtisent, mais l’indemnité de transfert fixée par le président Lambrechts (6 millions) est énorme, pour un joueur qui n’a qu’une seule saison de D1 dans les jambes. Ainsi, Vanaken n’a guère d’autre choix que de prester une nouvelle saison au Daknam. Il se console néanmoins en participant à l’Europa League. Ses prestations lors de l’exercice 2014-2015 sont dans la continuité de la défunte saison : en 36 rencontres, il inscrit 7 buts et donne 6 assists.

Encore un cap à franchir avant de rejoindre les Diables Rouges.

L’expérience de Hans Vanaken en sélection se limite à quelques minutes de jeu, glânées lors de ses 4 apparitions en équipe de jeune. Passer par cette étape n’est cependant pas obligatoire pour rejoindre l’équipe A, mais c’est peu dire que la forte concurrence régnant à son poste complique sa future intégration. Les prétendants sont nombreux, et d’autres possèdent davantage de talent et d’expérience. S’il souhaite prétendre à une place dans le noyau des diables, un transfert vers un club plus huppé est l’indispensable première étape.

Pourquoi Michy Batshuayi devrait être titulaire pour #BelCyp

Après la déception du Mondial au Brésil, où son nom ne figurait que sur la liste des remplaçants, Michy Batshuayi aura dû patienter avant de connaître sa première convocation. Le temps de trouver ses marques sur la cannebière, d’abord en tant que joker de luxe, puis en s’affirmant comme un élément majeur de l’OM. C’est donc logiquement qu’il intègre aujourd’hui, « enfin » diront certains, le groupe des Diables Rouges. Et au vu des défections de ces derniers jours,  il pourrait bien être la surprise du onze de départ ce samedi contre Chypre.

 

Michy bBatshuayi titulaire avec les diables rouges infographie

 

Qui est Laurens De Bock, le futur back gauche des Diables Rouges?

Qui est Laurens De Bock

Voici un petit coup de projecteur sur un joueur qui,  après les deux confrontations contre Chypre et Israël, en sera à sa 5e sélection. Laurens De Bock a franchi un palier avec son équipe du FC Bruges , qui cette saison surfe sur une vague de réussite impressionnante. Malgré son talent, il reste relativement discret dans l’univers médiatique de la Jupiler League.

Laurens de Bock, une destinée de Diable Rouge

Âgé de 22 ans, Laurens est né le 7 novembre 1992 à Termonde. S’il peut évoluer dans l’axe de la défense, sa place de prédilection est le back gauche. Et ça tombe bien, parce qu’en équipe nationale, il s’agit d’une place à prendre. Pour l’instant, il doit se contenter du poste de doublure de Jan Vertonghen, qui pour sa part évolue plus volontiers dans l’axe. S’il continue de progresser, nul doute que le Brugeois pourra prétendre à une place de titulaire dans les années à venir.

Débuts professionnels au KSC Lokeren

C’est lors de la saison 2009/2010 qu’il effectue ses débuts professionnels avec le Sporting Lokeren. Après une phase classique de championnat passée  en tribune ou sur le banc, il engrange ses premières minutes de jeu lors des Playoffs 2. Mais ces 5 petites apparitions ne permettent pas encore d’entrevoir le potentiel du joueur.
Lors de la saison 2010/2011, il doit attendre la 11e journée de championnat pour tâter du terrain. Mais au fil des rencontres, il s’impose dans l’échiquier de Peter Maes, et devient bientôt titulaire, à l’âge de 18 ans. Cette année-là, il participe à la bonne saison de Lokeren, avec à la clé une qualification pour les Playoffs 1.

Révélation et premier trophée à 19 ans

La saison 2011/2012 est celle de la révélation. De Bock ne quitte plus son costume de titulaire, et de plus en plus d’observateurs le tiennent à l’oeil. En fin de saison, il remporte son premier trophée, et non des moindres : la coupe de Belgique. Bien qu’il soit très courtisé, il décide de rester à Lokeren une saison supplémentaire.

Transfert vers le « Big Four » belge avec le Club de Bruges.

Lors du mercato de janvier 2013, le nom de Laurens De Bock figure sur les tablettes de plusieurs clubs, dont Anderlecht et le FC Bruges. C’est finalement dans les vestiaires du Jan Breydel Stadion qu’il dépose son sac de sport, pour une somme située entre 3 et 3,5 millions d’euros.
Ses débuts dans la Venise du nord son fastidieux. Son jeu plus rugueux que réellement efficace est souvent critiqué, et la somme dépensée pour l’acquérir ne lui permet pas de bénéficier d’une longue adaptation.
Il trouve finalement ses marques, et un poste de titulaire, lors de la saison 2013/2014. Ses détracteurs s’effacent l’un après l’autre, alors qu’il enchaîne les bons matchs, sans réel coup d’éclat, mais toujours avec progrès.

Au top dans un groupe de qualité

La saison actuelle est très fournie pour Laurens De Bock. Non content de participer au parcours exceptionnel du FC Bruges en Europa League, il termine premier de la phase classique de championnat, et remporte sa deuxième coupe de Belgique, 3 ans après la première.

Laurens De Bock en équipe de jeune nationale

En club, De Bock n’a pas toujours eu la vie facile. Mais en équipe de jeune, il n’a connu aucun passage à vide. Il compte ainsi 55 apparitions des U16 aux U21. Il est d’ailleurs l’un des rares joueurs à n’avoir pas connu de trou entre les équipes de jeunes et les A ; étant sélectionné chez ses derniers dans la foulée de ses derniers matchs avec les U21.

Première rencontre avec les Diables Rouges en 2012

Lorsqu’il évoluait à Lokeren, Laurens avait déjà tapé dans l’oeil du sélectionneur Marc Wilmots. C’est le 8 novembre 2012 que le coach national convoque le jeune latéral pour la première fois.

Laurens ne connaîtra pas d’autre sélection pendant deux ans, poursuivant son parcours avec les U21. Il réapparaît dans le groupe des A en novembre 2014, en vue des rencontres contre l’Islande et le Pays de Galles.

De Bock n’a cependant pas encore obtenu sa première cap, mais à 22 ans, ce n’est pas encore un problème.

Valeur marchande

Depuis son transfert à Bruges, la valeur marchande de Laurens n’a fait que de grimper.  Il est actuellement évalué entre 2,5 et 3 millions d’euros. A l’échelon international, cette somme peut paraître ridicule, mais à l’échelon national, c’est le latéral gauche le plus cher avec son ancien coéquipier Derick Tshimanga.

Des Diables Rouges prolifiques avant les prochains matchs face à Chypre et Israël!

Parmi les diables, certains attaquants ont passé l’hiver dans le doute. Mais à quelques jours du match contre Chypre, comptant pour les qualifications pour l’Euro 2016 en France, ils retrouvent leurs sensations et reviennent au premier plan.

Les deux exemples les plus flagrants sont Romelu Lukaku et Divock Origi, mais d’autres ne sont pas en reste:

  • Romelu Lukaku auteur de 7 buts en 4 rencontres d’Europa League. Après une longue période de disette, le grand Romelu retrouve enfin son sens du but.
  • Divock Origi auteur d’un triplé avec le LOSC contre Rennes lors de la dernière rencontre de Ligue 1.
  • Christian Benteke a marqué 3 buts lors des 2 derniers matchs de championnat.

N’oublions pas Kevin de Bruyne, qui a (encore) planté deux buts à l’inter en Europa League et un autre à Fribourg lors de la dernière rencontre de Bundesliga. Eden Hazard  aussi continue sur sa lancée; il a inscrit un penalty face au PSG en Champions league, et marqué face à West Ham lors de l’avant dernière journée de Premier League.

Avec une telle armada, nous avons beaucoup de chances de trouer les filets des gardiens de Chypres et d’Israël !

La D1 belge, le vivier des Diables Rouges #1 Youri Tielemans

Futur diable rouge Youri Tielemans

L’arrêt Bosman, qui fêtera bientôt ses 20 ans, a révolutionné le paysage footballistique mondial. En ce compris la petite Jupiler Pro League, puisqu’au fil du temps, de moins en moins de Diables Rouges ont évolué au sein de la compétition nationale.  C’était encore le cas il n’y a pas si longtemps, tel que nous vous le contions le 18 mai 2011 dans notre article : « 5 Diables Rouges champions de Belgique 2011 »

Pour autant, le championnat belge permet encore à certains joueurs à grand potentiel de faire leurs premières armes. Cette nouvelle série que nous vous proposons leur est dédiée, et le premier volet est consacré à la pépite anderlechtoise Youri Tielemans

 

Youri Tielemans : Une Explosion fulgurante

Né le 7 mai 1997 à Uccle, ce jeune bruxellois est déjà bien connu des amateurs de foot, et ce grâce à la belle vitrine qu’offre le sporting bruxellois sur la scène européenne. Ce milieu central a connu une ascension fulgurante. Propulsé dans le noyau A des mauves en 2013, il est déjà, à 17 ans à peine, un pion essentiel de l’armada anderlechtoise.

Infographie Stats Youri Tielemans by Belgian Team

Une première saison pro finie en boulet de canon

A Saint-Guidon, Tielemans n’a besoin que d’une saison pour convaincre. Il passe un début de saison à s’aguerrir dans le noyau A et connait notamment deux titularisations en Champion’s League à 16 ans. C’est lors des Play Off 1 qu’il devient véritablement incontournable, disputant les dix rencontres en tant que titulaire. Sa participation au sacre anderlechtois ne souffre d’aucun discussion.

 

2014-2015, pilier à seulement 17ans…

Cette saison est celle de la confirmation. Youri enchaîne les prestations trois étoiles, tant en Jupiler League qu’en Champion’s League face aux grands d’Europe.

Il ne lui reste plus qu’a soigner ses stats pour devenir un grand! Effectivement, un peu plus de passes décisives ou de goals, cela rendrait son CV particulièrement attrayant.

Déjà bien installé en équipe de jeunes des Diables Rouges

En équipe nationale de jeunes belge il fait déjà partie des meubles, il compte en tout 20 apparitions dans les catégories U15,U16,U21. Il a même fait la prouesse de sauter la catégorie U19 tant son potentiel est énorme, à 17 ans faire partie des cadres des U21 c’est énorme. Avec 12 buts marqués chez les Diablotins, et ses performances en club, il est évident qu’il va passer le cap vers les A assez rapidement.

Steven Martens quitte le bateau, à qui le tour?

URBSFA Maison de verre

Ce lundi, nous avons appris la démission de Steven Martens de son poste de CEO de l’union belge. Depuis son arrivée en 2011, le successeur de Jean-Marie Philips avait réussi à faire souffler un vent nouveau sur cette fédération. Mais ces innovations n’auront pas pesé lourd face aux « couacs » à répétition, si bien pour lui, que la situation était devenue trop tendue.

 

Le départ de Steven Martens, des problèmes à l’union belge?

Dans une lettre ouverte relayée par divers médias, il exprime sa déception de devoir quitter le navire, alors qu’il reste tant de choses à accomplir. Mais lorsqu’il évoque divergences qui existent en interne en terme de vision, cela en dit long sur l’ambiance qui règne à l’intérieur de la maison de verre. Après les multiples remous constatés ces douze derniers mois (nous en parlions ici dans « ce que nous retenons de la cuvée 2014« ), il y a selon toute vraisemblance quelque chose qui cloche à l’UB. A présent, la question principale n’est pas celle du prochain CEO, mais bien du prochain à quitter le 145 Avenue Houba de Strooper.

Espérons que l’encadrement sportif n’en pâtisse pas, car même si l’administratif et le sportif sont deux choses bien distinctes, il n’est jamais évident de faire du bon boulot dans un contexte peu favorable. Ainsi, un éventuel remplacement de coach serait vu d’un mauvais oeil – d’autant plus si c’est pour faire revenir un certain René Vandereycken, par exemple…

 

Steven Martens était l’homme de la situation

Cela étant dit, nous tenons à saluer le travail accompli par Steven Martens durant ces 4 ans de bons et loyaux service. Si l’on peut lui reprocher de ne s’être guère investi sur le terrain du football amateur, on ne peut nier le progrès réalisé en terme d’encadrement sportif et médiatique autour des Diables Rouges et du football féminin. Parallèlement, sous l’ère Martens, l’URBSFA a réussi à soigner son image ; un réel contraste lorsqu’on se souvient de l’ère Philips, durant laquelle l’amateurisme était omniprésent, et se manifestait par le biais de nombreuses polémiques.

Rappelons également qu’en plus du CEO, deux autres postes stratégiques sont tenus par des dinosaures : François De Keersmaecker (présidant de la fédération) et Philippe Collin (président de la Commission technique), qui auraient peut-être dû tourner la page en même temps que Philips, ce qui aurait permis un renouvellement complet des têtes pensantes de la Fédération.

 

 

Bref, l’imbroglio continue à l’Union Belge, et vu l’opacité régnante, on craint qu’il ne se dissipe pas de sitôt. Affaire à suivre donc.

Un Diable Rouge outre Atlantique : Laurent Ciman

C’est une destination atypique qu’a choisi Laurent Ciman pour sa première expérience à l’étranger. Après un dernier round face à Anderlecht, le solide défenseur du Standard prendra la direction de Montreal, où il évoluera pour l’Impact, la franchise locale inscrite en Major League Soccer.

Guère médiatisé, ce championnat n’est réellement connu que pour accueillir des gloires en fin de carrière : David Beckham, Alessandro Nesta, Thierry Henry, ou encore Frank Lampard et Steven Gerard, deux monuments du football anglais auxquels le Diable Rouge de 29 ans pourra bientôt se frotter.

Ce n’est pourtant ni l’argent, ni le rêve américain, qui ont influencé cette décision, mais bien des raisons familiales. Si Laurent effectue ce long voyage, c’est afin que sa fille souffrant d’autisme bénéficie des meilleurs soins médicaux.
Malgré la distance, on espère bien ne pas te perdre , Laurent!

Ce que nous retenons de la cuvée 2014 des Diables Rouges

Diables Rouges cuvée 2014

© Belgian-team

Ce n’est pas sur le beaujolais nouveau que nous revenons, mais plutôt sur ce millésime 2014. Comme tout bon vin, le groupe des Diables se bonifie avec le temps. Au nez, il semble parfait, et malgré une attaque perfectible, la sensation laissée en bouche est juste superbe.

 

Une Coupe du monde réussie

Au Brésil, la Belgique est attendue au tournant par tous les observateurs. Elle se doit de confirmer son statut de favorite du groupe H, après douze ans d’absence dans une phase finale d’un grand tournoi. Mission accomplie, avec un 9/9 obtenu non sans avoir joué avec les nerfs des supporters. Les critiques fusent sur la qualité du jeu, qualifiée par certains d’indigne d’une grande nation du football. Nos Diables répondent de la plus belle manière en 8e de finale, où le gardien des USA Tim Howard n’a pas l’occasion de se servir de ses mains pour prier. Héroïques, les Etats-Unis finiront par céder lors des prolongations. La suite, on la connait… Mais sortir en quart face à l’Argentine, ce n’est pas si mal pour une équipe belge si jeune, et inexpérimentée à ce niveau.

 

La surprise et l’éclosion de Divock Origi

A l’heure où Marc Wilmots s’aprête à publier sa liste de 23 joueurs pour le Brésil, tout le monde s’attend à voir Michy Batshuayi remplacer numériquement Christian Benteke. Mais à la surprise de tous, c’est Divock Origi que le coach national sort de son chapeau. Surprise car malgré sa bonne saison à Lille, peu d’observateurs avaient misé sur ce jeuneot de 19 ans. La suite des événements donne raison au coach. Gérant mieux la pression qu’un étudiant habitué aux PGD, Origi s’intègre à la vitesse de l’éclair. Le 22 juin, dans le stade mythique de Maracana, il inscrit le but de la victoire face aux Russes. Plus aucun Belge n’oubliera le nom de celui qui, un mois auparavant, était encore un illustre inconnu.

 

Une page se tourne pour les Diables Rouges

Timmy Simons et Daniel Van Buyten, faisaient véritablement partie des « meubles ». Avec leur mentalité exemplaire, ces deux gentlemen représentaient l’esprit « Bundesliga » tant apprécié de Marc Wilmots, et qui faisait défaut à cette équipe belge depuis l’épopée de 2002, dont ils étaient les survivants. Après avoir montré l’exemple aux plus jeunes, le temps était venu de leur laisser la place. Ils ont cent fois mérité ce vibrant hommage rendu par le public belge le 4 septembre dernier, en préambule de l’amical face à l’Australie.

 

Bossut : la surprise d’une vie

Il y a un an, Sammy Bossut n’aurait jamais espéré accompagner les Diables au Brésil. Mais la suspension de Jean-François Gillet, et les blessures successives de Koen Casteels et Silvio Proto ont offert au gardien de Zulte-Waregem un ticket pour Belo Horizonte, ainsi que du temps de jeu en amical face au Luxembourg.

 

La relève est déjà présente

Le groupe présent en 2013 est encore loin de l’âge de la retraite. Cela n’a pas empêché de jeunes pousses de l’intégrer. Cette « relève » se nomme Divock Origi, Adnan Januzaj, Jason Denayer, Yannick Ferreira-Carrasco et Dennis Praet. En 2014, ils ont tous connu la première des nombreuses sélections qui parsèmeront leur carrière.

 

Un vrai match pour du beurre face au Luxembourg

Précédent de quelques jours l’envol vers Rio, l’amical programmé face au Luxembourg avait plusieurs objectifs. Roder les automatismes, saluer le public, offrir un bout de pelouse aux habituels remplaçants. Sauf qu’à cause d’une histoire de remplacements, la FIFA refuse de valider cette victoire 5-1. La presse internationale se moque, mais Wilmots s’en fout. Et tant pis pour le classement FIFA, le hat trick de Lukaku et la seule et unique cap de Sammy Bossut.

 

Le rassemblement des supporters

Lors de chaque match, au stade ou en dehors, nous étions tous derrière notre pays. En 2014, le foot a fait oublier langue, couleur et religion, en nous rassemblant autour de NOS Diables Rouges.

 

Des petits pépins par ci par là

Les blessures font partie intégrante du football, et sont souvent la faute à « pas de chance ». Indispensable lors des qualifications, et au top de sa forme depuis 2013, Christian Benteke fut la victime de ce fichu sort, qui lui fit rater le voyage au Brésil. Quant à Thomas Vermaelen, c’est sur place qu’il s’est blessé, et ses pépins sont loin d’être terminés.

Côté extra-sportif, l’Union Belge aura commis quelques erreurs. Tout semblait pourtant rouler à merveille au sein de la maison de verre depuis la nomination de Steven Martens comme CEO. C’était avant que ne surviennent les premiers ratés.

Citons le « Devillage », le camping de luxe construit pour spécialement accueillir les supporters belge au Brésil, qui s’avéra aussi éloigné de ses ambitions que Jonathan Legear de son poids idéal. Inachevées, impraticables, voire dangereuses, les infrastructures de ce camping relevaient tout simplement d’une organisation lamentable. Quant à la réaction de l’UB pour étouffer la polémique (offrir des bières aux campeurs à certaines heures de la journée), elle relevait de la moquerie pure et simple.

Citons aussi le retour au pays, dont la grande sobriété a déçu une majorité de supporters qui attendaient les joueurs pour continuer la fête. Pour récompenser leur impatience, les fêtards n’eurent droit qu’à quelques minutes d’un podium, sur lequel ces mêmes joueurs affichaient une moue si accablée qu’à leurs côtés, même Bart de Wever serait passé pour un bout-en-train. Cinq minutes et puis s’en va, qui provoquèrent la frustration des fans qui les soutenaient corps et âme depuis de longs mois.

Pour finir, mentionnons la série de licenciements qui eurent lieu au sein de la fédération, alors que pendant l’année, on gaspilla les ressources à plusieurs reprises. Tout ça n’aura pas donné une bonne image à la maison de verre.

Au revoir Junior…

Triste nouvelle pour le football belge qui vient de perdre un de ses plus grands talents… Junior Malanda est malheureusement décédé à l’âge de 20ans.

Junior Malanda n’avait pas encore connu la sélection avec les A, mais son potentiel était énorme. Il était  un pilier de l’équipe nationale espoirs, en plus d’en être le capitaine. Passé par le centre de formation de Lille, il avait explosé sous les couleurs de Zulte Waregem, avant d’être transféré à Wolfsbourg.

Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille et ses proches.

Christian Benteke est de retour!

Il est de retour ! Après tous ces mois d’absence, et 355 minutes sur le terrain, Christian Benteke a retrouvé le plaisir du but. C’était ce weekend face à Crystal Palace : au terme d’une action en solitaire, notre Diable a inscrit l’unique but du match, offrant ainsi les 3 points aux Villans. De quoi le remettre sur de bons rails pour le reste de la saison !

Son dernier but datait du 23 mars 2014, soit juste avant sa terrible blessure au tendon d’Achille, qui l’aura écarté des terrains durant six longs mois, et privé de la Coupe du Monde au Brésil. Indirectement, c’est grâce à lui que nous avons pu faire la connaissance de Divock Origi

 

Benteke, Lukaku et Origi ensemble sur le terrain

Ce mercredi 13 novembre 2014, lors de la victoire 3 – 1 en match amical contre l’Islande, Marc Wilmots a une nouvelle fois surpris tout le monde en procédant à des remplacements inattendus.

En effet, aux 46e et 49e minutes, notre coach a sorti deux milieux de terrain pour faire rentrer Divock Origi et Romelu Lukaku. Christian Benteke, déjà sur le terrain, s’est alors positionné en soutien juste derrière Lukaku. Divock Origi, quant à lui, s’est placé sur le flanc droit. D’oeil d’observateur, nous n’aurions jamais pensé que le coach tenterait un tel système.

Sans être transcendant (à cause, probablement, du manque d’automatismes dans cette configuration), ce nouveau système a permis à Romelu et Christian d’être moins esseulés, de pouvoir combiner ensemble et ainsi toucher plus de ballons.

Qui est Dennis Praet ? Le numéro 10 des mauves débarque chez les Diables

Qui est Dennis Praet

Même si l’entrejeu des Diables Rouges fourmille de solutions, on savait que ce ne serait qu’une question de temps avant qu’il ne l’intègre. Dennis Praet franchit enfin ce cap, une sélection qui honore un fantastique début de saison.

 

Qui est Dennis Dennis?

 

 

Né à Louvain le 14 mai 1994, Dennis Praet mesure 1m74 et pèse 65 kg. Un gabarit qui n’est pas sans rappeler un autre numéro 10 belge, d’autant que lui aussi peut évoluer sur les flancs. C’est néanmoins en soutient de l’attaque que le talentueux blondinet semble le plus à l’aise.

 

Les débuts footballistiques de Dennis

 

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Praet n’est pas un pur produit du centre de formation d’Anderlecht. Le Louvaniste  débute le football à l’âge de 5 ans, au SJV Motbroek. Il passe ensuite au Stade Leuven, et tape rapidement dans l’oeil des recruteurs du KRC Genk. C’est là qu’il intègre pour la première fois un centre de formation, à l’âge de 8 ans. En 2010, après 8 années dans le Limbourg, il rejoint Anderlecht et intègre l’équipe des U19.

 

Dennis Praet, produit d’une génération dorée.

 

Du côté de Saint-Guidon, cela fait quelques années qu’on a bien compris qu’il fallait miser sur la jeunesse. Le centre de formation anderlechtois fait ainsi naître davantage de talents chaque année. La génération 1994 dont fait partie Dennis Praet est particulièrement dorée. On y trouve d’autres pépites, et non des moindres : Junior Malanda, Jordan Lukaku, Nathan Kabasele, Michael Heylen, Davy Roef, Seydina Diarra, Chancel Mbemba… autant d’internationaux en puissance !

 

La révélation à Anderlecht

 

Praet fait ses premiers pas avec l’équipe A d’Anderlecht lors de la saison 2011/2012. Une première saison en mode intégration, puisqu’il ne joue que 273 minutes en 9 apparitions. Ce faible temps de jeu ne l’empêche pas d’étaler ses qualités : titulaire à deux reprises en coupe de Belgique, il parvient marque déjà 1 but et effectue 2 assists. On sait déjà que tôt ou tard, son avenir se dessinera en noir-jaune-rouge.

Et de fait, lors de la saison suivante, il s’installe définitivement dans le noyau A et se voit offrir un temps de jeu régulier. Beaucoup d’observateurs avisés font de lui une des révélations de notre championnat. Dennis découvre également la Champion’s League, et figure dans le Top 100 mondial des promesses du foot. En juin 2013, son bilan est au beau fixe : 6 buts et 8 passes décisives en 40 rencontres.

 

 

La saison 2013/2014 se place dans la continuité, avec 5 buts  et 9 passes décisives en 45 matchs. A présent plus personne ne doute du talent de Dennis.

 

2014 en mode majeur

 

Aujourd’hui, il franchit un nouveau palier. Sous les projecteurs de la très prestigieuse Champion’s League, Praet déroule les prestations irréprochables face à des équipes de gros calibre. En à peine deux mois, il totalise déjà 1 but et 6 assists.

 

3 titres de champion de belgique à 20 ans

 

3 titres de champion de Belgique à la suite : peu de joueurs peuvent se targuer d’un tel palmarès au même âge. Même s’il a du mal à s’identifier à celui de 2012, par son temps de jeu alors réduit, il fut en revanche un grand artisan des deux sacres suivants.

 

Un parcours sans faute avec les équipes de jeunes belges

 

Dennis Praet complète son profil d’oiseau rare, par ses stats en équipe nationale. Il fait en effet partie de la poignée de ceux qui ont franchi tous les échelons, des U16 au noyau A. Il totalise 38 apparitions et 5 buts en équipes de jeunes belges.

Voilà le parcours sans faute d’un joueur qui était destiné à devenir Diable Rouge, et pour qui la notion de « temps mort » est décidément inconnue.

Première sélection pour Dennis Praet, Denayer et Ferreira-Carrasco encore avec le groupe

A chaque sélection son néophyte; pour le match amical contre l’Islande  et le match de qualification contre le Pays de Galles, Marc Wilmots décide d’appeler la perle du Parc Astrid, Dennis Praet.

Nous vous en parlions dans « La semaine des Diables« , le médian Anderlechtois, enchaîne les prestations 4 étoiles en Champion’s League contre des équipes de gros calibre. Il profite sans doute de la blessure de Steven Defour pour gagner sa première sélection.

Jason Denayer, est appelé pour la seconde fois. On note aussi que Yannick Ferreira-Carrasco est à nouveau de la partie suite à ses bonnes piges du côté de Monaco.

Hormis ces 3 joueurs qui ne comptent encore aucune minute de jeu avec le noyau A, c’est une sélection habituelle que nous propose le coach des Diables Rouges.

Dans les crampons de… Radja Nainggolan: Belgique – Andorre

Dans les crampons  de Radja-Nainggolan #beland

© Belgian-team (retouche photo Antonin Kaminski)

Lors de la promenade de santé des Diables Rouges face à Andorre, nous avons chaussé les crampons de Radja Nainggolan, à l’occasion de sa première titularisation avec les Diables. Retour sur cette prestation 4 étoiles, et cet avènement que nous prévoyions déjà jadis, à l’heure de faire sa présentation.

 

Une position centrale au côté de Steven Defour

 

Pour la première fois,  Marc Wilmots fait évoluer les Diables avec deux milieux « récupérateurs » en les personnes de Radja Nainggolan et Steven Defour. Outre sa forme explosive en club, c’est le forfait de Witsel qui permet au Romain d’obtenir sa place dans un milieu de terrain où les solutions abondent. Si Axel semble indéboulonnable à son poste, ce Diable de Radja mérite tout de même amplement sa titularisation, tant il cartonne en série A avec l’AS Rome.

 

 

Un premier quart d’heure en mode mineur

 

Dans les premières minutes, Radja est fort présent, touche beaucoup de ballons, en alternant le bon et le moins bon. Malgré quelques passes ratées, il montre de la détermination, s’arrachant pour aller au pressing et récupérer les ballons. Comme le prouvent ses deux frappes contrées (8e et 17e minutes), il n’hésite pas à prendre sa chance lorsqu’il trouve une fenêtre de tir.

 

 

Radja Nainggolan monte en puissance et se montre décisif

 

Après un timide premier quart d’heure, le Ninja s’impose avec style. Il oeuvre dans son registre lorsqu’à la 24e minute, il arrache le ballon par un tackle engagé, et apporte un beau contre à ses coéquipiers. Neuf minutes plus tard, c’est encore lui qui sort parfaitement la balle du milieu de terrain, et offre une superbe ouverture à Divock Origi, lequel va donner l’assist pour le 2 – 0 de Kevin De Bruyne. Sept minutes avant le repos, Radja provoque  une nouvelle possibilité de but, via une passe pour Vertonghen qui cette fois ne trompe pas le gardien.

 

 

Il y a du Pirlo dans ce numéro 6 !

 

La mi-temps ne refroidit pas les ardeurs de celui qui attendait cette chance depuis des années. Toujours en vue en début de 2e période, Radja se mue en plaque tournante, maximisant ses espaces de disponibilité pour ses coéquipiers. Son coup d’éclat du match est sans conteste ce magnifique ballon piqué, adressé avec une précision millimétrique, qui offre à Dries Mertens son 1e but de la soirée. Trois minutes plus tard, le loup s’implique à nouveau dans le 2e but du Napolitain, démarrant l’offensive par une magnifique transversale vers Sébastien Pocognoli.

 

 

Les plus de Radja Nainggolan dans ce match:

 

+ un pied dans 3 des buts belges

+ bonne récupération des ballons aériens, pas évident pour un joueur de petite taille.

+ se rend très disponible

+ couvre beaucoup de terrain

+ touche énormément de ballons

+ de la précision et de la réflexion dans ses passes

+ il joue sobrement et sans fioritures

+ très bonne mentalité de « guerrier »

 

 

Les moins:

 

- quelques déchets … car il fallait bien trouver quelque chose !

Qui est Jason Denayer, ce nouveau venu chez les Diables Rouges

Qui est ce joueur

© Fabio Mascarenhas (retouche photo Antonin Kaminski)

A nouveau, Marc Wilmots nous réservait une petite surprise, en annonçant la sélection pour les matchs contre Andorre et la Bosnie. La présence de Jason Denayer parmi les défenseurs en a effectivement étonné plus d’un. En tout cas, pas ceux qui le suivent depuis son départ de Belgique, et qui connaissent l’étendue de son potentiel. La relève est arrivée !

Né à Jette le 28 juin 1995, le petit Jason n’attend pas des années avant de rêver à une carrière de grand joueur. A 11 ans, après 3 saisons passées au FC Ganshoren, il se fait repérer par Anderlecht. Après deux ans chez les Mauves, il rejoint l’Académie Jean-Marc Guillou. C’est là que pendant 5 ans, il apprend son métier de défenseur. En 2012, il pose ses valises  à Manchester City, le club de son modèle, Vincent Kompany. Il évolue deux saisons avec les équipes de jeunes, tout en participant à certains entraînements de l’équipe A. En 2013, il confie ainsi être impressionné par Aguerro, Nasri, David Silva, et reconnait qu’il apprend beaucoup aux côtés de son idole Vince the Prince. 

En fin de saison dernière, Jason est nominé pour le titre de jeune joueur de l’année au club. Son coach Patrick Vieira, l’estimant mûr pour la ligue pro, l’envoie en prêt au Celtic Glasgow  afin qu’il s’aguerrisse et prenne du temps de jeu.

 

Jason Denayer, un défenseur qui score!

 

Beaucoup le suivaient, mais peu l’attendaient si tôt parmi les Diables, pour la simple raison qu’il n’évolue chez les pros que depuis quelques semaines à peine. Mais à regarder ses stats de début de saison, on peut comprendre le choix de Wilmots : le gaillard à déjà marqué à deux reprises en 9 apparitions avec le Celtic. Soit le même palmarès chez les U21 belges : 2 buts marqués pour 3 rencontres disputées.

 

 

Déjà connu chez les Diablotins

 

Jason connait déjà la sélection belge pour avoir joué avec les U19 et U21. Il totalise 11 apparitions sous les ordres de Kris Van der Haegen puis de Johan Walem. A lui maintenant de prendre ses marques aux côtés de Marc Wilmots.

Le début des choses sérieuses pour les diables!

Nous sommes maintenant à deux jours du premier match officiel depuis la Coupe du Monde pour les diables rouges, qui entament les qualifications pour l’Euro 2016 un peu plus tard que les autres (suite à l’annulation du déplacement en Israel).

La réception d’Andorre et le déplacement en Bosnie, sont des matchs souvent difficiles à négocier, il est toujours plus difficile de se motiver face à des équipes de ce calibre. Néanmoins, les deux rencontres à venir sont capitales pour engranger de la confiance pour la suite.

Le mercato estival 2014 des Diables Rouges…

mercato 2014

Chaque été, les rumeurs vont bon train concernant le passage de certains joueurs d’un club à un autre, et ces dernières années, les Diables Rouges ont plutôt la cote. Beaucoup de clubs sont prêts à ouvrir leur portefeuille pour s’offrir leur petit diable! Nous faisons le point sur la situation de ce mercato estival pour le moins animé.

 

 

Daniel Van Buyten rebondit finalement… dans son jardin

Raccrochera ? Raccrochera pas ? La saga de l’été fut sans conteste la suite que Big Dan allait donner à sa carrière. Les rumeurs, mauves et étrangères, ont affolé les médias sportifs, avant que Daniel ne décide finalement de ranger ses crampons au placard

 

Le pari risqué de Thomas Vermaelen au FC Barcelone

Après une saison passée en grande partie sur le banc des gunners, Thomas Vermaelen se devait de rebondir ailleurs. Le rebond est surprenant, puisqu’il le conduit jusqu’au Nou Camp, dont il devient le tout premier représentant belge. Respect et fierté sont au rendez-vous. Quant au temps de jeu, c’est une autre paire de manches. Va-t-il s’imposer au Barca ?

 

Steven Defour : un pas en arrière à Anderlecht pour mieux rebondir?

Fortement courtisé par le PSV Eindhoven, l’ancien soulier d’or a finalement atterri au Sporting d’Anderlecht. Un grand pas pour la Jupiler League, mais un petit pas en arrière pour lui, même si ce nouveau cap ne l’empêche visiblement pas d’être performant avec l’équipe nationale.

 

Divock Origi passe à Liverpool mais est prêté à Lille

Inconnu il y a encore trois mois, le fils de Mike a tapé dans l’oeil de nombreux recruteurs suite à ses performances au Brésil. Après un combat acharné, c’est finalement Liverpool qui a fait signer Il Divock ! Et pour ne pas ralentir son éclosion, il est dans la foulée prêté à son club formateur. Malgré ses qualités, il eut été difficile à ce jeune et grand espoir de concurrencer des attaquants tels que Lazar Marković, Daniel Sturridge ou encore Raheem Sterling .

 

Romelu Lukaku quitte « enfin » Chelsea pour Everton

Après deux prêts consécutifs, et malgré la trentaine de buts empilés en deux saisons en Premier League, il était dans l’air que le grand Romelu n’allait toujours pas recevoir sa chance à Chelsea. A peine son nom était placé sur la liste de transferts qu’il résonnait déjà dans les bureaux de grands clubs tels  : Tottenham Hotspur, Manchester City, AS Roma, Bayer 04 Leverkusen, AS Monaco, Atletico Madrid, Borussia Dortmund ou encore Liverpool. C’est finalement avec Everton, un club du sub-top qu’il connait bien, que Romelu a lié son avenir. De quoi lui promettre une place de titulaire, et le remettre sur la voie d’un avenir brillant. On l’oublie souvent, mais le Rom’ n’a que vingt ans.

 

Thibaut Courtois est prêt pour Chelsea

Le géant portier des Diables était obligé de déménager : sa villa madrilène était devenue trop petite pour y stocker tous les trophées et clean sheet accumulés durant trois saisons avec l’Atletico. Un retour à Chelsea annonçait une rude concurrence avec l’expérimenté Petr Cech, mais il semble que Thibaut ait déjà pris de l’avance. Mais où s’arrêtera-t-il ?

 

Thorgan Hazard prêté au Borussia Mönchengladbach.

Les deux frères Hazard ensemble à Chelsea? On peut toujours y croire, mais pour l’instant, Thorgan devra s’aguerrir en Bundesliga. Un pas en avant, après deux saisons plus que fructueuses en Jupiler League. Et les débuts n’augurent que de bonnes choses !

 

Guillaume Gillet à Bastia

On le sentait : le temps de Guillaume Gillet à Anderlecht était révolu. A 30 ans et après 6 années dans la capitale belge, le Liégeois d’origine file pour la première fois hors de nos frontières, plus précisément à Bastia. Un transfert dans un championnat plus ardu, pour retrouver sa place en équipe nationale ?

 

Sébastien Pocognoli à West Bromwich Albion

Après seulement 1 an et demi à Hanovre, Sébastien Pocognoli va relever un nouveau défi à WBA, où il va tenter de se montrer davantage, dans le but de redevenir plus qu’un réserviste en équipe nationale.

 

Michy Batshuayi à l’Olympique de Marseille

Barré chez les Diables par Romelu Lukaku, Christian Benteke et Divock Origi, la jeune pépite belge quitte le Standard pour l’Olympique de Marseille. Le transfert parfait, pour celui que la presse française qualifie déjà de « future meilleure surprise » de Ligue 1. Marseille est sans doute le club parfait pour permettre à Michy de percer, et d’intégrer définitivement le groupe des Diables Rouges

 

Toby Alderweireld à Southampton

Peu utilisé à Madrid, Toby a préféré rejoindre un club qui ne se priverait pas d’utiliser son talent. Les Saints restent sur une très bonne saison, mais ont laissé partir plusieurs de leurs cadres. Toby va-t-il rebondir ou s’enliser en Premier League ?

 

Toby Alderweireld file en Premier league à Southampton

Très peu utilisé à l’Atletico de Madrid qu’il avait rejoint en septembre 2013, le back droit attitré de l’équipe belge retrouve les nombreux Diables Rouges qui évoluent dans le championnat anglais.

Après être passé par toutes les équipes Ajacides (U19, U21 et les A),  il avait décidé de rejoindre la deuxième équipe madrilène. Avec l’Atletico il a remporté le championnat d’Espagne et s’est hissé en  finale de la C1. Néanmoins il n’a joué que 12 matchs de championnat, 6 matchs de coupe et 4 matchs de Champions League dont 37 minutes en finale.

Il va donc tenter de briguer le titre de titulaire incontestable chez les « Saints » où il est prêté par l’Atletico qui croit donc toujours en lui.

Steven Defour à Anderlecht

On le pensait en route pour le PSV, et il a surpris tout le monde en signant à Anderlecht chez l’ennemi juré des « Rouches ».

Steven Defour effectue donc son retour en Jupiler pro league après ses années de gloire au Standard de Liège. Steven effectue un pas en arrière après son passage au FC Porto, pour sans doute mieux rebondir ensuite.

Anderlecht réalise donc le plus gros coup du mercato en Belgique.

Thomas Vermaelen signe au FC Barcelone

On en parle depuis presque 8 mois, c’est à présent fait! L’ex joueur d’Arsenal, qui ne faisait plus partie des plans d’Arsène Wenger, a signé chez les catalans du FC Barcelone.

Thomas Vermaelen grimpe encore un échelon dans sa carrière en intégrant un tout grand club d’Europe. Restera maintenant à gagner ses galons de titulaire après une saison difficile chez les Gunners.

Le défi est de taille pour le Diable Rouge qui arrive dans un effectif « Blau i grana » encore plus qualitatif que son club précédent.

Ces attaquants qui frappent à la porte des Diables Rouges

Attaquant controle

Nous sommes en 2014, et dans le noyau des Diables Rouges, tous les postes sont envahis par la concurrence. Tous ? Non. Car sans aborder le cas des flancs défensifs, le poste d’attaquant de pointe lui aussi, résiste encore et toujours à la pléthore de choix. Outre ceux que nous connaissons déjà (Lukaku, Benteke et maintenant Origi), ils sont toutefois quelques-uns à pouvoir entrer en ligne de compte pour l’équipe A. Dans un précédent article, nous avions dressé un état actuel des forces offensives belges. Aujourd’hui, place au futur!

 

Michy Batshuayi (20 ans)

 

 

L’attaquant du Standard de Liège n’a pour l’instant connu que les U21 belges, pour lesquels il a inscrit 5 buts en 8 apparitions. Son nom figurait parmi les 6 remplaçants sur la liste du Mondial au Brésil. Il serait donc, fort logiquement, quatrième dans l’ordre de choix du coach derrière Christian Benteke, Romelu Lukaku et Divock Origi. Performant ces deux dernières saisons du côté de Sclessin, il est actuellement suivi par de gros clubs européens. Son transfert à Marseille pourrait l’aider à progresser dans la hiérarchie ?

 

David Pollet (25 ans)

 

En voilà un qui ne dois plus tergiverser s’il souhaite un jour enfiler le maillot des Diables ! Après quelques années à Lens, où il ne parvient pas à s’imposer totalement, ce franco-belge signe pour Charleroi au mercato hivernal de 2013. Ce pas en arrière lui permet de mieux sauter, et pas n’importe où : en direction du Parc Astrid. Armé de sa moyenne d’un but tous les deux matchs avec les Zèbres, il débarque à Anderlecht avec la ferme intention de bousculer la hiérarchie. Mais pour l’instant, Besnik Hasi lui préfère toujours le Serbe Mitrovic. En six mois, Pollet n’est titulaire qu’à deux reprises pour un total de 267 minutes en mauve et blanc. Il a donc décidé de s’engager avec La Gantoise lors de ce mercato estival pour trouver du temps de jeu.

 

Gianni Bruno (22 ans)

 

A Lille, un diamant belge peut en cacher un autre. Tout comme Divock Origi, le Liégeois Gianni Bruno évolue au LOSC depuis quelques saisons. Il est même cité comme un des remplaçants potentiels de Christian Benteke pour la Coupe du Monde 2014, lorsque ce dernier se blesse. Intégré dans le noyau pro depuis 2011, il dispute quelques matchs de Ligue 1 et de Ligue des Champions, avant d’être prêté à Bastia la saison dernière, afin de glaner du temps de jeu. En Corse, il inscrit 8 buts en 33 rencontres. Appelé en équipe nationale depuis les U15, il a scoré 10 fois en 22 matchs, pour les U19 et U21.

 

Igor Vetokele (22 ans)

 

Si vous ne le connaissez pas, c’est sans doute parce que le championnat du Danemark n’est guère médiatisé. C’est Ariel Jacobs qui était parvenu à le convaincre de le suivre au FC Copenhague, alors qu’il restait sur deux bonnes saisons au Cercle de Bruges. Auteur de 13 buts en 31 rencontres lors de la saison 2013-2014, il  a choisi de rejoindre Charlon pour le prochain exercice. Habitué des sélections de jeunes, il a passé toutes les étapes, des U17 aux U21, avec à son compteur 4 buts pour ces derniers. Il a cependant disputé deux rencontres amicales avec l’Angola, son pays d’origine. Mais il reste éligible pour l’équipe nationale belge, vu qu’il ne s’agissait pas de matchs officiels.

 

Siebe Schrijvers (17 ans)

 

A son âge, il a le temps de voir venir. Néanmoins, cet attaquant est une vraie promesse dans son club de Genk, où il est souvent entré en cours de match et a déjà inscrit 2 buts en 685 minutes de jeu. Habitué des sélections nationales de jeunes, il faudra patienter quelque temps avant de le voir éligible pour l’équipe A, sans pour autant le perdre de vue jusque là.

 

Dolly Menga (21 ans)

 

Une bonne saison au Lierse, où il était prêté par le Standard, avait permis à ce Verviétois de se faire récupérer par le Torino en janvier 2013. Peu concluante, l’expérience piémontaise ne fit pas long feu et Dolly revient poser ses souliers chaussée du Lisp. Il digère toutefois difficilement sa saison ratée en Italie, et peine à retrouver ses sensations. A peine 2 petits buts inscrits et le voilà qui disparaît de l’équipe pour la deuxième moitié de saison… Sélectionné 4 fois chez les U19 et 3 fois chez les U21, il n’y a pas encore fait parler la poudre.  On lui laisse le temps de se remettre en confiance pour revenir au premier plan.

 

Nathan Kabasele (20 ans)

 

Formé à Anderlecht, Nathan a également tenté sa chance au Torino en 2013, sans plus de succès. Peu utilisé par les Mauves, il est prêté la saison dernière à De Graafschap, en D2 néerlandaise. Il s’y refait une santé, jouant régulièrement et scorant à huit reprises.  Régulièrement appelé en équipe nationale depuis les U15, il a inscrit 4 buts en 5 matchs avec les U19. Il possède la double nationalité belgo-congolaise.

 

Jason Adesanya (21 ans)

 

Cet striker né au Nigéria se fait découvrir au Lierse. Prêté la saison dernière à Geel, en D2 belge, il inscrit 10 buts en 24 rencontres, ce qui lui permet de taper dans l’oeil du FC Malines qui l’engage pour la saison suivants. C’est un joueur à surveiller de très près dans les mois qui arrivent.

 

La Coupe du Monde au Brésil dans les yeux de Rodrigo Beenkens

Coupe du Monde Brésil 2014

© Thomás (retouche photo Antonin Kaminski)

Ce début d’été aura été rythmé par la voix de Rodrigo Beenkens, qui commente les rencontres de Coupe du Monde depuis le pays de Pelé. Entre Allemagne – France et  Brésil – Colombie, nous avons téléphoné à ce sympathique journaliste de la RTBF, afin de connaître sa vision sur ce tournoi vécu de l’intérieur.

Pour ceux qui l’ignorent, Rodrigo a un grand avantage : il parle parfaitement le portugais, ce qui lui permet de discuter avec les locaux. Pour l’anecdote, ceux-ci le prennent souvent pour un Portugais !

 

 

Salut Rodrigo, et merci pour ta disponibilité ! Pour commencer, Peux-tu nous expliquer comment se passe ta coupe du Monde là-bas au Brésil ?

 

« Mes journées sont chargées ! Mais elles se résument aisément : un jour je voyage, le lendemain je commente une rencontre, le jour suivant je reprends la route, etc. Les jours de match, j’arrive au stade trois heures avant le coup d’envoi, pour prendre la température mais surtout pour effectuer tous les tests techniques. Les autres jours, je passe le principal de mon temps dans les aéroports et les taxis. Ce pays est un véritable continent, et les déplacements y sont très longs ! Je les effectue généralement seul, et ne retrouve les équipes de la RTBF que pour les matchs. »

 

 

Que penses-tu de l’organisation sur place?

 

« D’ordinaire, je ne suis pas un fanatique de la FIFA ; en cause leurs décisions, leur façon de travailler, et aussi ce petit côté manipulatoire qui leur est propre. Mais il faut leur reconnaître que les rencontres sont très bien organisées. C’est d’autant plus fabuleux qu’un tel tournoi demande un travail colossal. »

 

 

Comment vis-tu les matchs ?

« Ce qui se passe dans les stades est merveilleux ! Les rencontres sont de qualité, remarquablement filmées, et sur place, l’ambiance et l’émotion sont réellement présentes. On sent que les gens vibrent pour le foot, pas seulement au Brésil mais dans toute l’Amérique latine. Toute cette passion donne vie aux stades durant les matchs. »

 

Estádio Nacional Mané Garrincha

 

 

Ce n’est pas la première Coupe du Monde que tu couvres, es-tu d’accord pour dire que celle-ci est la plus belle?

 

« Oui, sans aucun doute ! »

 

 

Raconte-nous tes meilleurs moments depuis que tu es au Brésil !

 

« J’espère que le meilleur est encore à venir ! (NDLR : au moment de l’interview, les Diables sont toujours dans la course).

Jusqu’ici, j’ai ressenti quelque chose de très fort en commentant la séance de tirs au but entre le Brésil et le Chili en 8e de finale. Ces situations et leur dénouement demeurent des moments très intenses pour tous les commentateurs. J’avais déjà connu cela lors de Portugal – Pays-Bas lors du Mondial allemand de 2006. Mais ici, c’est encore un autre niveau ! Le contraste entre les Brésiliens en larmes et les Chiliens criant à l’injustice, c’était vraiment quelque chose de très fort. 

Ensuite, il y a eu cette prolongation des Diables Rouges face aux Etats-Unis, difficile de faire plus intense en terme de stress, car plus ils manquaient d’occasion, plus on se disait que ça allait tomber de l’autre côté. »

 

 

Brazil supporters 01

 

 

Ton métier te fait vivre des instants inoubliables, cela pourrait-il être encore mieux ?

 

« Je ressens principalement une seule grande frustration : je n’ai plus vu les Diables Rouges depuis la période de préparation. A peine le match terminé, je dois filer à l’aéroport pour préparer le suivant. Comme avant le tournoi, je souhaiterais passer du temps auprès des joueurs et de Marc Wilmots. Mais c’est interdit : la FIFA ne l’autorise pas … »

 

 

Comment trouves-tu les Brésiliens?

 

« Les gens sont réellement charmants. Il y a 4 ans, j’ai passé 3 semaines à Johannesburg durant la Coupe du Monde sud-africaine, et sincèrement, le sentiment d’insécurité y est nettement plus élevé. Ici, le principal problème est linguistique. Peu de Brésiliens connaissent une autre langue que le Portugais, et sont frustrés, voire malheureux, de ne pouvoir dialoguer avec les supporters de tous les autres pays. Lorsque je démarre une conversation avec un sourire et un premier mot en Portugais, ils sont soulagés. Ils me demandent : « Dites-leur que nous sommes joyeux et accueillants, on a juste l’air malheureux parce qu’on ne peut pas parler avec vous ! » »

 

Brazil supporters 07

 

 

Depuis le début de la compétition, la majorité des spectateurs sont des locaux. Est-ce que tous les Brésiliens vont au stade ?

 

« Les Brésiliens qui vont au stade n’ont rien du Brésilien moyen, ou de celui qui supporte son équipe en championnat. Ils font partie d’une élite, parce que le prix des places est beaucoup trop élevé pour les autres. »

 

Brazil fans in stadium

 

 

Exceptionnellement, tu ne couvres pas le Tour de France cette année. Alors, un petit pincement au cœur ?

 

« Le plus difficile dans la vie, ce n’est pas de faire des choix, mais bien de les assumer. J’ai connu le plaisir de couvrir de nombreux Tours de France, et ici, j’ai l’occasion de vivre une Coupe du Monde hors norme. Ce pays, je savais que j’allais l’aimer, mais pas à ce point, je me sens comme un poisson dans l’eau ! C’était une occasion unique, car la prochaine fois qu’un pays d’Amérique latine organisera une Coupe du Monde, je serai probablement à la retraite. Donc non, je n’ai aucun regret ! »

 

 

Si tu devais choisir entre les Diables en finale de la Coupe du Monde ou Jurgen Van Den Brouck sur le podium du Tour de France?

 

(sourire) « Je crois que là, maintenant, la probabilité de voir les Belges atteindre la finale est plus grande. Si jamais Jurgen monte sur le podium du Tour, je lui souhaite d’être troisième. Car finir deuxième du Tour, c’est vraiment pourri. »

 

 

Pour terminer, quelle est ton opinion par rapport à toute cette ferveur qui anime le Royaume alors que les Diables avancent dans le tournoi ?

 

« On compare souvent le présent à ce qui s’est passé en 1986. A cette époque, je n’étais encore qu’étudiant, mais je me disais que je ne vivrais plus jamais un tel bonheur. Aujourd’hui, j’ai un gamin qui a 20 ans, et je m’étais toujours dit qu’il ne vivrait jamais rien de pareil de toute sa vie. Mon bonheur, c’est celui de sa génération, que la mienne revit : je retrouve ces sensations que j’avais oubliées pendant toutes ces années. C’est le foot qu’on aime, celui qui rassemble et qui fédère. Ce sport permet de rendre les gens heureux, c’est aussi simple que ça. On entend encore parfois les formules toutes faites de certains érudits, « tout ça pour courir derrière un ballon », etc. C’est tout à fait leur droit de penser cela, mais ils ne peuvent pas empêcher les gens d’être heureux. »

 

 

Merci à Rodrigo Beenkens pour cette interview

Rodrigo Beenkens

 

Les Diables Rouges déjà tournés vers l’Euro 2016

Le prochain objectif des Diables Rouges arrive rapidement, le premier match des qualifications pour l’Euro 2016 est déjà prévu le 9 septembre 2014.

Après de courtes vacances et la reprise du championnat avec leur club respectif, les joueurs belges retrouveront vite l’équipe nationale pour entamer la phase de qualification.

Dans le groupe de la Belgique figurent la Bosnie-Herzégovine, Israël, le Pays de Galles, Chypre et Andorre.

Guillaume Gillet passe à Bastia

On le sentait depuis quelques temps, Guillaume Voulait passer à autre chose après avoir atteint les 300 matchs avec le Sporting Anderlecht. Pendant les playoffs de la défunte saison il n’était même plus titulaire faute au retour en grâce d’Anthony Vanden Borre

Il va donc tenter sa chance en Ligue 1 du côté du SC Bastia. Un club un peu inattendu, moins huppé que le club de la capitale bruxelloise.

Est-ce déjà le début de la fin pour guillaume Gillet à seulement 30 ans?

Argentine – Belgique : les supporters au coeur de Namur

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Nous étions à Namur, sur l’esplanade du Grognon, en plein coeur de la capitale wallonne, pour suivre ce dernier match de nos Diables Rouges dans cette Coupe du Monde 2014 au Brésil. La défaite 1 – 0 peut être décevante, car les joueurs belges n’ont pas démérité. Le parcours global dans ce tournoi est quant à lui une réussite pour cette jeune génération. Au coup de sifflet final, la déception était palpable sur le visages des supporters qui auraient volontiers enfilé leur tenue de supporter noir-jaune-rouge en demi finale.

 

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Argentine – Belgique : préface avec Rodrigo Beenkens

Argentine - Belgique avant match

Quart de finale contre l’Argentine, voilà ce qui attend nos Diables Rouges. Beaucoup d’observateurs auraient signé à deux mains pour arriver jusque là et y affronter une nation du top mondial. Ce match est sans conteste le premier test de cette importance pour cette génération.

 

 

Des parcours assez similaires pour les Diables Rouges et l’Argentine

 

Les Diables Rouges comptent 4 victoires en autant de confrontations avant ce quart de finale. Même bilan comptable pour l’Albiceleste. Les deux équipes ont à chaque fois remporté leurs matchs avec un but d’avance.

 

 

Le match contre l’Argentine: l’avis de Rodrigo Beenkens

 

A cette occasion, et spécialement pour vous petits veinards de lecteurs, nous avons contacté Rodrigo Beenkens, afin de connaître   son ressenti sur ce quart de finale à venir. Le célèbre journaliste de la RTBF a hâte de voir la Belgique évoluer dans un match à enjeu où elle n’est pas favorite, et dans lequel elle n’a pas grand chose à perdre.

 

Rodrigo, merci d’avoir répondu présent  pour belgian-team.be ! Toi qui es sur place, peux-tu nous donner une idée précise du ressenti des Brésiliens par rapport à cette équipe belge ? La pensent-ils capables d’écarter l’Argentine ?

« Ils ne le pensent pas, mais ils l’espèrentEn fait les Brésiliens connaissent très peu l’équipe belge. Mon chauffeur de taxi, par exemple, ne connait pas un seul joueur belge ! Mais globalement, on sent un grand capital de sympathie autour de nos Diables, parce que les Brésiliens savent qu’elle a les capacités pour vaincre le grand rival argentin. »

 

Devons-nous nous attendre à un match du feu de Dieu ce soir ?

« Il ne faut pas s’attendre à voir un match avec un rythme fou car vers 13h (heure locale à laquelle se déroule le match) hier à Brasilia il faisait 28 degrés, la chaleur sera donc un critère important. »

 

Penses-tu que nous allons assister au même déroulement que les huitièmes de finale, c’est-à-dire une rencontre serrée avec peu de goals dans le temps réglementaire ?

« C’est clairement la tendance qui prédomine ! Mais dans ce cas de figure, si une équipe marque très vite, l’adversaire sera obligé d’ouvrir le jeu et de créer des espaces, ce qui peut amener des occasions de but. »

 

Vois-tu un joueur belge en particulier qui pourrait émerger durant ce match ?

« Sans la moindre hésitation : Thibaut Courtois ! Il devrait être sollicité davantage que lors des dernières rencontres. Mais j’attends aussi de voir un match de haut niveau de la part de Kevin de Bruyne et Eden Hazard. C’est peut-être ce qu’il faudra à la Belgique pour réaliser quelque chose d’historique. »

 

Quelles sont tes craintes concernant l’équipe d’Argentine?

« Ils ont un joueur qui est un extra-terrestre, il faut être conscient de ça. Si Angel di Maria et Lionel Messi sont tout les deux au top dans cette rencontre, nous risquons d’avoir un problème. »

 

Nous concluons avec ces deux phrases de Rodrigo:

« Si la Belgique gagne le match contre l’Argentine, alors il faut aller en finale, on ne veut pas de petite finale! »

« Je suis convaincu que les jeunes joueurs belges ont tous envie de faire quelque chose« 

Argentine : entre consécration et déception

Equipe Argentine

Comme à chaque foi l’équipe d’Argentine fait partie des gros morceaux de la Coupe du Monde; favori en puissance cette équipe à néanmoins souvent déçu depuis maintenant 20 ans. Portrait de l’équipe aux rayures bleues ciel et blanches.

 

 

Les joueurs clefs argentins, des stars internationales

 

Les argentins sont coutumier du football européen, seuls 4 joueurs sur 23 n’évoluent pas en Europe. La majorité sont issus du Calcio italien où évoluent 7 joueurs, vient ensuite la Liga espagnole avec 4 joueurs. L’Inter de Milan, Manchester City et Napoli ont chacun envoyé 3 joueurs argentins à la Coupe du Monde.

Les principales armes du noyau argentin sont:

 

  • Sergio Romero (27 ans) gardien de Monaco: 51 sélections
  • Pablo Zabaleta (29 ans) défenseur de Manchester City: 40 sélections
  • Ángel di María (26 ans) milieu de Réal de Madrid: 51 sélections et 10 buts
  • Javier Mascherano (30 ans) milieu de Barcelone: 102 sélections et 3 buts
  • Gonzalo Higuaín (26 ans) attaquant de Naples: 40 sélections et 21 buts
  • Sergio Agüero (26 ans) attaquant de Manchester City: 54 sélections  et 21 buts
  • Lionel Messi (27 ans) attaquant de Barcelone: 90 sélections  et 42 buts

 

 

Lionel Messi, l’enfant prodige sur les traces de Diego Maradona

 

 

Tout un peuple est derrière « Leo », la star aux 4 ballons d’or qui affole tous les amateurs de foot. Avec son club de Barcelone où il évolue depuis ses débuts en 2004 il a déjà marqué 354 buts. A seulement 27 ans il est déjà considéré comme un dieu dans son club.

En équipe nationale, Lionel Messi n’a pas la même aura. Ses prestations ne sont pas aussi décisives que celles qu’il aligne en club. Il totalise tout même avec l’Albiceleste, 42 buts en 90 sélections ce qui est digne des plus grands attaquants internationaux. Il est encore loin du statut que Diego Maradona avait avec l’équipe nationale.

Cette Coupe du Monde au Brésil constitue peut-être le déclic en équipe nationale pour « Léo » qui a déjà marqué à 4 reprises et effectué une passe décisive en 4 rencontres dans le tournoi (seul un joueur a fait mieux que lui, le colombien James Rodriguez avec 5 réalisations).

 

 

Evolution au classement Fifa

 

Actuellement, les argentins occupent la 5ème place du classement. Depuis 1998 l’Argentine n’a quitté le top 10 qu’a deux reprises, en juillet 2004 et en février 2012 et elle ne s’est retrouvée que 11ème.

L’Albiceleste s’est retrouvée deux fois à la première place du classement en mars 2007 et de janvier à juin 2008.

Son plus mauvais classement remonte à aout 1996 où elle était descendue jusqu’a la 24ème place.

 

 

Historique en Coupe du Monde

 

L’équipe affiche un très beau palmarès en Coupe du Monde: 2 victoires, 2 finales perdues, 5 fois présente en quart de finale.

Rarement dans son histoire l’équipe ne s’est présentée en Coupe du Monde sans le statu de favori de la compétition.

Après les deux victoires en 1978 et 1986, les argentins participent à la finale du mondial italien de 1990. Même avec sa star Diego Maradona, l’équipe ne parvient pas à s’imposer une deuxième fois d’affilée en Coupe du Monde. L’Allemagne composée entre autre de Jürgen Klinsmann, Lothar Matthäus et Rudi Völler s’était imposée 1-0.

Depuis la finale perdue en 90, l’Albiceleste déçoit, ne dépassant jamais le stade des quarts de finale. Pourtant l’équipe a toujours aligné les noms les plus ronflants de la planète foot: Roberto Ayala, Gabriel Batistuta, Hernán Crespo, Diego Maradona, Javier Mascherano, Ariel Ortega, Oscar Ruggeri, Javier Saviola, Diego Simeone, Juan Pablo Sorín, Juan Sebastián Verón ou encore Javier Zanetti. Des stars qui n’ont plus jamais permis à l’équipe d’atteindre à nouveau la finale du tournoi et ce depuis 24 ans.

 

 

Les confrontations entre la Belgique et l’Argentine

 

Les deux nations se sont rarement croisées, une fois en match amical et deux fois en Coupe du Monde avec comme point d’orgue cette demi finale perdue au Mondial de Mexico 86.
 

 

  • 1986 Coupe du Monde au Mexique: Belgique – Argentine 0 – 2 (deux buts de Diego Maradona)
  • 1984  Amical à Bruxelles: Belgique – Argentine 0 – 2 (Marcelo Trobbiani et Oscar Ruggeri)
  • 1982 Coupe du Monde en Espagne: Argentine – Belgique 0 – 1 (Erwin Vandenbergh)

Soucis de finition à la pointe des Diables Rouges…

Attaquant shoot

Les attaquants, ces « renards des surfaces », sont pour beaucoup les joueurs clés d’une équipe. Pour s’offrir les services d’un striker de renom, les grandes équipes sont prêtes à délier les cordons de leur bourse et à assouvir tous leurs caprices. En Belgique, nous disposons de bons attaquants, mais il leur arrive de rester stériles. Ce sont alors les joueurs de la deuxième ligne qui tirent leur épingle du jeu, en se chargeant d’inscrire des buts.

 

 

Quelles sont les statistiques types d’un Attaquant de légende?

 

Statistiquement, un « grand » attaquant marque au moins 1 but tous les 2 matchs. Ceux qui sont entrés dans la légende se situent même au dessus de cette moyenne. Les grandes nations du football connaissent en général un attaquant prolifique par génération, qui les aide à remporter des tournois. Même la Grèce connut son buteur, le temps d’un euro, et lequel : durant l’été 2004, Angelos Charistéas s’affirme en pointe des Hellènes, n’atteignant toutefois qu’une moyenne d’un but tous les trois matchs. Pour les autres, certains chiffres ci-dessous ont de quoi faire frémir toutes les défenses :

 

  • Just Fontaine (France), 30 buts en 21 matchs, soit un but toutes les 63 minutes
  • Gerd Müller (RFA), 68 buts en 62 matchs, soit un but toutes les 82 minutes
  • Ferenc Puskás (Hongrie), 84 buts en 85 matchs, soit un but toutes les 91 minutes
  • Pelé (Brésil), 77 buts en 92 matchs, soit un but toutes les 108 minutes.
  • Luigi Riva (Italie), 35 buts en 42 matchs, soit un but toutes les 108 minutes
  • Gabriel Batistuta (Argentine), 56 buts en 78 matchs, soit un but toutes les 125 minutes.
  • Davor Šuker (Croatie), 45 buts en 69 matchs, soit un but toutes les 138 minutes.
  • Ronaldo (Brésil), 62 buts en 98 matchs, soit un but toutes les 142 minutes.
  • Dimitar Berbatov (Bulgarie), 49 buts en 78 matchs, soit un but toutes les 143 minutes
  • David Villa (Espagne), 58 buts en 96 matchs, soit un but toutes les 149 minutes.
  • Miroslav Klose (Allemagne), 70 buts en 133 matchs, soit un but toutes les 171 minutes
  • Roberto Baggio (Italie), 27 buts en 56 matchs, soit un but toutes les 171 minutes
  • Christian Vieri (Italie), 23 buts en 49 matchs, soit un but toutes les 187 minutes
  • Bobby Charlon (Angleterre), 49 buts en 103 matchs soit un but toutes les 189 minutes
  • Dennis Bergkamp (Pays-Bas), 37 buts en 79 matchs, soit un but toutes les 192 minutes
  • Toni Polster (Autriche), 44 buts en 95 matchs, soit un but toutes les 194 minutes
  • Jürgen Klinsmann (RFA puis Allemagne), 47 buts en 108 matchs, soit un but toutes les 207 minutes

 

 

Ils ont fait les beaux jours de l’attaque belge

 

La Belgique n’est pas connue pour être une équipe offensive. Historiquement, c’est plutôt l’organisation défensive qui prévalait. Ainsi, les meilleurs buteurs belges ne furent pas réellement des serial killers.

 

  • Bernard Voorhoof: 30 buts en 61 matchs, soit un but toutes les 183 minutes
  • Paul Van Himst: 30 buts en 81 matchs, soit un but toutes les 243 minutes.
  • Marc Wilmots: 28 buts en 70 matchs, soit un but toutes les 225 minutes.
  • Jef Mermans: 28 buts en 56 matchs, soit un but toutes les 180 minutes.
  • Robert de Veen : 26 buts en 23 matchs, soit un but toutes les 80 minutes.
  • Wesley Sonck 24 buts en 55 matchs, soit un but toutes les 209 minutes.

 

 

Parmi la génération actuelle des Diables Rouges

 

Romelu Lukaku: 31 matchs pour 7 buts (10 si l’on compte son triplé face au Luxembourg, rendu non officiel par la FIFA)

 

Lancé dans le bain de la D1 à même pas 16 ans, meilleur buteur du championnat l’année suivante … de grands espoirs (et une grande pression) ont toujours pesé sur les épaules de Romelu, à qui l’opinion publique ne pardonne aucune baisse de régime. Parti très tôt en Angleterre, il connaîtra une saison difficile, avant de se relancer en prêt,  à WBA d’abord et Everton ensuite. Il totalise 33 buts en 86 matchs de Premier League, soit une moyenne plus qu’honorable de 0,4 buts par match.

En équipe nationale, Romelu est arrivé dans un contexte difficile, alors que le pays se cherchait un buteur. Irrégulier, manquant parfois de mobilité, il doit bénéficier de beaucoup d’espace pour maximiser son efficacité. Ainsi, d’un match à l’autre, il peut survoler la rencontre, comme il peut totalement passer inaperçu. Avant la Coupe du Monde, il semble fin prêt, comme nous vous l’expliquions dans cet article. Sa prestation face aux Etats-Unis aura en tout cas fait taire nombre de ses détracteurs.

 

Christian Benteke: 6 buts en 18 matchs (0,3 but par match)

 

Depuis ses débuts en Premier League, Christian a terriblement progressé, au point d’afficher un total de 38 buts en 75 matchs (soit une moyenne d’un but tous les deux matchs). Sa régularité en faisait notre atout principal au poste d’attaquant, avant cette dramatique blessure qui allait le priver de la Coupe du Monde brésilienne. A 23 ans seulement, il peut néanmoins revenir encore plus fort, et devenir le striker tant attendu.

 

Divock Origi: 1 but en 6 matchs (0,2 but par match)

 

Récemment, nous vous avions présenté la perle de Lille dans un article. Nouveau venu chez les Diables Rouges, il n’a pas tardé à démontrer pourquoi Wilmots avait fait appel à lui. Après 140 minutes de jeu réparties sur 5 matchs, il est parvenu à scorer une fois , ce qui est très bon signe pour ce joueur âgé seulement de 19 ans. Il se souviendra certainement de ce premier but en équipe nationale, sur le mythique terrain du Maracana. 

 

 

Ceux qui ont tenté de déjouer la hiérarchie en pointe de l’équipe belge

 

Jelle Vossen: 2 buts en 12 matchs (0,2 but par match)

 

Difficile pour ce petit format de faire son trou dans un système qui requiert un attaquant très physique. D’autant plus lorsque la concurrence provient de Premier League, alors qu’on stagne en Jupiler Ligue depuis trop longtemps. Pourtant, Jelle Vossen n’a que 25 ans, et peut encore prouver de belles choses. Un transfert dans un championnat plus huppé serait le bienvenu pour cet attaquant qui a le but dans le sang. Son atout principal est sa flexibilité offensive. Jelle est aussi bon passeur que buteur. La saison dernière, il l’a prouvé en inscrivant 19 buts et délivré 9 passes décisives en 52 matchs.

 

Marvin Ogunjimi: 5 buts en 7 matchs (0,7 but par match)

 

Avec une telle moyenne (oui, vous avez bien lu, 5 buts en 7 matchs), on se demande où se trouve Marvin Ogunjimi, à l’heure où ses coéquipiers se confrontent aux meilleurs joueurs du monde. C’est une histoire somme toute bien malheureuse…

Lors de sa première sélection, le 8 octobre 2010, face au Kazakhstan, Marvin réussit la prouesse d’inscrire 2 buts en 44 minutes. Dans sa lancée, il en inscrira trois autres lors des mêmes qualifications (face à l’Autriche, la Turquie, et à nouveau le Kazakhstan). Son excellente saison avec le RC Genk lui offre un transfert au RDC Majorque, en Liga espagnole. Un transfert signé dans les premières minutes … suivant la fin du mercato, ce qui fait qu’il doit attendre le mercato suivant (soit quatre mois) pour enfin porter les couleurs de son nouveau club. Faut-il voire en cette longue période d’inactivité les raisons d’un échec annoncé ? Quoi qu’il en soit, Ogunjimi ne portera que 7 fois le maillot rouge et noir. La suite, ce sont des prêts moins fructueux les uns que les autres (Standard, Beerschot, OHL), et un seul but marqué en deux ans. Disparu des radars, on a récemment retrouvé sa trace dans le noyau de Stromsgodset, modeste club du championnat norvégien. Peut-être est-ce le début d’un formidable défi pour un joueur qui ne manquait pas de talent, et qui sait si un jour, tel un Anthony Vanden Borre ressuscité, il ne pourrait pas à nouveau nous surprendre sous le maillot des Diables ?

 

Ilombe Mboyo: 0 buts en 2 matchs (0 but par match, forcément)

 

Avec seulement 34 minutes de jeu en équipe A Ilombe Mboyo n’a pas encore eu le temps de véritablement se montrer en équipe nationale. A 27 ans, il a explosé tardivement, mais sa dernière saison est en demi teinte, avec seulement 6 buts en 31 apparitions. Ses performances laissent présager une bonne marge de progression, mais il faudra sortir une saison de référence au plus tôt pour retrouver sa place au sein du groupe des Diables.

 

Tom de Sutter: 0 buts en 14 matchs (0 but par match, lui aussi)

 

Ancien espoir sur le déclin, peu utilisé à Anderlecht, si ce n’était pour cirer le banc, il a pu bénéficier d’un transfert au FC Bruges pour se relancer. Sa dernière saison est de bonne augure pour la suite, même si un retour en équipe nationale n’est pas encore à l’ordre du jour. Attention toutefois : à 28 ans, il n’a plus le droit de connaitre une saison blanche. Sa dernière apparition en équipe nationale remonte à mars 2011.

 

Igor de Camargo: 0 buts en 9 matchs (0 but par match, encore un)

 

Pour le natif de Porto Feliz au Brésil, naturalisé belge sélectionné sur le tard (2009), la Coupe du Monde dans son pays natal aurait pu être une belle consécration. Mais après une saison mi-figue mi-raisin, on voyait mal comment il allait pouvoir revendiquer une place dans les 23, au milieu de tous ces petits jeunes talentueux. Revenu au Standard pour relancer sa carrière, avec sans doute le Brésil dans le coin de la tête, il n’a pas su s’imposer à Liège et retrouver le niveau qui était le sien en 2010/2011. L’âge n’étant pas toujours un critère de choix – allez demander à Samuel Eto’o (33 ans) ou à Didier Drogba (36 ans), qui ont toujours le sens du but malgré la trentaine bien tapée!

 

Bjorn Vleminckx: 0 but en 3 matchs (0 but par match, c’est le dernier)

 

En fin de saison 2010/2011, nous apprenons avec surprise que  Bjorn Vleminckx vient de remporter le titre de  meilleur buteur de Ere Divisie. C’est sans doute la dernière fois que cet ancien attaquant du FC Malines aura fait mieux que Luis Suarez. Aujourd’hui, il porte les couleurs d’un modeste club turc, et n’a inscrit que 4 buts en 22 apparitions lors de la dernière saison. Il n’a que 28 ans, mais tout porte à croire qu’il a déjà vécu le meilleur de sa carrière. A moins d’un miracle, on ne le reverra plus jamais en équipe nationale.

 

 

En conclusion

 

Dans ce jeu qui consiste « simplement » à marquer plus de buts que votre adversaire, l’attaquant est une pièce maîtresse. Lorsqu’il est capable de faire la différence à lui seul, il n’est pas rare qu’il aide son équipe à obtenir de grands résultats, même si celle-ci est de faible facture.

En Belgique, pays qui a davantage vu naître de grands gardiens, plutôt que de grands buteurs, l’offensive pure n’a jamais réellement fait partie de la culture footballistique. Même lorsque nous disposons d’arguments dans ce secteur, nous préférons toujours nous baser sur un jeu collectif, dans lequel les milieux de terrain marquent autant de buts que les attaquants. La preuve n’est pas à chercher plus loin que la présente Coupe du Monde, où les 6 buts belges ont été inscrits par 6 joueurs différents : un défenseur (Jan Vertonghen), trois milieux offensifs (Marouane Fellaini, Kevin De Bruyne, Dries Mertens), et deux attaquants de pointe (Divock Origi et Romelu Lukaku).

Quoi qu’il en soit, ce système ne favorise que trop peu l’attaquant de pointe, qui se retrouve dès lors souvent isolé. Mais la vie du groupe serait-elle réellement plus simple garnie d’un « Pelé » ?

 

Du beau jeu et des goals contre l’Argentine!

Après le huitième de finale face aux USA, la Belgique est rassurée. Les Diables Rouges ont maîtrisé leur sujet tout le match durant. Beau jeu, possession de balle, occasions,… Tous les ingrédients étaient présents pour vivre une belle soirée de football. La seule chose qu’il aura manqué: les goals.

Si les diables corrigent ce petit détail pour le quart de finale contre l’Argentine, une chose est sûre, la Belgique entière va trembler ce samedi!

Les Etats-Unis, une équipe qui avance sans bruit

Equipe USA

 

Aux Etats-Unis, le football peine toujours à devenir populaire. En terme de popularité, vingt ans après sa tenue au pays, la Coupe du Monde arrive encore loin derrière le Superbowl, la Stanley Cup ou les playoffs de la NBA. C’est l’un des rares sports où les Américains ne sont pas connus pour exceller. Jamais favoris, ils répondent pourtant toujours présents. Avant le début du tournoi, beaucoup ne voyaient pas comment cette équipe allait pouvoir se sortir d’un groupe comptant l’Allemagne, le Portugal et le Ghana. Pourtant…

 

Un manque d’individualités compensé par un bloc solide et expérimenté

 

Le noyau des USA ne compte aucune star du ballon rond. Le seul joueur à évoluer dans un club du top est Julian Green (19 ans), mais ses piges au Bayern Munich se limitent pour l’instant à l’équipe réserve.  Quant à ses coéquipiers, ils proviennent pour la plupart de clubs du sub-top Européen, ou du championnat national.

Cette lacune est largement compensée par l’esprit de groupe et l’expérience qui règne au sein de l’équipe. Les joueurs clés impressionnent de par leur nombre de sélections nationales. Jugez plutôt :

  • Tim Howard (35 ans) gardien d’Everton : 102 sélections
  • DaMarcus Beasley (32 ans) défenseur : 118 sélections et 17 buts
  • Michael Bradley (26 ans) milieu défensif évoluant à Toronto, après des passages à la Roma et à Aston Villa : 88 sélections et 12 buts
  • Jermaine Jones (32 ans) milieu de terrain de Besiktas,  notamment passé par Schalke 04 et l’Eintracht Francfort : 44 sélections et 3 buts
  • Clint Dempsey (31 ans) attaquant de Fulham : 107 sélections et 39 buts
  • Jozy Altidore (24 ans) attaquant de Sunderland : 71 sélections et 23 buts

L’absent de marque de la sélection n’est autre que Landon Donovan. Malgré une expérience forte de 156 sélections et 57 buts,  le striker des Los Angeles Galaxy n’a pas été retenu par Jürgen Klinsmann. A 32 ans, il ne devrait plus connaître le charme de la coupe du Monde.

La patte du sélectionneur Jürgen Klinsmann

 

Depuis 2011, les USA ont à leur tête l’un des meilleurs attaquants mondiaux de la fin du siècle dernier, en la personne de Jürgen Klinsmann. En tant que coach, l’Allemand aux 108 sélections importe aux Etats-Unis rigueur et stabilité. Sous ses ordres, l’équipe US comptabilise 32 victoires, 7 partages et 12 défaites, avec plusieurs résultats de poids comme deux victoires face à l’Allemagne (4-3 en juin 2013) et l’Italie (0-1 en février 2012). Preuve s’il en est qu’affronter de grosses cylindrées ne font pas peur à cette équipe.

Le 2 juillet 1994, Klinsmann avait contribué à l’élimination de la Belgique en huitième de finale de la World Cup américaine. Un exploit qu’il voudra sans doute renouveler près de vingt ans plus tard.

 

Historique des USA en coupe du Monde

 

Autre preuve de la grande régularité des USA : ils sont présents en Coupe du Monde de manière ininterrompue depuis le Mundiale italien de 1990. Leur plus grand fait d’armes à ce niveau date toutefois de la toute première édition du tournoi, en 1930, où ils avaient obtenu la 3e place.

En 1990, dans un groupe comptant l’Italie, l’Autriche et la Tchécoslovaquie, les Américains terminent la phase de groupe sans le moindre point.

A domicile en 1994, une victoire face à la Colombie leur offre une qualification pour les huitièmes de finale, où ils sont défaits par les futurs champions du Monde brésiliens (défaite 1-0).

Lors du Mondial Français de 1998, ils ne prennent à nouveau aucun point, en enregistrant trois défaites face à l’Allemagne, la Yougoslavie et l’Iran.

L’édition 2002 organisée en Corée et au Japon leur sourit. Qualifiés surprise d’une poule comportant le Portugal, la Corée du Sud et la Pologne, ils écartent le Mexique en huitième de finale (2-0), avant de tomber en quarts face aux futurs vice-champions, les Allemands, sur le score de 1-0.

Lors du Mondial 2006, ils réussissent l’exploit de réaliser un nul face à l’Italie, future lauréate. Hélas pour eux, deux défaites face au Ghana et la République Tchèque les renvoient à la maison après la phase de poule.

En 2010 en Afrique du Sud, ils prennent la 1e place de leur groupe devant l’Angleterre, éliminant la Slovénie et l’Algérie. Ils sont battus en 8e par le Ghana, 1-2 après prolongations.

L’édition brésilienne de 2014, les voit sortir à la surprise générale d’un groupe très relevé, composé de l’Allemagne, du Portugal et du Ghana. En 8e de finale, ils croiseront la route des Diables Rouges !

Evolution au Classement Fifa

 

Actuellement 13e du classement FIFA, deux petites rangées derrière la  Belgique, les USA rarement quitté le TOP 30 ces vingt dernières années, leur plus mauvais classement (36e) remontant à juillet 2012. Quant à leur meilleure performance, c’était une 4e place, en avril 2006.

 

Les duels entre la Belgique et les Etats Unis

 

Les Diables Rouges ont croisé la route des Etats-Unis à cinq reprises. Le bilan penche en faveur des belges, avec 4 victoires entre 1995 et 2013, pour une seule défaite qui date de  1930.

La dernière rencontre entre les deux pays s’est déroulée le 29 mai 2013 à Cleveland. Les Diables l’avaient emporté 2-4 grâce à des buts de Marouane Fellaini, Kevin Mirallas et Christian Benteke à deux reprises.

 

Des Diables Rouges en mode Grèce 2004?

Le championnat d’Europe 2004 avait révélé une sacrée surprise: une Grèce peu séduisante mais incroyablement réaliste avait déjoué tous les pronostics, sans jamais bousculer l’enthousiasme.

La Grèce n’a jamais joué un football très séduisant. Grâce à un jeu basé sur une très bonne organisation, ils avaient pris de revers leurs adversaires sur une ou deux occasions… et avancé dans le tournoi à coups de victoires toujours signées avec un seul petit but d’avance…

Pour l’instant les Diables Rouges sont à peu près sur le même schéma. Souhaitons leur la même réussite. Qui sait, les dieux grecs sont peut-être derrière nous.

Corée – Belgique: Les Diables Rouges mentalement très solides

Coree Belgique après match

C’est fait ! Après la victoire conquise face à la République de Corée, la Belgique sort de sa poule avec un 9/9. Le jeu n’aura sans doute pas répondu aux attentes des supporters, mais le résultat, net et sans bavure, est bel et bien là.

 

 

Marc Wilmots nous présente toute l’étendue du noyau belge

 

Comme nous l’avions prévu, le coach a largement remodelé son onze de base. Avec Anthony Vanden Borre, Nicolas Lombaerts, Jan Vertonghen, Moussa Dembélé, Steven Defour, Adnan Januzaj (dont c’est le premier match officiel avec l’équipe belge) et Kevin Mirallas, il n’y avait pas moins de sept changements par rapport au match face à la Russie.

La richesse de ce noyau se démontre aisément. Seuls deux joueurs ont disputé l’intégralité des trois rencontres du groupe H : l’impeccable vétéran Daniel Van Buyten et l’excellent gardien Thibaut Courtois. Parmi les 23, Laurent Ciman est le seul joueur de champs à ne pas encore avoir bénéficié de temps de jeu.

 

 

Un dénouement tardif, habituel pour les Diables Rouges dans cette coupe du Monde…

 

Pour la troisième fois de suite, les Diables font attendre leurs supporters. Jusqu’au but de Vertonghen à la 78e minute, les fans passent à nouveau par toutes les émotions. Le stress atteignant son point culminant juste avant la pause, avec l’exclusion logique de Steven Defour. A dix contre onze durant toute la seconde période, les choses pourraient mal tourner, mais il n’en est rien. Les Diables ne cèdent pas à la panique, réussissant à contenir leur adversaire et à se créer des occasions franches. Au final, on n’aura pas ressenti l’infériorité numérique.

A l’image de ses joueurs, Marc Wilmots fait preuve de beaucoup de sang froid en conservant le même schéma tactique, et en gardant sa confiance envers l’équipe qu’il avait choisi d’aligner. Entré à l’heure de jeu, Divock Origi est à nouveau étincelant. Vivace, inventif et percutant, il est à la base du but de la victoire, servi sur un plateau à un Jan Vertonghen qui n’avait plus qu’à la pousser au fond (ce qui n’est pas toujours évident, Dries Mertens peut en témoigner). Le néo-capitaine rachète ainsi le pénalty concédé lors du premier match face aux Algériens, tandis que le joueur de Lille démontre à nouveau qu’il n’est pas venu au Brésil pour faire du tourisme.

 

 

 

Mental et patience : qualités des grandes équipes

 

Ces trois dernières rencontres ont montré de grandes choses en termes de capacités mentales et physiques, des qualités plus qu’importantes dans un tournoi de ce niveau, où les victoires se forgent au caractère. Elles auront permis aux Diables de tirer leur épingle du jeu en fin de match, et seront à nouveau exploitées dès le tour suivant. La créativité a souvent fait défaut, mais il n’y a que les chiffres qu’on inscrit dans les registres d’histoire, et ceux-ci sont au beau fixe. Si les Belges avaient développé un football créatif et technique, mais sans engranger les points nécessaire à la qualification, l’avis général n’aurait pas été plus favorable..

 

 

Direction les Huitièmes et les USA

 

Ce huitième de finale contre les Etats-Unis ouvre grand la perspective d’une qualification pour les quarts, où nous rencontrerions probablement l’Argentine de Lionel Messi. Nous souhaiterions tout de même ne pas devoir attendre les dix dernières minutes de jeu pour voir les Diables s’imposer… Rappelons qu’à partir de maintenant, toutes les rencontres se jouent à élimination directe, et peuvent durer 120 minutes si la différence n’est pas faite dans le temps réglementaire.

Corée – Belgique : Un nouvel élan pour les Diables Rouges?

Coree Belgique avant match

3e acte brésilien pour l’équipe belge ce soir face à la République de Corée, et déjà le dernier match de la phase de poule. L’aventure prend fin pour la moitié des équipes en lice, mais elle continue pour nos Diables Rouges, depuis la 88e minute du match contre la Russie et ce but de Divock Origi. Ce soir, la seule mauvaise surprise à éviter est un retour de l’Algérie, qui peut encore nous coiffer pour la première place du groupe.

 

 

 

Contre la Corée, les Belges vont probablement afficher un tout autre visage

 

Premièrement: exit la pression et le stress, car même en cas de défaite les Diables seront présents en huitièmes de finale.

Deuxièmement: comme annoncé par Marc Wilmots, le 11 de base est remodelé. Les joueurs qui ont pris une carte jaune (Toby Alderweireld, Axel Witsel, Jan Vertonghen) sont épargnés en vue de la suite du tournoi. Il faut y ajouter les probablse forfaits de Thomas Vermaelen, sorti sur blessure lors de la dernière rencontre, et de Vincent Kompany, laissé au repos. Le calcul est donc simple : au moins 5 joueurs du dernier 11 devraient être substitués. D’autres suspicions vont bon train. Simon Mignolet pourrait bénéficier d’un peu de temps de jeu. Daniel Van Buyten pourrait également être épargné, afin d’être « fit » pour le prochain tour. Dans tous les cas, c’est une tout autre Belgique qui sera alignée ce jeudi soir.

Vu la richesse du noyau, les substituts sont tout trouvés : Anthony Vanden Borre, Steven Defour et Nicolas Lombaerts seront de ceux qui fouleront la pelouse au coup d’envoi. Si ThomasVermaelen n’est pas rétabli, Laurent Ciman pourrait s’ajouter à la liste.

 

 

 

Mon avis sur le match Belgique – République de Corée

 

Les remplaçant montent sur le terrain avec la ferme intention de bousculer la hiérarchie, et prouver au coach qu’ils méritent leur place pour le prochain match. Quelque chose me dit que les petits Belges vont afficher leur vrai visage ce jeudi soir. Cette combativité qu’on avait pu apprécier durant les qualifications. Attention tout de même car la Corée qui peut encore se qualifier si elle remporte la victoire, aura envie de bien faire. Par intermittence, cette équipe a montré de très bonnes choses contre l’Algérie.

Depuis le début du tournoi, les Diables Rouges ont toujours déjoué mes pronostics. Mais à nouveau, je prédis un gros score en faveur des belges: 1 – 3. Bien que le prono raisonnable en fonction des résultats précédents serait de 0 – 1 pour les Belges.

 

 

L’avis de Damien pour ce match

 

Depuis deux matchs, c’est le banc qui fait la différence. Ce soir, c’est la moitié du banc qui sera sur le terrain. Alors que peut-il nous arriver ? Ajoutons à cela le manque d’enjeu de cette rencontre, soit le meilleur des facteurs pour laisser au vestiaire la peur de mal faire, et le fait que les Coréens ouvriront des espaces car ils doivent jouer pour la victoire. Tous les ingrédients sont réunis pour que la Belgique retrouve son football chatoyant, cette petite étincelle de magie, qui feront taire les sceptiques une bonne fois pour toute. Les Diables feront toutefois attention à ne pas dévoiler tous leurs atouts avant la suite du tournoi. Conclusion : je pronostique un bon 0 – 2 pour les Belges.

Belgique 1 – 0 Russie, direction les huitièmes pour les Diables Rouges

Belgique Russie apres match

Le bilan comptable est au beau fixe pour les Diables Rouges.  Deux victoires en autant de rencontres, auxquelles vient s’ajouter une qualification pour les huitièmes de finale. Mais pour beaucoup d’observateurs, au-delà de ce résultat de 1-0, le match face aux Russes était loin d’être parfait…

 

La Belgique pourtant peu bousculée par la Russie

 

Beaucoup se demandaient comment les Diables allaient gérer cette rencontre face à une équipe russe que l’on craignait à juste titre. D’autant qu’ils nous devaient une revanche, après leurs septante minutes de disette mardi à Belo Horizonte.

Au coup d’envoi, les Diables rassurent leurs supporters, en prenant le jeu en main.  Exactement vingt minutes. Car au fur et à mesure que le chrono tourne, la physionomie de la rencontre s’inverse. Les Russes se montrent de plus en plus dangereux, frappant à la porte du grand rectangle mais, heureusement pour nous, sans davantage d’éclat. Si l’on peut louer leur organisation défensive, reconnaissons que cette Russie-là n’est pas la plus conquérante que l’histoire ait connu : pressing peu élevé, tempo lent en possession de balle, pour très peu d’occasions franches. Seul réel coup de froid, une tête à bout portant de Kokorin qui file du bon côté du poteau, en fin de première mi-temps.

La seconde sera du même acabit. Une lueur vient toutefois éclairer la rencontre, en la personne de Divock Origi. Le néophyte dégage une envie dont certains de ses partenaires pourraient s’inspirer. Il tente des choses, en rate certaines, mais en réussit d’autres, comme le but de la victoire à la 88e minute. On pourrait penser qu’il n’a eu qu’à la mettre au fond… mais en décortiquant la phase, on se rend compte que le Lillois a très bien joué le coup. Entouré par deux défenseurs russes, il prévoit avant tout le monde le centre en retrait d’Hazard, et stoppe net sa course, alors que ses gardes du corps continuent de reculer. Une seconde plus tard, ceux-ci sont aux fraises, et la balle, dans le plafond de la cage.

 

Les Diables Rouges en dessous de leur niveau

 

Restons un moment les pieds sur terre ; la comparaison peut en choquer certains, mais ce dimanche, on croyait revivre un soir de match amical sous René Vandereycken… Le résultat  positif ne doit pas nous aveugler : la manière laisse souvent à désirer.

Quelques motifs de cette déception:

  • Un jeu statique, pas assez porté vers l’avant
  • Les milieux de terrain n’ont pas assez emballé la partie
  • Peu d’appels de balle des attaquants entre les lignes russes
  • Trop de hors-jeux sifflés contre ces mêmes attaquants.

Exemples de cette fébrilité, Romelu Lukaku et Marouane Fellaini. Le premier a touché peu de ballons, et n’a tiré au but qu’une seule fois. Le second, irréprochable lors de son entrée au jeu contre l’Algérie, a perdu un bon nombre de duels de la tête, ce dont il n’est pas coutumier.

 

Les notes positives du match

 

Les grandes nations sont connues pour s’imposer même lorsqu’elles ne font pas un bon match. Et parallèlement, les équipes qui débutent leur tournoi en explosant leurs adversaires vont rarement jusqu’au bout. Pour la Belgique, le banc est à nouveau à l’origine de ce petit plus qui a pu faire basculer la rencontre. Outre Origi, Mirallas est très bien monté, et il aurait pu marquer un but sur coup franc si son tir surprenant n’avait pas heurté le montant d’Akinfeev.

Dans le onze de base, Dries Mertens a su tirer son épingle du jeu en première période, prenant les Russes à défaut via ses accélérations. On l’a moins vu en seconde mi-temps.

Globalement, les dix dernières minutes de la rencontre furent délicieuses. On a retrouvé des Diables conquérants, capables de bousculer n’importe qui. Ils ont montré lors de cette fin de match que lorsqu’ils décident de prendre la rencontre à leur compte, il n’y a pas grand monde qui puisse les arrêter.

 

Nos Diables Rouges doivent se ressaisir pour la suite de la compétition

 

Il fallait une victoire pour se qualifier, et ils l’ont obtenue, bravo au passage. Mais au tour suivant, il faudra incontestablement hausser le niveau de jeu. L’adversaire y sera fort logiquement plus coriace que ceux affrontés jusqu’ici.

Eden Hazard diaboliquement décisif

Eden Hazard est incontestablement le Diable Rouge le plus attendu par tous les fans, média et amateurs de « football champagne ».

Après 2 matchs dans cette coupe du monde brésilienne, Eden ne nous a pas encore vraiment transporté au paradis… Mais plus discret que d’habitude, il n’en a pas moins été décisif, en signant un assist dans chaque rencontre. C’est lui qui a offert le but victorieux à Dries Mertens contre l’Algérie, et celui de la qualification pour les huitièmes de finale à Divock Origi, les deux fois sur un plateau d’argent.

Que demander de plus pour un milieu de terrain qu’un rendement d’une passe décisive par match? Surtout quand celles-ci permettent à son équipe de s’imposer. La cerise sur le gâteau noir-jaune-rouge serait un petit goal.

Belgique – Russie : Quel visage afficheront nos Diables Rouges ?

Belgique Russie avant match

Les Diables Rouges cuvée « Château Marc Wilmots 2014″ ont déjà disputé leurs premières 90 minutes dans cette coupe du Monde de la Fifa. Place maintenant au deuxième match.

Cette rencontre va-t-elle encore se placer sous l’égide du stress, de la pression et du suspens comme celle qui a fait battre nos cœurs face à l’Algérie? Ou bien au contraire, allons-nous cette fois assister à un match serein de nos Diables Rouges? Nous allons tenter de vous donner des pistes de réponse.

Ce deuxième match peut être crucial pour les Diables Rouges, car en cas de victoire, ils seront assurés de disputer les huitièmes de finale, quoi qu’il advienne de l’autre match opposant l’Algérie à la Corée du Sud. Ce qui constitue déjà une petite performance, au vu de ceux qui en sont d’ores et déjà privés (Espagne, Angleterre) ou qui le seront sous peu (Uruguay ou Italie).

Un huitième de finale où les Belges rencontreraient l’un des deux sortants du groupe G. Et à ce titre, terminer premier ne serait pas un luxe… car le risque existe de revivre le scénario de la World Cup de 1994 : deux premières victoires, la première place du groupe qui nous tend les bras, mais une malencontreuse défaite pour terminer les poules réoriente notre parcours vers une redoutable Allemagne. Inutile de vous rappeler la suite … Il est dont déjà important de vaincre cette équipe russe que nous vous présentions dans notre précédent article « Les diables à l’assaut des montagnes russes« .

A nouveau, la question que nous nous posons tous concerne la formation que Marc Wilmots va coucher sur le papier. Une curiosité bien légitime, et renforcée par le fait que le coach national nous a  habitué à sortir sa petite surprise de son chapeau ! Mardi dernier, il nous présentait le triangle Moussa DembéléKévin De BruyneNacer Chadli, une association rarement observée au départ d’un match (avec le recul, on se demande moins pourquoi). Pour remonter plus loin, tout le monde a encore en mémoire la titularisation inattendue de Steven Defour contre l’Ecosse à Glasgow, cette fois avec plus de succès (le joueur de Porto avait ouvert le score).

En guise de tour de passe-passe, se pourrait-il que Wilmots tente un 11 de base sans Romelu Lukaku,  au vu de sa contre-performance face à l’Algérie ?  Ou décider d’aligner d’entrée de jeu Marouane Fellaini, étincelant lors de son entrée en jeu ? Plusieurs changements sont envisageables parmi les 10 joueurs de champs. Avec un noyau aussi riche, les possibilités sont nombreuses.

 

 

Mon avis pour le match des Diables contre la Russie

 

Après la boulette d’Akinfeev qui a donné un point aux Coréens, l’équipe russe est déjà dos au mur.  Une défaite face aux Belges n’est pas envisageable. Elle ne peut pas se permettre de tergiverser, au risque de voir la qualification pour les huitièmes lui passer sous le nez. La Russie se doit donc de prendre le match en main. Ce qui va nous ouvrir l’espace pour placer des contre-attaques tranchantes. Côté feuille de match, mon idée de départ était que Daniel Van Buyten cèderait sa place pour ce match étant donné le profil plus rapide  des joueurs offensifs russes, mais le possible forfait de Vincent Kompany vient changer la donne… Avec également une titularisation pour Dries Mertens qui pour moi se rend de plus en plus incontournable  au vu de ses brillantes entrées au jeu. Mon avis est que ce sera un match très ouvert avec beaucoup de buts, dans le style du match amical que nous avions disputé contre les Pays-Bas en août 2012 (victoire 4-2 des Diables).

Mon pronostic : 3-2 pour les Diables Rouges (avec des buts de Dries Mertens, Romelu Lukaku et Eden Hazard)

 

L’avis de Damien pour ce match

 

Avant le match de l’Algérie, j’avais dit que les Diables éprouveraient les pires difficultés s’ils n’entraient pas directement dans le match – je dis aussi beaucoup de conneries, mais celles-là d’ordinaire je ne reviens  pas dessus. Il n’en sera pas autrement face à ce nouvel adversaire, pour qui une victoire est presque déjà indispensable. L’expérience penche en leur faveur, et qualitativement, nous ne sommes pas si supérieurs qu’il y paraît. Leurs attaquants de haut niveau pourraient mettre à mal une défense belge qui fait trop souvent preuve de fébrilité ces derniers temps.  Mais la même remarque se pose pour nous…

Au niveau de la composition, je n’imagine pas Dries Mertens quitter le banc avant le cours du match, car c’est dans ces moments qu’il est le plus décisif. Je pense que Wilmots reconduira la même défense et la même ligne d’attaque ; seul l’entrejeu subira des modifications - je ne vois comment Fellaini ne pourrait pas remplacer Chadli dès le coup d’envoi.

Pour ce qui est du résultat … ce sera soit 0-1 soit 3-1… mais en tant que bon supporter, je penche sans hésiter pour la seconde hypothèse.

 

Bon match à tous, à bientôt

Les Diables à l’assaut des montagnes russes

Equipe de russie notre adversaire

Souvent outsider, rarement favorite, l’équipe de Russie nous a par le passé déjà réservé quelques surprises. Nous vous taillons le portrait de ces mercenaires au regard froid, visage dur et profil de guerrier, dont une des forces principales est l’esprit d’équipe. 

 

Que devons-nous savoir sur l’équipe de Russie?

 

Au classement Fifa, cette équipe figure actuellement à une plus qu’honorable 19e place. Leur meilleur classement historique est une 5e place, en 1995. Depuis lors, ils ont intégré le top 10 à deux reprises : en 2008 (9ième) et 2012 (9ième)

Leur plus grande victoire: 7-0, face à Saint-Marin (7 juin 1995)
Leur plus grande défaite: 1-7, face au Portugal (13 octobre 2004)

Point de vue cosmétique, la Russie évolue en rouge depuis 2008, après avoir longtemps évolué en blanc.

Alternant le bon et le moins bon, ils sont tout de même souvent présents dans les phases finales de tournois majeurs. Leur plus grand fait d’armes de ces dernières années reste une demi-finale atteinte lors de l’euro 2008, et perdue contre l’Espagne, futur vainqueur du tournoi. Auparavant, ils avaient battu la Grèce, la Suède et les archi-favoris de l’épreuve : les Pays-Bas.

 

D’où viennent-ils, ces joueurs russes?

 

La Russie fait partie de ces sélections où 100% des joueurs proviennent du championnat local, l’actuelle Ligue SOGAZ, où depuis quelques années, la tradition du football fait place à un alléchant business que les grandes fortunes tentent aujourd’hui d’exporter hors de leurs frontières – Chelsea et Monaco, pour ne citer que ces équipes-là. Le fait qu’aucun joueur de la sélection n’évolue dans une grande compétition peut être considéré comme une lacune, même si les clubs russes sont souvent présents sur la scène européenne. Ainsi, le CSKA Moscou (2005) et le Zenit St Petersbourg (2008) ont à leur tour remporté l’Europa League.

Les plus gros fournisseurs de la sélection russe sont le Dynamo Moscou (6 joueurs), le CSKA Moscou (5 joueurs) et le Zenit St Petersbourg (5 joueurs).

 

Le renouveau de la Russie avec Fabio Capello

 

Grande Fabio n’est pas le premier coach d’expérience internationale à poser ses valises en bord de Moskva. Il s’agit d’un poste qui ne peut se refuser, tel que l’expliquait son prédécesseur Dick Advocaat qui à son époque, avait quitté ses fonctions à l’UB pour relever ce formidable défi sportif (et accessoirement, multiplier son salaire par dix). Suite au cuisant échec du vénal batave (une sortie au 1e tour de l’Euro 2012, dans un groupe A qui n’avait rien de terrifiant), le maître Capello prenait la relève, avec l’intention de remodeler complètement cette équipe et la rendre enfin compétitive. Exit donc certains cadres, parmi lesquels la désormais ex-star Andreï Archavine, capitaine aux 75 sélections. Ainsi, du onze qui avait affronté la Belgique en novembre 2010 (victoire des Diables 0-2, merci encore Romelu), il ne reste aujourd’hui que quatre survivants (Igor Akinfeev, Sergey Ignashevich, Vasily Berezucky, Yriy Zhirkov) 

Les résultats n’ont pas attendu pour suivre : sous la coupe de Capello, la Russie n’a connu que 2 défaites en 17 matchs, pour 10 victoire et 5 matchs nuls. Elle s’est même offert le luxe de terminer en tête de son groupe de qualification, devant le Portugal de Cristiano Ronaldo.

Les « tsars » ou les stars Russes, pour la majorité vieillissantes:

Igor Akinfeev (gardien, 28 ans, 70 sélections)

Clubman indéboulonnable du CSKA Moscou et titulaire indiscutable en sélection, il a tout de même pris 52 buts sur 70 matchs, sans parler des deux points précieux, récemment perdus face à la Corée du Sud…

Sergeï Ignashevich (défenseur, 34 ans, 98 sélections)

Le second joueur le plus capé derrière le mythique Viktor Onopko vit sans doute son dernier grand tournoi, et souhaiterait compléter son armoire à trophées, qui compte déjà une Europa League et titres de champions de Russie.

Vasili Berezutski (défenseur, 31 ans, 79 sélections) 

Grand défenseur à tendance offensive, même s’il n’a marqué que 2 buts durant sa carrière internationale. Un vieux briscard rusé, ou un fameux morceau sur la route de nos attaquants.

Yuri Zhirkov (ailier gauche, 30 ans, 62 sélections)

L’un des grands artisans des derniers succès de la Russie, transféré à Chelsea après l’Euro 2008, puis revenu au pays. Même si ses plus beaux jours sont derrière lui, il reste un maillon essentiel du dispositif russe.

Aleksandr Kerzhakov (attaquant, 31 ans, 82 sélections)

Meilleur buteur en activité de la sélection russe (26 buts), il a joué toutes les rencontres de la phase de qualification. Lors des derniers matchs amicaux, il n’a par contre disputé que 3 mi-temps. Contre la Corée du Sud, il parvient à débloquer le marquoir, à peine 3 minutes après son entrée au jeu. C’est un adversaire redoutable, dont on peut supposer qu’il sera titulaire face aux Diables Rouges.

Alan Dzagoev (attaquant, 24 ans, 34 sélections)

Attaquant redoutable, auteur de 8 buts sous la vareuse russe, dont 3 lors du dernier Euro. Il ne semble toutefois pas bénéficier de l’entière confiance de son coach, qui l’a très peu utilisé depuis deux ans. Son jeune âge et sa déjà riche expérience des grands rendez-vous en font néanmoins un joueur à surveiller de très près.

Aleksandr Kokorin (attaquant, 23 ans, 23 sélections)

Valeur montante du football russe, il a planté 10 buts en 22 apparitions cette saison en championnat. Ses stats en équipe nationale (5 buts lors des 9 derniers matchs) en font l’un des joueurs les plus prolifiques du noyau. Nul doute qu’en cas de bonne coupe du monde, son nom figurera sur les tablettes de grands clubs européens.

 

Duels entre la Belgique et la Russie:

 

C’est la 4e fois que les deux pays se retrouvent en Coupe du Monde. En son temps, c’est l’Union Soviétique qui avait battu les diables lors du Mundial 1982 (1-0), avant 4 ans plus tard de perdre 4-3  après prolongation, au stade des huitièmes de finale – oui, c’est « le » fameux match avec le but de Stéphane Demooooooooool. Seize ans plus tard, les Diables retrouvaient sur leur route une Russie territorialement réduite, qu’ils éliminèrent cette fois en phase de poule (3-2, buts de Walem, Sonck et Wilmots). Il est fort à parier que ce dimanche, les Russes voudront revenir à 2-2 !

Plus globalement, à travers les époques et les transitions politico-sociales, 8 rencontres ont opposé Belges et Russes. Les  statistiques sont assez équilibrées, entre 3 victoires belges, 4 succès russes 1 nul.

2010 :   Russie 0 – 2 Belgique    (Amical)
2002 :   Belgique 3 – 2 Russie (Coupe du Monde)
1996 :   Belgique 0 – 0 Russie    (Amical)
1986 :   Belgique 4 – 3 URSS  (Coupe du Monde)
1982 :   Belgique 0 – 1 URSS  (Coupe du Monde)
1970 :   Russie 4 – 1 Belgique   (Coupe du Monde)
1968 :   URSS 1 – 0 Belgique   (Amical)
1966 :   Belgique 0 – 1 URSS
    (Amical) 

 

le 11 face à la Corée du Sud (1-1)

 

Akinfeev –

Eshchenko, Ignashevich, Berezutski, Kombarov –  

Glushakov, Samedov, Faizulin, Zhirkov, Shatov

Kokorin

Le joueur clef de ce match côté russe : Kerzhakov, qui entre au jeu à la 71e et marque à la 74e.

 

Conclusion : pourquoi les Diables vont gagner ce match

 

Notre dernière défaite face aux Russes date de 1982, ce qui est plutôt encourageant.

En y regardent de près, le secteur défensif soviétique n’a guère évolué depuis la victoire belge de 2010 et les deux premiers buts de Romelu Lukaku sous le maillot des Diables.

La confiance est de notre côté, suite à notre première victoire dans ce tournoi, tandis qu’ils ont concédé le nul dans les dernières minutes face aux Coréens.

Enfin, contrairement à notre premier adversaire, la Russie n’est pas nation à fermer le jeu et à bâtir une forteresse devant son but. S’ils ne tentent pas de faire le jeu, ils évolueront de façon moins défensive, ce qui pourra créer quelques espaces.

Kompany blessé..? Quel Diable pourrait prendre sa place?

La rumeur court depuis ce matin concernant le possible forfait de Vincent Kompany pour le match de dimanche contre la Russie.

Les remplaçants les plus probables sont: Thomas Vermaelen et Nicolas Lombaerts avec une préférence pour le joueur d’Arsenal qui a plus souvent évolué comme titulaire à ce poste. Néanmoins Nicolas Lombaerts connait les attaquants russes et pourrait constituer une très bonne solution.

Il existe aussi des solutions plus tirées par les cheveux:
La première: faire glisser Jan Vertonghen dans l’axe avec Big Dan et faire jouer Nicolas Lombaerts à gauche où il a déjà évolué.
La deuxième: faire glisser Toby Alderweireld dans l’axe et de faire jouer Anthony Vanden Borre à droite…

Belgique – Algérie : D Day pour les Diables Rouges

Belgique Algerie avant match

Nous y sommes ! A quelques heures du retour officiel de nos Diables en coupe du monde, après (répétons-le une dernière fois) 12 ans d’absence, c’est tout le pays qui retient son souffle. Une nouvelle fois, sport et patriotisme vont faire vibrer les 4 coins de notre petite Belgique. A l’heure où il éprouve toutes les peines du monde à former une coalition gouvernementale, Bart de Wever s’inspirera peut-être de la cohésion nationale qui nous réunira tous derrière les Diables, à 18h. Que ce soit devant son petit écran, l’écran géant de sa ville, ou dans son bar favori, chaque supporter et supportrice aura revêtu sa tenue parfaite du supporter; noir jaune et (surtout) rouge, telles seront les couleurs en vogue cette soirée.

 

Mon avis sur le match de ce soir

 

Vahid Halilhodzic l’a dit, il a étudié chaque diable et à préparé son plan « Anti Belgique ». Il faudra donc s’attendre à un match difficile, comme à l’accoutumée, face à une équipe qui risque de défendre en nombre… La pression ne sera pas du côté de l’Algérie, qui n’a rien à perdre et pour qui le match nul serait déjà une victoire. Mais nous avons aussi la qualité, qui très probablement, fera sauter le verrou et ouvrira le match.
C’est bien légitime d’espérer une victoire, et pourquoi pas sur un score fleuve, pour respecter les stats impressionnantes de ce début de coupe du monde – déjà 41 buts en 14 matchs (2,9 buts par match) et seulement un seul nul blanc.
Mais l’important, c’est que nos Diables nous offrent la victoire que tout le pays attend.

Mon pronostic pour ce soir 2-1

 

L’avis de Damien

 

On compare souvent l’équipe actuelle avec celle de 1986, pourtant il existe une énorme différence : à l’époque, personne ne nous attendait. En revanche, les Diables d’aujourd’hui doivent assumer un statut d’outsider qui renforce la motivation adverse, alors que l’expérience à ce niveau leur fait cruellement défaut. L’Algérie n’est pas le petit poucet dont beaucoup ont parlé ; vu la qualité intrinsèque de leur groupe, leurs chances d’atteindre le second tour sont réelles. Les Diables ont toutes les cartes en main pour remporter la partie, mais pour moi celle-ci se jouera dans les premières minutes. Si nos hommes tardent à entrer dans le match, ils éprouveront les pires difficultés à contrer des Algériens décomplexés et surmotivés, qui sauteront sur chaque ouverture, aussi infime soit-elle.

Thibaut Courtois en a vu d’autres, et je prévois une (courte) victoire belge sur le score de 1-0.

 

Bon match à tous

Les compositions du match à huis clos des Diables Rouges au Brésil

Entrainement à huis clos

Jeudi matin, les Diables Rouges ont disputé un match d’entrainement à huis clos à Mogi das Cruzes, leur camp d’entrainement.

Rien n’a filtré de cette joute amicale, hormis une vidéo publiée sur la page Facebook officielle des diables, montrant l’arbitrage de ce match par Frank De Bleeckere.
Spécialement pour vous, nous avons décortiqué cette vidéo et nous avons tenté d’en induire les probables compositions du match de mardi*:

 

Les Diables Rouges qui ont évolué en rouge

 

Gardien:
Thibaut Courtois
Défenseurs:
Thomas Vermaelen, Toby Alderweireld, Vincent Kompany, Laurent Ciman
Milieux:
Steven Defour, Marouane Fellaini, Adnan Januzaj, Eden Hazard, Nacer Chadli
Attaquant:
Romelu Lukaku

 

Les Diables Rouges qui ont évolué en vareuse jaune

 

Gardien:
Simon Mignolet (Pas vu dans la vidéo)
Défenseurs:
Jan Vertonghen (Pas vu dans la vidéo), Daniel Van Buyten (Pas vu dans la vidéo), Nicolas Lombaerts, Anthony Vanden borre
Milieux:
Axel Witsel, Moussa Dembele, Kevin De bruyne, Dries Mertens, Kevin Mirallas (probabilité d’identification 50%)
Attaquant:
Divock Origi

 

Les enseignements de ces deux compositions

 

Deux compositions qui soulèvent pas mal d’interrogations:

  • Le groupe de joueurs qui a évolué en rouge comporte 5 titulaires réguliers: Romelu Lukaku, Thibaut Courtois, Vincent Kompany, Toby Alderweireld et Eden Hazard, mais aussi une défense très expérimentale
  • Le groupe des joueurs qui a évolué en jaune comporte seulement 3 titulaires réguliers: Axel Witsel, Daniel Van Buyten et Jan Vertonghen
  • Il ne semble donc pas y avoir une équipe A (titulaires) et une équipe B (remplaçants) ou alors il y aurait de grosses surprises. Néanmoins la composition rouge reste la plus probable, car Thibaut Courtois et Romelu Lukaku semblent indéboulonnables. Mais le milieu de cette équipe réserve plus de changements que d’habitude…
  • Deux défenses inédites… Avec des paires axiales supposées Van Buyten – Lombaerts et Kompany – Alderweireld
  • Marc Wilmots aurait-il profité de ce match pour tenter des solutions de secours en défense ?
  • D’un côté, un entrejeu plus défensif et puissant avec Defour et Fellaini en récupérateurs ;
  • De l’autre côté, un entrejeu plus technique avec notamment Axel Witsel, Moussa Dembele, Kevin De bruyne, et Dries Mertens
  • L’entrejeu de l’équipe jaune tient davantage du onze de base, hormis qu’Eden Hazard en est absent… serait-ce possible?

Moussa Dembele titulaire au Brésil?

Moussa Dembele ne s’est pas encore rendu incontournable dans le 11 de base des Diables Rouges. Il est vrai qu’il est (très) difficile de faire sa place dans le milieu de terrain de l’équipe nationale belge, la concurrence y est très rude.
Mais les signaux sont au vert pour Moussa Dembele; lors des deux derniers matchs en Suède puis face à la Tunisie, il a enchainé deux titularisations et engrangé 180 minutes de jeu.

Il va donc peut-être s’installer définitivement comme titulaire pour la coupe du monde au Brésil…

A suivre donc.

Romelu Lukaku est prêt pour le Brésil

Souvent critiqué, Romelu Lukaku a réalisé une période de préparation parfaite avec les Diables Rouges… Avec une grande réussite à la clef: un triplé contre le Luxembourg et un but contre la Suède.

Il avait également marqué lors de ses deux dernières rencontres avec Everton. Soit 6 buts lors de ses 5 derniers matchs.

De quoi envisager le meilleur pour notre attaquant.

Seul petit bémol, contre la Tunisie Romelu est sorti après un choc à priori sans gravité à la cheville.

Belgique – Luxembourg: dans les crampons d’Adnan Januzaj et Divock Origi

Adnan Januzaj - Divock Origi

© goal Getty Images et dailymail EPA (retouche photo Antonin Kaminski)

Quoi de mieux que ce match amical contre le Luxembourg (victoire 5-1 de nos chers Diables Rouges), pour tester les deux « petits » nouveaux de la sélection ? Présents parmi le groupe qui était en stage à Genk depuis quelques jours, Divock Origi et Adnan Januzaj semblent déjà bien acclimatés. Le contexte dans lequel ils ont obtenu leur premier cap était plus que favorable.

 

Adnan Januzaj

Le joueur de Manchester United est le premier des deux néophytes à fouler le terrain. Remplaçant Eden Hazard dès la reprise, il se met tout de suite en action, se rendant disponible pour ses coéquipiers, touchant un grand nombre de ballons. Il n’hésite pas à tenter rapidement sa chance au but, preuve que son jeune âge ne l’empêche pas de prendre ses responsabilités.

Distillant sa technique avec une déconcertante nonchalance, il multiplie les phases de beau jeu. On note dans l’ordre : un super centre adressé sur la tête d’un coéquipier, un éclair de génie lorsqu’il se défait sans difficulté de 3 défenseurs adverses dans 2 mètres carrés, ou un coup du foulard digne de Cristiano Ronaldo. Visiblement très à l’aise, il fait de bons choix offensifs, et trouve souvent les espaces devant lui.

Tout de même, cet étalage de qualité est trop flagrant que pour ne pas être volontaire … et cela lui vaut quelques pertes de balle, ou actions avortées, alors que d’autres solutions plus faciles se présentent à lui. Dans un tel match, ça passe, mais cela ne pardonnera sans doute pas, face à des équipes de plus gros calibre.

On aura donc vu Adnan Januzaj très décontracté, et pas du tout intimidé par sa première sélection. Quoi de plus normal, le gaillard joue tout de même aux côtés de grandes stars à Manchester United, dans un stade de 75.000 places… comme il aime à le répéter.

Ce qu’on a vu de lui ce lundi soir, en résumé:

+ Très à l’aise techniquement, surtout dans les petits espaces
+ Très bonne qualité de passe, longue et courte
+ contrôle de balle très précis
+ Se rend très disponible; est sans cesse en mouvement
+ Effectue de bons choix offensifs

- Un peu trop entreprenant; il fait parfois le geste technique « de trop »
- Quelques mauvais choix défensifs; il faudra qu’il soit plus rigoureux

 

Divock Origi

Entré en jeu à la 61e minute, Divock Origi remplace Romelu Lukaku, qui vient marquer 3 buts pour les Diables Rouges. Le Lillois a donc fort à faire s’il veut afficher le niveau du titulaire en puissance qu’il vient de remplacer.

Son entrée n’est pas aussi étincelante que celle de Januzaj. Dans ses premières minutes, il touche peu voir quasiment pas de ballons. Avec un score de 3-1, les Belges se contentent principalement de faire tourner la balle. Dans cette configuration, Origi s’efforce d’exercer le pressing sur les défenseurs, et de créer des espaces en les attirant sur lui.

Sa phase clef arrive à la 89e minute, lorsqu’il effectue une percée en puissance dans la défense luxembourgeoise et provoque un pénalty. Il avouera après le match avoir voulu le tirer, mais loin d’être déçu, il sera ravi de la transformation par Kevin De Bruyne.

Ce qu’on a vu de lui ce soir en résumé:

+ Balle au pied, il joue plus en finesse que Lukaku
+ Bonne capacité à percer une défense lorsqu’il accélère face au but

 

Pour conclure

Adnan Januzaj et Divock Origi, sont bel et bien deux talents brut, avec une marge de progression énorme. De surcroit, ils évoluent avec une facilité déconcertante, sans doute grâce à leur expérience dans des clubs d’envergure (respectivement Manchester United et Lille). Il y a encore quelques années, les diables de moins de 21 ans, qui connaissaient la joie d’une sélection rapide, ne faisaient pas encore partie de grand clubs.

Ne nous enflammons toutefois pas, car nombreux sont ces Diables Rouges qui ont connu la sélection fort tôt dans leur carrière, et qui se sont ensuite perdus en chemin.

Laissons-les donc grandir, et gagner du gallon match après match. Une chose est certaine : avec le staff actuel, ils sont entre de bonnes mains.

Qui est ce Diable de Divock Origi?

Divock Origi

© LOSC (retouche photo Antonin Kaminski)

Divock Origi ce nom ne vous évoque peut-être pas grand chose et pourtant il sera du voyage au Brésil. C’est pourquoi nous allons vous présenter le jeune attaquant des Diables Rouges.

Le magicien Willy nous a sorti sa botte secrète lors de l’annonce des Diables Rouges qui partiront pour le Brésil. Là où beaucoup attendaient Michy Batshuayi, c’est finalement Divock Origi qui est sorti du chapeau du tacticien belge. A part en France, et plus particulièrement à Lille où le gaillard fait son trou depuis 2013, personne ne s’est trop attardé à suivre le néo Diables Rouge.

Contrairement à son papa Mike Origi qui a représenté le Kenya à de nombreuses reprises durant sa carrière, Divock lui dès le départ opté pour la Belgique.

 

 

Ce jeune Diable Rouge, Divock Origi 

 

• né le 18 avril 1995 à Ostende

• il possède la double nationalité kenyane et belge.

• il mesure 1m85

• il joue de préférence comme avant centre mais peut être utilisé sur l’aile (quelques fois aligné à gauche à Lille)

 

 

Son parcours en équipe de jeune pour la Belgique

 

Divock Origi a fait tout son écolage en équipe nationale belge. Ainsi, il est régulièrement appelé depuis les U15, et totalise 32 matchs avec 11 buts à la clef.

Son fait le plus marquant en équipe de jeune: 10 buts marqués en U19

 

 

Découverte de la ligue 1 lors de la saison 2012-2013

 

Après avoir fait tout son écolage à Genk, à l’époque le club de son papa, il traverse la frontière française pour rejoindre Lille, et tenter de suivre les traces d’Eden Hazard.

Après 11 matchs avec l’équipe B de Lille en CFA, Divock Origi va rapidement découvrir la Ligue 1. Entre février et mai 2013, il prend place sur le banc de plus en plus souvent. Il monte dix fois au jeu pour un total de 161 minutes, soit une moyenne de 16minutes par match. Pas si mal que ça pour un joueur âgé de seulement 18 ans. Ce faible temps de jeu n’empêche pas les médias français de le qualifier de révélation. Il faut dire que Divock s’était fait remarquer dès ses premiers pas en Ligue 1. Monté au jeu face à Troyes, il ne lui faut que six minutes pour égaliser, et permettre à son équipe de repartir avec le match nul.

 

 

Deuxième saison en ligue 1 

 

Bis repetita pour la saison 2013-2014. Pour son premier match de la saison, Origi marque son deuxième but, avec à la clef une victoire 1 – 0 contre Lorient. D’abord cantonné au rôle de joker de luxe, il est titularisé à de nombreuses reprises en deuxième partie de saison. Au tomber de rideau, il totalise 1.272 minutes de jeu en 29 matchs de championnat, au cours desquels il aura marqué cinq fois. Il dispute également 4 matchs de coupe de France, avec 1 but et 1 passe décisive au compteur.

 

 

Ses principales qualités 

 

Vitesse, puissance, envie et agilité sont les principales qualités du buteur. En dehors du terrain, il affiche un excellent tempérament. Capable de renverser une défense en fin de match, il s’affirme de plus en plus, et demeure un excellent espoir pour notre football.

 

 

Ils ont notamment dit de lui

 

René Girard entraineur de Lille « C’est un pur-sang qui est encore brut de brut. Il dégage une puissance et une agilité énormes devant le but »

Benoît Pedretti coéquipier à Lille « Divock nous a apporté son envie et s’est montré décisif »

• Salomon Kalou  coéquipier à Lille le compare à Patrick Kluivert (attaquant néerlandais qui a marqué 245 buts durant sa carrière pro), ce qui est plus que flatteur !

 

 

Son rôle à la coupe du monde 2014 au Brésil 

 

Personne n’ignore qu’avant tout, Origi doit sa sélection à la blessure de Christian Benteke. Son jeune âge, son manque d’expérience au niveau international, font de lui un pari pour l’avenir. En effet, sa courbe de progression garde une marge importante pour les années futures. Malgré tout, les candidats au poste ne manquaient pas. Son profil d’attaquant efficace, semblable à celui de l’infortuné Villan, ainsi que son exemplaire mentalité, auront certainement penché dans la balance.

On peut raisonnablement penser qu’à moins d’une succession de blessures ou de suspensions, il ne faut pas s’attendre à voir Origi débuter une rencontre au Brésil. Il possède cependant les ressources nécessaires pour entrer en cours de jeu et faire mouche. Pour lui, sa sélection est déjà un grand moment. Tout le reste ne sera que pur bonus

Néanmoins  il pourrait sans doute engranger pas mal de temps de jeu, et en cas de mutisme de Romelu Lukaku il pourrait prétendre à une place de titulaire vu le nombre réduit de réel attaquant de pointe dans la sélection.

 

 

Ses déclarations au lendemain de sa première sélection avec les Diables Rouges

 

« Je suis très content et fier de pouvoir représenter mon pays lors de cette Coupe du Monde. C’est un rêve qui s’accomplit et je suis vraiment heureux. Je ne peux pas dire que je m’y attendais, même si je n’ignorais pas que j’étais suivi et qu’il existait une possibilité pour que je sois choisi. Mais voilà, on ne peut jamais savoir. Lors des sélections, il y a toujours des surprises… Sincèrement, c’est un vrai bonheur de figurer dans cette liste. » 

« La Belgique est pour moi une évidence, jamais je n’ai pensé jouer pour d’autres couleurs nationales. La Belgique, c’est ma maison. »

 

Valeur marchande

 

La valeur marchande de Divock ne fait que grimper depuis son arrivée à Lille, en juillet 2010. Elle est passée de 250.000 euros au début 2013 à 750.000 à la fin de la saison 2012-2013 pour être maintenant évalué à 1.000.000.

Nul doute que sa valeur augmentera certainement encore et que sa sélection parmi les Diables Rouges va mettre un gros coup de projecteur sur la perle de Lille. Il sera désormais suivi par beaucoup d’observateurs et clubs internationaux.

Adnan Januzaj le Red devil a choisi les Diables Rouges

Adnan Januzaj à choisi la Belgique

© DHnet (retouche photo Antonin Kaminski)

 

C’est par un tweet, publié par le coach national himself, que se termine le feuilleton autour de la nationalité sportive d’une des plus grandes promesses de sa génération. Un feuilleton aussi long que la liste des fédérations dont le joueur pouvait défendre les couleurs : l’Albanie, le Kosovo, la Croatie, la Serbie, la Turquie et même l’Angleterre lui faisaient les yeux doux – même si pour porter le maillot à la rose, il aurait dû attendre 2018. Nous revenons sur cette annonce qui a dors-et-déjà fait grand bruit…

Tout d’abord, il s’agit de s’assurer que le film est bel et bien terminé, avec générique de fin entamé, sans que le méchant ne puisse revenir au tout dernier moment. Rappelons-nous des multiples rebondissements du cas Mehdi Carcela, qui après décision publique et matchs amicaux dans les jambes, avait finalement répondu aux sirènes d’Eric Gerets et du Maroc.

Ensuite, la question se pose : ce Happy End en est-il vraiment un ? Pour l’avenir, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais dans l’immédiat deux question se pose:

 

Pourquoi serait-il judicieux de sélectionner Adnan Januzaj parmi les Diables Rouges pour le Brésil ?

Adnan Januzaj est l’un des plus talentueux de sa génération. Pour son âge, ses stats en club sont fantastiques : 6 assists et 4 but cette saison, pour une valeur marchande  estimée à 6.000.000 d’euro. Et il ne s’agit pas non plus de n’importe quel club… D’ailleurs, Marc Wilmots pense à lui depuis un moment, mais il avait décliné toute convocation, en commun accord avec ce même club.

Contextuellement, la blessure de Christian Benteke laisse une place disponible, et tout le monde n’est pas d’avis de nécessairement remplacer poste pour poste. Le noyau a déjà de la polyvalence à revendre. D’autres diables ne sont pas à l’abri d’une blessure… en cas de pépin pour Dries Mertens, Nacer Chadli, Eden Hazard, Marouane Fellaini,…Januzaj est plus qu’un remplaçant de choix.

Contrairement à d’anciennes polémiques, qui concernaient des joueurs naturalisés, Janusaz est bien né en Belgique. Il a fait son écolage au Brussels et à Anderlecht, avant de s’envoler pour Manchester United. Son choix final est donc des plus logiques.

 

Pourquoi ne serait-il pas judicieux de sélectionner Adnan Januzaj parmi les Diables Rouges pour le Brésil ?

L’enthousiasme populaire qui accompagne cette nouvelle ne peut cacher un léger malaise provoqué par le timing de cette décision. Un timing si précis, à trois semaines de la décision du coach et à deux mois du tournoi, qu’on peut difficilement le croire hasardeux. Wilmots  a maintes fois répété qu’il privilégierait les joueurs ayant participé à la dernière campagne. Il y a vingt ans, il avait lui-même boycotté l’équipe nationale, après qu’on lui eut préféré un Josip Weber naturalisé dans les dernières semaines avant la World Cup aux USA. Va-t-il oser jouer le même tour à l’un de ses joueurs actuels ? On pense à Radja Nainggolan, qui attend toujours de recevoir sa chance en match officiel. Qui avait, lui aussi, le choix entre plusieurs fédérations, et qui l’a d’ailleurs toujours, mais qui n’a, lui, jamais hésité. Pour lui comme pour d’autres, qui se battent depuis deux ans et plus, la présence au Brésil d’un Adnan Januzaj fraîchement disponible pourrait avoir l’effet d’un coup de massue.

Certes, le choix tardif et difficile de Januzaj est peut-être lié à certaines tensions au sein de sa famille et son entourage. Mais l’équipe nationale doit être un choix de cœur, et un choix de cœur ne se réfléchit pas aussi longtemps. Une telle hésitation peut aussi laisser entrevoir qu’il ne sera pas motivé à 110% pour son pays. Parlant de motivation, la cohésion dans le groupe actuel n’a jamais été aussi bonne. A ce moment précis, il est peut-être risqué d’introduire un joueur si prometteur dont on ne connait pas la mentalité, la ponctualité et l’entente avec ses futurs coéquipiers en équipe nationale. Pour le Brésil, il est peut-être déjà trop tard pour des tests, qu’ils soient tactiques ou d’intégration.

Rappelons enfin qu’au cours de sa carrière, Januzaj n’est jamais passé par l’équipe nationale. Il avait, lors de son époque anderlechtoise, refusée plusieurs convocations chez les U16.Aura-t-il les capacités de s’adapter aussi rapidement à cet univers dont il ignore tout ?

Réponse le 13 mai.

Croatie – Belgique, le grand test pour nos Diables

Vers le Brésil 2014

© Antonin Kaminskl

CroatieBelgique et BelgiquePays de Galles

Voici les deux prochaines affiches ô combien importantes pour nos Diables Rouges. Un vrai test car même si les joueurs et le staff semblent avoir pris l’envol pour Zagreb sans pression, l’enjeu des deux prochaines rencontres est le plus important depuis 2002. C’est dans ces moments qu’on peut se rendre compte du talent d’un entraineur, car c’est dans ces matchs à grand enjeu et où il ne faut pas perdre, qu’il est important de ne pas flancher. Ce Croatie – Belgique, c’est le premier grand rendez-vous de l’équipe belge version « Wilmots ». A eux donc de nous montrer dès ce soir que notre équipe est prête pour de grandes choses.

Quoi qu’il en soit il n’y a pas qu’une seule finale mais bien deux pour nos Diables. Il n’y aura donc pas péril en la demeure si nous ne rentrons pas ce soir avec notre ticket pour le Brésil et sa coupe du Monde 2014. Mais quand on a deux balles de match, il est toujours plus agréable de remporter le sésame sur la première.

Ma vision du match de ce soir:

Les croates ont tout à gagner dans leurs deux dernières rencontres tandis que nous avons plus à perdre qu’a gagner. Je vois donc une équipe croate entamer la rencontre avec un pressing haut et une grosse envie de gagner. Ils vont sans doute créer le danger mais nous pourrons compter sur notre organisation et notre dernier rempart pour rester à l’abri. Je pense que les Diables vont monter en puissance tout au long du match et la fraicheur de certains éléments qui ne sont pas titulaire en club permettra à notre équipe de nous offrir la victoire ou le nul dans les dernières 20 minutes.

Mon score type: 1 – 1 ou 1 – 2 et la qualification à la clef

 

 

La vision de Damien du match de ce soir:

Malgré l’enjeu capital de ce match, le plus important depuis 12 ans, j’imagine une équipe belge évoluer sans pression, mais bousculée en début de rencontre par des Croates qui seront dans l’obligation de gagner. Avec l’absence de deux pions majeurs en défense centrale croate, les diables pourront se créér des occasions.  Un premier but belge en 1e mi-temps sur un contre, mais je vois des Croates archi-motivés revenir en seconde période. Score final 1-1, on va au Brésil, c’est la fête toute la nuit !

Belgique 1 – 0 Macédoine, Hazard décisif!

Belgique - Macédoine

© Photonews (retouche photo Antonin Kaminski)

Mardi 26 mars. Comme au temps des concerts de Johnny ou U2, le stade Roi Baudouin affiche « sold out ». Mais ce soir, les supporters en noir – jaune – rouge qui ont réussi à obtenir l’un de ces tickets tant convoités, ont du patienter avant de vivre la délivrance. Même si l’adversaire n’a que trop peu existé, cette rencontre ne fut pas des plus faciles ; nous l’aurions peut-être perdue, il n’y a pas si longtemps.

C’est ce fait nouveau qui nous fait espérer, que la Belgique est en bonne voie pour rejoindre le firmament du football. Notre équipe n’a pas été transcendante, accordant par moments trop de liberté à l’adversaire. Cela ne l’a pas empêché de s’imposer, pour la seconde fois en une semaine. Assurer le résultat même sans panache, lors de matchs peu aisés à négocier, c’est la marque de fabrique des grandes nations du football, que sont l’Espagne ou l’Allemagne. C’est la performance réalisée ici par les diables, et au-delà de la manière, nous aurions tous signé pour un 6/6 avant cette double confrontation. Nous avons donc de quoi être satisfaits.

A proprement parler du match, après la victoire de Skopje, nombre de supporters voyaient déjà les Belges dérouler à domicile… Il n’en fut rien. Au coup d’envoi, Wilmots a choisi l’option 4-3-3 avec Hazard et Mertens sur les flancs, Benteke en pivot et de Bruyne en soutien. Les Belges dominent le début de rencontre, mais ne parviennent pas à se créer de réelles occasions. Benteke est trop esseulé dans le rectangle, et souvent dépassé de la tête par son vis-à-vis. De Bruyne se démène, Mertens également, même si le feu follet du PSV ne semble pas au top de sa forme. La frilosité belge se traduit également par le nombre de ballons touchés par Vincent Kompany, alors que le mouvement doit se faire plus haut.

En face, la Macédoine se montre timide, mais bien organisée, et n’essaye pas de créer le pressing hors de la zone défensive. Cette stratégie ne facilite la tâche des diables. Le stade exulte bien à la 33e minute, avant que l’arbitre n’annule le but de Thomas Vermaelen pour hors-jeu. Frustrant, mais justifié. Les deux équipes regagnent les vestiaires sur un 0-0, et un goût de trop peu pour les supporters belges, qui ont faim d’occasions tranchantes.

A la reprise, la Macédoine ne change rien à son dispositif. Marc Wilmots, quant à lui, décide d’opérer quelques remaniements. Fini le 4-3-3, on passe en 4-4-2 avec Mirallas en soutien immédiat de Benteke. C’est Dries Mertens qui fait les frais de ce changement. Cette nouvelle mouture s’avère payante, puisque dès l’entame de la seconde mi-temps, les Belges montrent davantage les crocs devant la cage de Pacovski. Trois phases de but surviennent l’une après l’autre ; d’abord une tête de Kompany, que le gardien du FC Malines détourne avant qu’elle ne rejoigne sa lucarne. Ensuite, c’est un Eden Hazard déchaîné qui donne le tournis à toute la défense adverse. Notre maître à jouer décoche une fulgurante reprise qui rebondit sur la latte. Enfin, survient la délivrance, par les pieds magiques du même joueur. Après une nouvelle prouesse technique pour se débarrasser de son défenseur, Eden place un tir imparable au fond des filets de Pacovski. Il signe son 5e but pour les diables, sans doute le plus décisif.

A présent que leur pressing a porté ses fruits, les diables jouent la prudence, et ralentissent l’assaut. Leur but est clairement de garder le ballon, mais la Macédoine parvient à se montrer menaçante à plus d’une reprise. Malgré ces doutes, les filets ne trembleront plus, et la Belgique engrange trois nouveaux points dans la course au Brésil.

Les points positifs:

Les deux victoires: Malgré un football pas toujours sensationnel, nous n’avons pas perdu de points lors de cette double confrontation. Ca tombe bien, car notre adversaire direct (la Croatie) non plus !

Eden Hazard: Le prodige belge semble enfin se libérer. Au fil des matchs, Eden monte en puissance, si bien que ses performances sous la vareuse belge n’ont plus rien à envier à ses exploits en club. Pour preuve, il vient de se montrer décisif deux fois de suite

Les points négatifs:

Christian Benteke: Reconnaissons qu’il n’a pas eu la tâche facile, esseulé comme il l’était au sein de la marée jaune. Mais pour un attaquant qui a planté 17 buts avec Aston Villa, on est en droit de s’attendre à ce qu’il touche plus de ballons. Christian n’a cependant pas de crainte à avoir, son coach lui accorde visiblement toute sa confiance, lui qui aurait pu le remplacer par Lukaku à l’heure de jeu. Ce ne fut pas le cas, et au lieu de jouer les jokers, Romelu a du se contenter de petits sprints en survêt’ sur le bord de la pelouse pendant 45 minutes.

L’arrière droit: Toute armure a son point faible. Ainsi, la Belgique possède au moins un joueur de classe mondiale à chaque poste … hormis sur les flancs défensifs. A droite, c’est Toby Alderweireld qui a endossé le rôle, même s’il est plus habitué à évoluer dans l’axe. Et l’Ajacide ne semble pas s’y épanouir complètement, commettant certaines erreurs récurrentes. La solution de remplacement s’appelle Guillaume Gillet, mais sans offense, malgré son énorme coeur, il semble peu probable que l’Anderlechtois devienne un jour l’héritier d’Eric Gerets.

La note d’encouragement:

Le classement Fifa: Nous allons sans doute passer à la 16ème place, soit le classement que nous occupions après la coupe du monde en Corée et au Japon, en 2002 (même si les plus nostalgiques d’entre nous le savaient déjà). Si c’est le cas, nous passerons devant la France et le Brésil … de quoi gonfler notre égo, et crever celui de certains autres…

Belgique 2 – 1 Slovaquie: Des hauts et des bas…

Belgique 2 - 1 Slovaquie

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Au rang mondial, la Slovaquie occupe la 44ième place, et la Belgique la 20ième. Ce match pouvait donc s’annoncer comme une simple formalité. Dans les faits, ce fut loin d’être une rencontre facile pour les Diables Rouges. Heureusement, le résultat bascula en notre faveur dans les dernières minutes.

Il est toujours bon d’effectuer quelques essais pour roder certains automatismes, et en peaufiner d’autres. Mais plus que ce match amical, programmé aussi tôt dans l’année, beaucoup critiquaient le choix de l’adversaire. Après le coup de sifflet final, constatons qu’aucune rencontre n’est à prendre à la légère. C’est aussi pour cela que nous aimons le football, sport où parfois, le petit David peut vaincre le grand Goliath.

Durant les cinq premières minutes, on peut voir les Belges chercher leurs marques. Sans doute aussi se réchauffer, vu la température hivernale. Mais passé cette courte période de rodage, il n’y en a que pour eux. A la 10e minute, déjà, le marquoir s’ouvre en notre faveur. L’homme en noir siffle un pénalty, certes léger, transformé de « pied » de maître parEden Hazard. Sur son tir à ras de terre extrêmement bien placé, le gardien ne bouge quasiment pas. La suite de la première période reste emballante. Dominant tous les secteurs de jeu, progressant rapidement par de courtes passes, les Belges impriment leur rythme, pressant haut, et distillant l’un ou l’autre geste technique somptueux. Seuls bémols, la dernière passe reste encore imprécise, et les quelques tentatives ne sont pas cadrées. Si le jeu des diables est agréable à regarder, on aimerait que la touche finale soit plus souvent décisive, quitte à manquer d’esthétique.

En deuxième période, les diables retombent dans leurs travers de Bucarest. Les occasions se font moindres, et chaque phase offensive semble inachevée. Ceci étant en partie dû à la performance moyenne de Romelu Lukaku, entré à la pause en place de Christian Benteke. Le striker de West Bromich est décidément trop statique et pas assez créatif. Mais c’est globalement que l’envie semble retombée du côté visité. Le pressing n’est plus aussi soutenu, les relances sont moins précises, ce qui offre inévitablement des possibilités à des Slovaques affichant plus de hargne et d’engagement. Ceux-ci ont donc tout le loisir de garder le ballon, d’avancer et de frapper au goal, ce qui n’était arrivé qu’une seule fois en première période. Et fatalement, après plusieurs occasions assez franches, le couperet tombe à la 87ième minute. Un relâchement de plus au sein de notre défense, un marquage hasardeux, et un tir lointain de Richard Lasik troue les filets de Jean-François Gillet.

Cette égalisation fait peur ; malmenée depuis le début de la deuxième période, la Belgique ne semble pas en mesure de revenir au score en 3 minutes… c’est sans compter sur un nouveau coup d’éclat de Dries Mertens. A la 90 ième minute, le feu follet du PSV s’en va d’une percée solitaire « à la Robben » qui offre le 2 – 1, et la victoire in extremis, aux Diables Rouges.

Les enseignements de cette rencontre sont à nouveau multiples. La Belgique a en main tous les atouts pour remporter chaque match. Capable de monopoliser le ballon, de faire circuler la balle rapidement, et de développer un jeu technique et chatoyant, elle ne pêche qu’à la finition, ce qui ne l’empêche pas de marquer à chaque rencontre. Hélas, elle ne semble pas encore en mesure de maintenir ce top niveau durant 90 minutes. Surviennent alors les démons d’antan, pertes de balle et autres erreurs défensives. Il n’y a que le travail, encore et toujours, qui permettra à ce groupe soudé et motivé de s’améliorer. Cette victoire arrachée dans les derniers instants fait du bien au moral avant la Macédoine, face à qui il faudra tout faire pour éviter de retomber dans les travers affichés hier.

 

Les points positifs:

• Dries Mertens: encore une fois, il joue à merveille son rôle de joker, en marquant un goal qui pèse lourd dans la balance. C’est grâce à ce genre de joueurs que nous pouvons toujours espérer nous relever par un exploit individuel.

• Kevin Mirallas: Même si il n’a pas apporté d’assist ni de goal, il a démontré qu’il pouvait débloquer la situation sur un coup d’éclair, et créer du danger à l’avant.

• Axel Witsel: Même en manque de rythme (La compétition est à l’arrêt en Russie), il démontre à nouveau qu’il est un cran au dessus du lot. Irréprochable à tous les niveaux, il est le métronome de l’équipe belge.

Les notes d’encouragements:

• Radja Nainggolan: Rentré après la pause, et sorti sur blessure, il n’a pas eu le temps d’étaler son talent. Sur ce qu’il a montré, il n’a été ni bon, ni mauvais. On espère qu’il pourra encore glaner ci et là du temps de jeu, d’autant que le fait d’être sélectionné une fois par an ne doit pas aider à son intégration dans le groupe.

• Eden Hazard: La star belge deviendrait-elle enfin la star de l’équipe belge ? Ses petites talonnades et autres gestes techniques désarçonnants font à chaque fois mouche. Créatif devant, il a également défendu,  se battant sur chaque perte de balle. Preuve d’un changement de mentalité, le petit diamant brut ne rechigne plus à jouer pour l’équipe!

• Jelle Vandamme : ce pilier du Standard a fait son retour chez les Diables, et de belle manière. C’est la preuve encourageante que tout le monde veut faire partie du groupe et apporter sa pierre à l’édifice.

Les points négatifs:

• Romelu Lukaku: Une mauvaise prestation de plus sous le maillot des diables, pour la perle qui perce pourtant du côté de WBA. Avec les diables, il semble trop lent, et trop statique, trouve peu de solution, et peine à se défaire de son vis-à-vis. Loin de nous l’idée de nous acharner sur lui, mais il faut bien admettre qu’il n’a pas été à la hauteur.

 

Belgique – Slovaquie, jour J: les pronos

Entrainement Belgique - Slovaquie

© rtl.be (retouche photo Antonin Kaminski)

Le pronostique de Damien: 3-1

 

Les diables jouent ce match à domicile devant un public brugeois qui sera survolté (espérons-le !). Malgré quelques blessés, le noyau belge garde ses hommes forts, avec le rappel de quelques joueurs surmotivés. J’espère voir à l’œuvre Radja Nainggolan qui selon moi, ne volerait pas sa sélection pour chaque match. Match amical, mon oeil, les diables ont besoin d’une victoire pour leur moral, avant la double confrontation face à la Macédoine. Je prévois une victoire 3-1, avec deux buts de Benteke qui pète la forme, et un but de … Nainggolan !

 

Mon pronostique: 2-1

 

La Slovaquie n’est certe pas une nation très médiatisée sur la planète football, mais à sa première participation à la phase finale de la coupe du Monde 2010, elle a quand même fait un beau parcours terminant la phase de poules à la deuxième place, éliminée par les Pays-Bas (futur second du championnat) 2-1. On peut donc s’attendre à une équipe qui devrait quand même être compétitive et pourra peut-être poser quelques soucis aux Diables. Mais ceux-ci ne devraient quand même pas se laisser piéger par une nation classée au 44e rang mondial. Avec la puissance offensive de nos Diables Rouges, dont les deux attaquants sont en pleines confiances dans leurs clubs respectifs, je pense que les Diables sauront se défaire sans trop de difficulté de cet adversaire. Espérons que malgré le temps l’accueil au Jan Breydel Stadion sera chaud et chaleureux pour cette joute amicale.

 

Et vous quel est votre pronostique?

Roumanie – Belgique, une formalité pour nos Diables Rouges?

Roumanie - Belgique

(retouche photo Antonin Kaminski)

Invaincu depuis 5 matchs, nos Diables affichent de belles statistiques. Ils ont bien débuté leur campagne qualificative pour la coupe du Monde. Le match de ce soir est nécessaire pour le bien du groupe, même si certains détracteurs ne le voient pas d’un bon œil :

• Il va permettre aux diables de se retrouver pour des entrainements collectifs avant les prochaines échéances, qui sont importantes. En effet, on souligne souvent le problème de la disposition des joueurs pour les entraineurs nationaux. Sans ces matchs amicaux, les rencontres de qualifications peuvent être fort éloignées les unes des autres

• Les tactiques du coach pourront être affinées

• Il ne peut qu’améliorer la dynamique du groupe

• En cas de victoire, la confiance de nos diables sera proche de son paroxysme.

• Un match amical est toujours l’occasion de tester des solutions de « rechange », tactiques ou joueurs, sans prendre de risque 

• Malgré les forfaits (réels ou pression des clubs?), c’est l’occasion rêvée pour donner du temps de jeu aux remplaçants

 

Un état des lieux de l’adversaire:

Adversaire direct des Pays-Bas et de la Turquie au sein de son groupe qualificatif, la coupe du monde 2014 est un réel défi pour cette Roumanie, qui est loin de ses années de gloire. L’équipe est très jeune, et doit encore faire table rase de son passé glorieux.

En 4 matchs, le sélectionneur a utilisé 23 joueurs. L’équipe type n’est pas encore figée et le onze de base se cherche encore.

Ils pointent tout de même à la troisième place du groupe derrière les Pays-Bas (1er) et la Hongrie, étonnant second. Dernièrement, les Roumains ont battu les Turcs chez eux, chose qui n’est pas facile à faire.

Supérieurs sur le papier, les Diables rouges devraient pouvoir vaincre cette équipe roumaine. Toutefois, attention à ne pas être présomptueux, et à ne pas tomber dans l’excès de confiance. Celui-ci pourrait valoir des surprises aux diables, face à de jeunes adversaires qui se donneront à fond devant leur public, ne fut-ce que pour nous accrocher à son tableau de chasse.

Belgique – Ecosse: La confirmation et 3 points de plus

Diables Rouges victoire

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Deux buts de Christian Benteke et Vincent Kompany nous rapportent une nouvelle victoire méritée. Au classement, nous totalisons un plus que satisfaisant 10 points sur 12, après avoir rencontré 4 de nos 5 adversaires. La joute face à la Macedoine fera l’objet d’une double confrontation en mars 2013. Mais revenons sur ce match face à l’Ecosse…

Au coup d’envoi, Marc Wilmots nous réserve quelques surprises… Tout le monde s’attend au retour de Guillaume Gillet au poste de back droit, mais c’est Toby Alderweireld,  auteur d’une bonne prestation en Serbie, qui reste en place. Certes moins tranchant offensivement que Guillaume Gillet, il semble beaucoup plus à l’aise lors de ses interventions défensives.

L’autre surprise du chef contrarie sans doute pas mal de supporters et d’observateurs; Eden Hazard ne figure pas dans le 11 de base. Tout profit pour Dries Mertens, qui entame le match. Les observateurs internationaux peuvent toujours s’interroger sur ce choix, mais ils enchainent tous deux des prestations de haut niveau dans leur club respectif.

A l’instar de la Serbie vendredi, les Diables Rouges entrent directement dans la rencontre, pressant à haut niveau et se montrant très offensifs. Ils dominent, mais contrairement au match précédent, le réalisme leur fait défaut.  Heureusement, les Ecossais se montrent rarement dangereux ; leurs relances sont hasardeuses et ils ratent beaucoup de passes. Ils se créent toutefois une occasion trois étoiles, sur un magnifique coup-franc qui aurait pris la direction de la lucarne, si Thibaut Courtois n’était pas passé par là.  Le portier belge réalise un arrêt de classe mondiale, et nous évite une situation très inconfortable.

Au retour du vestiaire, Eden Hazard remplace Moussa Dembele, blessé à la hanche. Les supporters attendent toujours « le » déclic de la pépite de Chelsea, sous la vareuse belge. Mais à l’heure de jeu, la situation n’est toujours pas débloquée. Jouant à présent le match nul, l’Ecosse se replie en défense.

Le verrou saute (enfin) à la 69 ème minute, lorsque Kevin de Bruyne adresse un centre millimétré  (comme à son habitude, aurait-on envie de dire) sur la tête de Christian Benteke, qui s’impose pour propulser le cuir au fond des filets. Ca y est, la Belgique est libérée !! Elle tue le match deux minutes plus tard lorsque, servi par Hazard, Vincent Kompany double la mise. Avec cet enchaînement retournement – contre-pied – patate en pleine lucarne, le capitaine nous dévoile des talents que beaucoup d’attaquants pourraient lui envier ! A 2-0, le break est fait, et les diables peuvent enchainer les 20 dernières minutes avec beaucoup plus de sérénité.

Les satisfactions du Match:

Ilombe Mboyo: Il entre symboliquement à la 85 ème minute et joue ses premières minutes de jeu avec l’équipe nationale. Même si il n’a pas touché beaucoup de ballons, il aura pu doucement prendre ses marques à ce niveau. Quand on voit la qualité du groupe belge, monter sur le terrain est déjà un grand pas en avant!

Vincent Kompany: comme d’habitude irréprochable en défense. Sa prestation est ponctuée par un magnifique goal.

Axel Witsel: Placé comme récupérateur pour les deux dernières rencontres, il est parvenu à faire oublier un certain Marouane Fellaini, ce qui n’est pas rien. Il montre qu’il en veut, en se battant sur tous les ballons. Doté d’un volume de jeu incroyable, il apporte un réel soutien, offensif comme défensif.

Les boulettes défensives, c’est fini!? Ces deux derniers matchs, l’équipe a affiché une rigueur défensive exemplaire, montrant ainsi un énorme progrès.  Doucement, la défense belge gomme ses erreurs, pour ne plus en commettre ?

Christian Benteke: Dans ce secteur où la concurrence est moins rude, il tire son épingle du jeu. Deux buts lors des deux derniers matchs, cette statistique est encourageante. La Belgique aurait-elle trouvé son striker?

Ilombe Mboyo, le futur attaquant des Diables Rouges?

Qui est Ilombe Mboyo

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Ilombe Mboyo est né à Kinshasa le 27 avril 1987. Il est le cousin de Geoffrey Mujangi Bia (prêté à Watford par le Standard de Liège). Il est surnomé le « petit pelé », certainement pas à cause de sa taille, car il mesure 1m86 et pèse 82kg. Il joue actuellement au poste de numéro 9 pour La Gantoise, mais peut aussi jouer comme ailier.

 

Dans les catégories de jeunes, Ilombé Mboyo a beaucoup bourlingué

 

1993-1997  Zellik Sport 1997-2001 RSC Anderlecht 2001-2002 Eendracht Aalst 2002-2005 Club Brugge 2005-2008 Sporting Charleroi Son passage par le  Club Brugge et Anderlecht, où il a notamment cotoyé Dries MertensAnthony Vanden Borre et Vincent Kompany n’a pas porté ses fruits. En 2005, sa carrière prend un mauvais tournant ; à seulement 17 ans, il est condamné à une peine de prison de 7 ans, dont 3 avec sursis. Incarcéré à la prison de Ittre, il profite du projet « Foot en prison » pour se ressaisir, et donner un nouvel élan à sa carrière. A sa sortie, c’est le Sporting de Charleroi, et un certain Mogi Bayat, qui lui offre son premier contrat pro pour la saison 2008-2009.

 

Des débuts pro très encourageants

 

Il effectue des débuts remarqués avec les zèbres, sous les ordres de John Collins. Mais la saison suivante est plus difficile, en partie à cause de l’instabilité du club. Après 40 matchs et seulement 3 but inscrits pour le Sporting de Charleroi, il est vendu à Courtrai. Dans la ville des éperons d’or, il connait de suite un meilleur rendement : 6 buts et 5 assists en 21 matchs. C’est alors que La Gantoise le repère ; comme d’autres, les dirigeants gantois sont épatés par ses dribbles et sa vision du jeu, même s’il est encore sujet à l’irrégularité. C’est ainsi qu’en Janvier 2011, le petit pelé paraphe un contrat de 4 ans en faveur des buffalos. Devenu au fil du temps un pion essentiel de l’échiquier gantois, il compte à ce jour 53 matchs et 17 buts pour ce club.

 

Le Congo avant de choisir les Diables Rouges

 

Possédant la double nationalité belge et congolaise, Ilombe Mboyo a fait une apparition en équipe nationale congolaise le 10 aout 2011, appelé par Robert Nouzaret pour un match amical opposant la Gambie et la RDC (3-0) à Banjul. Il fête à 25 ans sa première sélection chez les Diables Rouges, de par le forfait de Romelu Lukaku, mais aussi à cause du manque de solution rencontré par notre sélectionneur à ce poste clef. Même s’il n’a jamais évolué en équipe d’âge pour la Belgique, Mboyo peut être considéré comme un futur espoir, à ce poste qui nous fait tant défaut.

Serbie – Belgique Jour J à vos pronostics

Marakana Serbia

© Flickr:Dan_85 (retouche photo Antonin Kaminski)

Belgian-team vous livre ses pronostics !

3ème journée de ces Qualifications pour Le mondial 2014, et déjà un match clef en vue de la coupe du monde au Brésil. Les deux leaders et favoris du groupe (4 points chacun) s’affrontent dans un vrais match à 6 points!

Le pronostic et le match selon Damien:

Dans ce groupe, le déplacement à Belgrade est sans doute le plus périlleux. Ce match pourrait déterminer la suite de la compétition. Les diables sont en forme dans leurs clubs respectifs, les titulaires savent gérer la pression. Et cette équipe serbe est, pour moi, un cran en dessous de la Croatie. C’est à l’adversaire, dans ses enceintes, de faire le jeu, d’avancer et de laisser des espaces à l’arrière, dans lesquels Mertens ou Hazard se feront une joie de s’engouffrer… Bref, les diables sont capables de surmonter cette épreuve, rien ne peut les en empêcher, si ce n’est la sempiternelle boulette défensive. Soyons optimistes : je pronostique une victoire des diables 2-3.

 

Mon pronostic et ma vision du match:

Un stade sans aucun doute chaud comme la braise, un public à 200% derrière son équipe, c’est une grosse ambiance qui attend nos Diables Rouges ce soir. Nous ne seront sans doute pas loin d’une ambiance digne des plus beaux classicos joués à Sclessin. Même si la Serbie évolue à domicile, cette équipe très jeune éprouvera sans doute du mal a faire le jeu face à l’équipe belge, qui se doit de presser très très haut et de proposer un jeu tourné vers l’avant. Il faudra faire attention de ne pas se faire surprendre et afficher une rigueur défensive sans lacunes. Mon pronostic est de 1-1.

 

Et vous, quel score envisagez-vous?

Des petits soucis pour la sélection… Kompany, Witsel, Fellaini,… out?

Belgique selection

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

La semaine dernière, nous commentions la sélection de Marc Wilmots en précisant une bonne nouvelle : il n’y avait pas de blessés. Nous avons sans doute parlé trop vite…

En effet, quelques jours plus tard, Marc Wilmots doit composer avec les soucis suivants :

En premier, l’indisponibilité du nouveau back droit des Diables Rouges: Guillaume Gillet, suspendu pour un match à cause de la carte jaune prise contre la Croatie.  Certes, l’info ne date pas d’aujourd’hui. Toby Alderweireld devrait le remplacer, et récupérer le poste qu’il occupait avant que Marc Wilmots ne succède à George Leekens.

Toujours en défense, mais cette fois dans l’axe, les nouvelles ne sont pas bonnes pour Vince the prince,  Vincent Kompany, blessé au mollet. S’il n’est pas fit pour la rencontre face aux Serbes, il sera remplacé par Daniel Van Buyten. En manque de rythme cette saison (il n’a pas encore joué un match pour le Bayern) il pourra néanmoins apporter toute son expérience pour ce déplacement périlleux. Nous avons tous en tête le formidable match qu’il nous avait sorti lors du déplacement en Turquie, où il avait marqué deux goals, en 2010.

Par contre, aucun doute ne subsiste concernant Romelu Lukaku. Blessé, il doit quitter le groupe, et laisse sa place au Néo Diable Rouge Ilombé (pelé) Mboyo. Enfin Marc Wilmots sort une surprise de son chapeau ! « Pelé » ne vole pas sa sélection, puisqu’il enchaîne les prestations de haut niveau pour la Gantoise. Il recevra peut être sa chance, même débarquant comme joker, car dans ce secteur de jeu nous n’avons malheureusement pas (encore) de titulaire indiscutable…

Terminons cette revue de presse des mauvaises nouvelles avec deux potentiels coups durs : Axel Witsel et Marouane Fellaini, rien que ça, sont incertains pour le déplacement en Serbie. Le premier présente une gêne aux adducteurs, et le second a reçu un coup au genou. Même s’ils sont des pions majeurs au sein de l’effectif, le milieu est un secteur où les candidats remplaçants se bousculent au portillon. En outre, nos autres milieux de terrain affichent une forme olympique dans leur club respectif.

Belgique 1 – 1 Croatie: Un manque de finition

Belgique 1-1 Croatie

© Le Soir (retouche photo Antonin Kaminski)

Dans l’arène pour ce Belgique – Croatie:

A notre gauche, Les Diables Rouges, l’équipe qui a fait les choux gras de la presse lors de ce mercato estival avec des transferts à 40 millions d’Euros pour Eden Hazard et Steven Defour. Une équipe de stars, sur le papier, dont tout le potentiel reste à confirmer lors des matchs officiels. Gonflés à bloc après leur victoire 0-2 au Pays de Galles.

A notre droite, le challenger du jour: La Croatie, sa star Luka Modric, qui dispose néanmoins d’un collectif très fort et soudé, avec notamment l’ancien Brugeois Perisic. Fort d’une campagne réussie à L’Euro, dans un groupe difficile comportant les deux finalistes. Ils se sont par contre défait difficilement 1-0 de la Macedoine.

 

L’affiche du groupe A tient ses promesses

Le match démarre en fanfare, on observe d’emblée une forte densité de jeu. L’ambiance dans stade est vraiment excellente, mais prend rapidement, en même temps que nos Diables, un sacré coup sur la tête. Un centre de Mandzukic mal géré par notre défense est récupéré par Perisic. Le ballon finit au fond des filets, à peine 6 minutes de jeu et nous voilà déjà dans une situation inconfortable. Dans cette rencontre ou tout semblait possible, le meilleur comme le pire…

Il y a trois ans, nous aurions sans doute perdu ce match. Mais c’est sans compter sur la force et le courage insufflés ces derniers temps par Marc Wilmots.

Les Diables Rouges continuent à exercer une pression sur l’adversaire, pendant toute la première mi-temps, avec une possession de balle largement en leur faveur. Cette domination est récompensée juste avant la pause, par un somptueux but de Guillaume Gillet. Nous ne rentrons pas au vestiaire la tête basse.

En deuxième mi-temps, le scenario est identique. La Belgique domine mais ne parvient pas à conclure ses occasions. Trop de long ballons à destination de Christian Benteke, qu’il ne parvient pas à négocier. Le nouveau striker d’Aston Villa gagne peu de duel de la tête, ce qui est pourtant fort, vu son mètre nonante et un. Sa seule grosse occasion est cette frappe contrée sur la ligne par un défenseur, alors que le but était grand ouvert suite à une erreur du gardien Croate. Un mètre plus près du but, et il ne pouvait pas la manquer. L’entrée au jeu de Kevin Mirallas n’apportera guère plus de danger devant Pletikosa, si ce n’est ce tir à la 87ème qui manque de nous offrir la victoire.

La dernière action du match sera à mettre au profit des Croates, avec un très joli corner botté par Modric, et repris par Vida, qui passe miraculeusement à côté du but belge. Avant que l’arbitre ne siffle la fin sur un partage, qui nous laisse un goût de trop peu, mais que cette dernière occasion en or aurait pu transformer en défaite.

 

En guise de conclusion

Comme souvent, c’est la finition des attaquants qui a fait défaut. Trop peu de présence dans la surface de réparation, nos avants n’ont causé que trop peu de problèmes à la défense adverse. Si notre équipe regorge de talent, il nous manque encore ce « killer » aux avant-postes de l’équipe nationale. On ne pourra pas longtemps se permettre d’attendre des coups d’éclat de nos défenseurs ou milieux de terrain. Le point positif est que la rigueur défensive de toute l’équipe nous permet de prendre un point, là où par le passé, nous n’aurions peut-être rien récolté.

 

• Le petit coup de gueule du match:

Les sifflements lors de l’hymne Croate ; en tant que supporters, nous nous devons au même titre que les joueurs de transmettre les bonnes valeurs du football, à commencer par le fair play et le respect de l’adversaire.

 

• les satisfactions du match:

- Vincent Kompany: Irréprochable sur toutes ses actions, si ce n’est celle qui offre le goal à Perisic. Hormis cette hasardeuse remise dans l’axe, Vince à encore prouvé qu’il était un défenseur de classe mondiale.

- Kevin De Bruyne : Entré en cours de rencontre, il a apporté beaucoup de vivacité. Par son sens du jeu et sa vista impeccable, il a distillé deux centres millimétrés, offrant autant de grosses occasions de but. Un titulaire en devenir ?

- Marouane Fellaini: Il était « fatigué » et n’a pas débuté la rencontre, certes… Une fois monté au jeu, son apport sur les longs ballons s’est fait sentir, et la balance des duels gagnés de la tête a penché en notre faveur. Sans doute un des joueurs avec le plus gros volume de jeu.

- La bonne organisation défensive: Nous avons laissé peu d’espace aux croates, nous sommes battus à de nombreuses reprises pour arracher le ballon. La Croatie et sa ligne d’attaque redoutable n’ont eu que 3 occasions franches.

 

• Ca passe coussi-coussa:

- Guillaume Gillet: Auteur de quelques passes ratées et peu sûr dans ses interventions. Il montre (encore) que l’arrière droit n’est pas sa place de prédilection, son placement fort hasardeux ne plaide pas en sa faveur. Mais son potentiel offensif, très important pour un défenseur latéral dans le football moderne, lui sauve la mise et nous permet surtout de prendre quand même un point. Et de quelle manière !

 

• Le doute…

Christian Benteke: n’a pas réussi à s’imposer face à ses adversaires, perdant presque tout ses duels de la tête et ne pesant pas réellement sur la défense. Même dans son jeu sans ballon, il n’a pas réussi à ouvrir suffisamment d’espace, pour permettre à nos infiltreurs de se créer des occasions. Ce qui inquiète, c’est qu’on peut douter qu’un de Camargo ou un Lukaku, tous deux en méforme, auraient pu mieux faire.

Belgique 4 – Pays-Bas 2, le match référence?

Belgique - Pays-Bas

© Le Soir (retouche photo Antonin Kaminski)

 

Tout le monde pourra se réjouir de cette victoire 4 – 2 contre les Pays-Bas, une rencontre pleine avec comme l’indique le marquoir 6 buts qui auront ravi le spectateur neutre et le fan inconditionnel des Diables Rouges.

Ce match fut le match des premières:

• Premier but pour Dries Mertens
• Premier but pour Christian Benteke
• Première victoire pour Marc Wilmots comme T1 des diables rouges
• Première victoire contre un cador pour cette nouvelle génération

Un match qui aura débuté par 30 excellentes minutes des belges, comme ils nous ont habitués. On se souvient du bon début de match face à l’Allemagne. Cette bonne entamme de match couronnée par le but de Christian Benteke à la 20ième minute, sera suivie de 15 minutes beaucoup plus délicates pour nos diables qui ont commencé à reculer et à subir le jeu des Oranje. Malgré quelques erreurs défensives les belges ont pu toute fois garder le 0 derrière en rentrant dans les vestiaires.

Le repos n’a guère profité aux Diables Rouges. Le début de la seconde période montre les mêmes lacunes que la fin de première mi-temps, mais cette fois-ci avec des erreurs qui se payent cash: deux but en 1 minute 40 pour les pays-bas à la 54 et 55 ième, grâce notamment à un excellent Arjen Robben.
A cet instant, la Belgique se dit que la suite du match va se dérouler dans la douleur tant les deux goals des Pays-Bas ont été déconcertants de facilité. Mais à partir de l’heure de jeu nous avons pu doucement redresser la barre et ceci sans doute grâce aux remplacements qui ont apporté du sang frais dans une équipe qui avait l’air de manquer un peu de « jus ».
Après plusieurs essais, c’est Dries Mertens qui nous offre l’égalisation à la 75ième, puis ensuite il servira magnifiquement Romelu Lukaku pour le 3 – 2 à la 77ième. Comme les Oranje vingt minutes plus tôt, nous renversons la vapeur en l’espace de 2 minutes. Les diables rouges semblent survolté et c’est à nouveau Dries Mertens qui offre la balle de but à Jan Vertonghen à la 80ième pour faire 4-2 score final de ce match.

Malgré une défense encore hésitante à certains moments nous retiendrons cette victoire, et le très bon comportement des diables dans les phases offensives.
Les erreurs défensives ont donc étés gommées par le résultat! Après tout la règle au football n’est-elle pas de marquer plus de goal que l’équipe adverse?

• les satisfactions du match:
- Kevin Mirallas: il donne l’assist du goal de benteke et a réussi quelques bonnes incursions dans la defense
- Dries Mertens: 1 goal 2 assists il a remis la belgique sur les bons rails
- Steven Defour: il revient à son niveau du Standard, il est beaucoup plus actif que Simons dans le même rôle
- Romelu Lukaku, a fait preuve d’une bonne présence offensive, il montre que malgré sa saison passée difficile il a envie de bien faire, espérons que son transfert à West Bromich lui réussisse
- On a pu apprécier la profondeur de notre effectif et la qualité de notre banc car tous les remplaçants ont vraiment été à la hauteur

• ils peuvent mieux faire:
- Eden Hazard, il a toujours une grande pression sur les épaules et on attend toujours de lui qu’il enflamme de temps en temps la rencontre, ce n’est pas arrivé cette fois ci.
- Nacer Chadli a fait preuve d’une bonne animation offensive, mais à manqué de flair dans le dernier geste

• Il doit faire mieux:
- Guillaume Gillet à été fort malmené sur son flanc face à Robben, il manque sans doute de certains réflexes défensifs dû au fait qu’il ne joue pas à cette place en club.

On aurait aussi voulu voir ce que Poco aurait pu montrer à la place d’un vertonghen qui n’était pas à son poste

Ces diables rouges qui changent d’air… #1

transferts diables rouges 2012

© Belgian-team (retouche photo Antonin Kaminski)

Chaque année à la même période, lorsque les clubs préparent le championnat, il est bien une rubrique de la presse internationale qui s’affole : celle du Mercato! Toujours aussi prisés sur le marché européen, nos Diables rouges ont entamé cette année une nouvelle chaise musicale. Voyons qui est parti où, et qui aurait voulu partir, mais n’a pas pu !

 

La grosse saga de l’été, qui avait déjà débuté au printemps, fut bien sûr le flux médiatique entourant le départ pour Chelsea d’Eden Hazard. L’ex-meilleur joueur de la Ligue 1 aura tenu ses fans en haleine durant de nombreuses semaines, avant finalement d’annoncer son choix. Acheté lui aussi par Chelsea, Kevin de Bruyne évoluera en prêt dans un premier temps. Il rejoint la Bundesliga et le mythique Werder Brême, qui sort d’une saison assez difficile et a perdu son grand attaquant Pizzaro.

Toujours du côté de Stamford Bridge, Romelu Lukaku a déclaré ne pas vouloir partir en prêt, si ce n’était pas pour l’Angleterre. Le diable rouge ne se couperait-il pas le gazon sous le pied, en risquant de passer une seconde saison sur le banc, et terminer aux oubliettes…? Certes la légende Drogba est partie en laissant une porte ouverte, mais la concurrence chez les champions d’Europe reste sérieuse.

Un autre qui rejoint la Premier League est Jan Vertonghen, passant de l’Ajax Amsterdam aux Tottenham Hotspurs, à l’instar de Yassine El Ghanassy, qui lui a signé pour West Bromich Albion.

Mais il n’y a pas qu’en Angleterre que les Belges ont la bougeotte ! En Italie, Jean-Francois Gillet quitte Bologne pour Torino, l’ancien club d’Enzo Scifo et Gabi Mudingayi, qui retrouve la Serie A cet été. Au gardien liégeois d’enchainer les bonnes prestations, afin de prouver qu’il a sa carte à jouer pour un poste de titulaire en équipe nationale face à Thibaut Courtois, qui a quant à lui prolongé son prêt à l’Atletico Madrid pour une année supplémentaire.

Nous parlions de Gaby Mudingayi ; c’est sans doute à lui que revient la palme du meilleur transfert. Après la Lazio et Bologne, l’ancien gantois, qui joue les jokers de luxe en équipe nationale, s’est offert celui de signer pour le légendaire Inter Milan. Assurément de quoi raviver l’intérêt de Marc Wilmots à son égard.

Marvin Ogunjimi a fait le chemin inverse, en revenant en Belgique du côté du Standard. En manque de temps de jeu à Majorque, affaibli par plusieurs blessures, le meilleur buteur belge des dernières qualifications va tenter de relancer sa carrière en bord de Meuse.

 

Voilà pour ce qui est du concret. Bien sûr, le mercato n’aurait pas la même saveur sans son lot de rumeurs, avérées ou non !

Axel Witsel est souvent cité dans de grandes cylindrées européennes tels le Real Madrid et l’AC Milan, sa clause libératoire (40 millions d’euro) expliquant sans doute que ces clubs n’aient pas encore acté la transaction.

Il est murmuré que Sébastien Pocognoli souhaiterait également prendre l’air, lui qui pourrait trouver une place de titulaire dans le onze belge, grâce à l’arrivée de Marc Wilmots.

Annoncé tantôt à Milan, tantôt à la Juventus, le guerrier Radja Nainggolan a coupé court aux rumeurs, en prolongeant à Cagliari. A moins qu’il ne s’agisse d’une manœuvre des dirigeants sardes pour augmenter la valeur marchande de leur perle?

Jonathan Legear ne semble pas se faire au climat tchétchène… il souhaiterait rejoindre un nouveau club, où une meilleure visibilité lui permettrait de retrouver une place chez les diables. Björn Vleminckx aurait des touches en Angleterre, après une saison en demi-teinte à Brugge. Jelle Vossen aurait été approché par les mêmes Blauw en Zwart, mais le feu follet de Genk n’a sans doute pas jugé le challenge assez grand. Et puis, pas une semaine ne passe sans que le nom de Moussa Dembele ne circule. Kevin Mirallas serait aussi dans le viseur de plusieurs gros clubs, notamment en Angleterre.

 

Il y a ceux pour qui le ballon ne tourne pas dans le bon sens.

Anthony Vanden Borre, par exemple, qui se retrouve libre de tout contrat. L’ancienne plus grande promesse du football belge, qui n’aura jamais confirmé ce statut, est à la recherche d’un club où il pourra se relancer, et acquérir la régularité qui lui manque.

Laissé libre par le Feyenoord Rotterdam, où il n’a pas convaincu, Gill Swerts subit le même sort.

Un autre « laissé pour compte », Logan Bailly, va tenter de se relancer du côté de l’OHL. Le Liégeois est en peine depuis qu’il a perdu sa place à Monchengladbach… Il croise un autre liégeois, Jordan Remacle, parti pour La Gantoise après une très bonne saison à Louvain. Ce dernier est plus que jamais à l’affût d’une première sélection chez les diables.

Bart Buyse, dont Michel Preud’homme disait le plus grand bien, fait lui aussi partie de ces Belges qui pourraient prétendre à rejoindre le noyau belge. Il passe de Twente au FC Bruges.

Ritchie De Laet, éternelle promesse mancunienne, va s’agguérir à Leicester City (D2 Anglaise), où il tentera d’enfin percer outre Manche, après 3 années passées à cirer la banquette d’Old Trafford.

Enfin, moins connu, le jeune Funso Ojo (20ans), régulièrement repris dans le noyau espoir, revient au Beerschoot après 4 années passées au PSV. Peut-être fera-t-il partie de ces joueurs qui nous mèneront vers le Brésil…

 

Le mercato est encore long et bien des choses pourraient encore bouger d’ici le 31aout !

Marc Wilmots prend les rênes de l’équipe nationale

bienvenue Marc Wilmots

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Kobé (Japon),  Huitième de finale de la coupe du monde 2002, 34ème minute. La foule est en liesse, le public belge retient son souffle pendant quelques secondes… Marc Wilmots vient d’ouvrir le score contre le Gigantesque Brésil, futur vainqueur de la compétition. But injustement annulé par l’arbitre de la rencontre, monsieur Prendergast.

Marc Wilmots assure lors de ce tournoi le rôle de leader de l’équipe, sous la houlette du dernier T1 Wallon des diables, Robert Waseige.

C’est notre dernier grand souvenir dans une phase finale de tournoi majeur. Depuis lors, les Diables se sont longuement cherchés, et semblent enfin prendre la bonne direction. Même si les hautes instances de la « prison de verre » ont encore une fois laissé partir un entraineur… Après Dick Advocaat, George Leekens est lui aussi parti par la petite porte.
On aurait tendance à penser qu’il s’agit d’une blague, à croire qu’il ne suffit pas d’être pris pour être appris… Alors qu’à l’inverse rappelons-nous qu’il avait fallu près de 5 ans de mauvais et loyaux services pour enfin évincer Rene Vandereycken… Quoi qu’il en soit, le passé ne peut que rester où il est et espérons que les dispositions ont (enfin) été prises pour éviter que ce genre de mésaventure se renouvelle.

Nous allons donc entamer la prochaine phase qualificative sur de nouvelles bases avec un nouveau coach pour nos chers Diables Rouges. Et ceci, malgré tout, dans la continuité du travail entamé ces dernières années par Dick Advocaat et Georges Leekens. Marc Wilmots est en effet le point commun des deux derniers sélectionneurs de l’équipe nationale, car il était leur T2.

Dick Advocaat avait lors de son départ lancé que Marc Wilmots était « le successeur idéal au poste de T1″. Voilà qui est fait même si ça a pris un peu plus de temps que prévu…

Les atouts de Wilmots:

- Il connait très bien l’environnement grâce à ces 2,5 années passée comme T2
- Son capital sympathie « gonflé à bloc »
- Il est apprécié tant au nord qu’au sud du pays
- Les joueurs eux même en ont fait leur favori

La faiblesse

- son « inexpérience »: en tant qu’entraîneur, il n’a comme références que 8 matchs à la tête de Schalke 04 (3V,1N,4D), 3 matches pour le compte de Saint Trond (1V,1N,1D) et les deux récents matchs en tant qu’intérim.

En guise de conclusion

La maison de verre avait-elle sous le coude un autre candidat aussi bien préparé à la tâche que lui? On peut fortement en douter, si ce n’est le rêve impayable nommé Eric Gerets…
Marc Wilmots a donc toutes les cartes en mains pour mener là un premier mandat concluant en tant que T1.

Rendez-vous donc le 15 août pour un autre grand test contre les Pays Bas et le 7 septembre pour le premier match de qualification pour la coupe du monde 2014.

En savoir plus sur Marc Wilmots grâce à notre article: « Marc Wilmots, le taureau de Dongelberg« 

Une victoire de plus et les Diables rouges se tournent vers la France

Les Diables à Sclessin

© 7sur7.be (retouche photo Antonin Kaminski)

Après le match amical de ce vendredi contre la Roumanie, la Belgique se tourne vers un adversaire plus imposant la France.
Avant d’aborder cette joute, revenons sur la prestation de nos chers Diables contre la Roumanie. Même si la Roumanie semblait être un adversaire correct qui avait su donner du fil à retordre face à la France lors des éliminatoires pour l’euro 2012, la Roumanie que nous avons croisée ce vendredi soir était loin des belles années… Effectivement durant la première mi-temps, la Belgique, bien organisée, n’a pas laissé de place aux Roumains qui enchainaient les mauvaises relances. Des diables rouges qui ont à nouveau très bien presté durant les 45 premières minutes. Hélas tout comme contre l’Allemagne la suite fut moins réjouissante…
Une organisation plus laxiste, des passes moins précises, des pertes de balles et un marquage laissant à désirer… Nous avons par la suite laissé trop de place aux Roumains… C’est donc logiquement que les Roumains sont revenu à 2-1 à la 66 ème minute. Et les choses n’ont fait que s’empirer par la suite… Comme si la confiance était retombée et que nous nous reposions sur nos deux fleurs plantées en première mi temps. Sans les deux très bonnes parades de Jean François Gillet (dont l’arrêt du penalty) le score aurait pu être tout autre.

Encore une fois la concentration s’est relâchée dans les rangs belges… Comme à chaque fois aurions-nous envie de dire. Demain soir contre la France, il faudra maintenir le niveau tout au long de la rencontre qui dure à chaque fois entre 90 et 95minutes comme ont tendance à l’oublier nos diables rouges.
Même s’il est difficile  d’être à 110% durant tout une rencontre il faut tout de même éviter les erreurs grossières lors des passages « moins bons ». La signatures des grandes équipes est souvent celle ci: même lorsqu’elles jouent mal, elles parviennent à gagner ou à maintenir le 0 derrière.
A nous d’effacer les erreurs qui se paient cash, afin d’éviter d’encaisser systématiquement lorsque nous sommes « moins bien ».

 

Les « plus » de Belgique – Roumanie:

- Pour la première fois on a vu du très bon sur le flanc avec Vanden Borre en back droit. Il est incontestable qu’un homme qui joue régulièrement à un poste est meilleur à ce poste là. Il faut vraisemblablement préférer les joueurs de formation à ces postes

- Jean François Gillet a montré qu’il savait être présent quand il le fallait

- Un jeu au sol et une bonne circulation de balle en première période.

- Steven Defour a montré qu’il n’était pas moins bon que Timmy Simons

Les « moins » de Belgique – Roumanie:

- Radja Nainggolan était à mon avis trop stressé à son entrée et ça s’est vu dans son jeu il a souvent préféré remettre en arrière plutôt que de construire. Sans doute était-il trop attendu après les déclaration de la presse sur son jeu en série A…

- La non sélection de Sébastien Poccognoli…qu’a t’il donc fait à Georges Leekens? Il mériterait tout de même d’être essayé en joutes amicales…

 

Bref, tous les yeux sont tournés vers Paris et ce France – Belgique de demain soir, afin voir ce que notre équipe va nous montrer contre une opposition digne de ce nom.
En espérant que, comme à chaque match, les Diables Rouges évoluent et gomment peu à peu les erreurs afin d’être prêts pour les matchs officiels.

Allemagne-Belgique, la finale de tout un pays

Supporters des Diables Rouges

© photo news (retouche photo Antonin Kaminski)

Après être passés par tous les sentiments dans ces qualifs, après les multiples rebondissements, match à suspens comme contre la Turquie ou l’Autriche. Joie et déception.  Ca y est, nous sommes au dernier épisode de ces qualifications pour l’Euro 2012.
Ce dernier match au parfum  de finale peut devenir la consécration d’une phase de qualification à suspens. En effet, peu de personnes auraient présagé d’un tel final après nos multiples désillusions et surtout notre dernier déplacement à Bakou où le match nul sonna comme un couperet…
Quoi qu’il en soit, nous nous rendons à Dusseldorf avec notre destin entre les mains. Le scénario est simple une victoire et nous restons deuxième de notre groupe et assurons notre place en barrage.

Malgrè les 6 défaites contre l’Allemagne ces 20 dernières années, nous sommes en droit d’éspérer que “Quelque chose se passe à Dusseldorf”. Nous nous rendons là bas le moral gonflé à bloc avec la meilleure génération de ces 20 dernières années.
Notre meilleure prestation de ces 20 dernières années remonte à la coupe du monde 1994 aux USA où nous nous étions incliné 3-2 en huitième de final. Rudi Voeller (2x), Georges Grun, Jurgen Klinsmann et Philippe Albert avait été les buteurs de ce match.
Au match aller le 3 septembre 2010 pour le premier match de cette phase de qualif nous n’avions pas été ridicules en nous inclinant 0-1, but de Klose qui sera absent au match retour.

Mais c’est un tout autre contexte qui nous attend, Les allemands veulent à tout prix  faire un 10/10 dans cette poule, et nos Diables rouges sont aux portes des barrages, et ont bénéficié de toute la phase des qualifs pour créer un groupe soudé et avoir appris de nos erreurs.

Le rendez vous est pris
demain à 19h , à la LTU Arena de Dusseldorf, derrière votre petit ou grand écran, dans votre club de supporter, pour supporter comme il se doit nos très chers Diables Rouges.

Belgique – Kazakhstan: Les pronostics..?

© Coach_J (Flickr) (retouche photo Antonin Kaminski)

Le match crucial de demain est une occasion pour l’équipe de belgian-team.be de se livrer au jeu des pronostics !

Damien: L’équipe belge n’a plus rien à perdre dans ces qualifications. On a vu s’afficher une très bonne mentalité face aux USA, lors du dernier match. Mais le noyau est déforcé, et l’attaque risque encore de piétiner. Je vois une victoire des diables par 2-0. Les ambitions de départ étaient d’atteindre la seconde place. Et si la Belgique n’est pas en mesure de vaincre à domicile l’équipe la plus faible du groupe, elle ne mérite en rien de se qualifier pour l’euro.

Antonin: Les Diables rouges n’ont pas le choix : ils doivent gagner. Espérons que l’envie de bien faire ou de trop bien faire ne ne nuise pas au jeu de notre équipe. Même si le Kazakhstan va sans doute bétonner en défense, on sera sans doute loin d’un catenaccio à l’italienne (le Kazakhstan a déjà encaissé 20 buts dans ce groupe). Je vois donc la Belgique l’emporter 3-0, avec comme cerise sur le gâteau le premier but de Igor de Camargo en sélection. Ceci en espérant bien évidement une défaite de la Turquie face à la mannschaft

Quentin: On a (quasi) rien à perdre…Juste se faire plaisir en essayant de ne pas se prendre de cartons. Un 3-1 comme contre les Azéris serait un chouette résultat.

Espérons pouvoir repasser à deux attaquants devant pour mettre un maximum de pression sur nos visiteurs d’un soir.

Entretien avec Georges Leekens #4: Tout savoir sur la sélection des diables rouges

Georges Leekens

© belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Globalement, comment se déroule une sélection ?

Le staff de scouting se déplace dans tous les championnats où des Belges évoluent. Nous allons même en Russie, et nous allons accentuer notre présence là-bas puisque Jonathan Legear y évolue désormais. Les scouts me remettent leurs rapports d’analyse, suite à quoi je fais une présélection de 50, voire 60 joueurs. La liste est ensuite écrémée à une vingtaine, en tenant compte des blessés d’une part, et de l’autre, de ceux qui ne jouent pas dans leur club. Prenons l’exemple de Defour, je ne l’ai pas sélectionné lors des dernières rencontres, pour la seule raison qu’il n’a pas suivi de préparation. A un tel niveau, je ne sélectionne aucun joueur sur base de son seul nom. Il m’arrive aussi de sélectionner des joueurs qui ne sont pas mes premiers choix, c’est le boulot d’un entraîneur de mettre ses opinions personnelles de côté pour penser au collectif.

 

Parlant de Defour, est-il complémentaire avec un Simons

Steven n’a pas été épargné par les blessures la saison dernière. Depuis son transfert à Porto, il tend à retrouver sa meilleure forme. C’est à lui de se montrer, et prouver qu’il peut regagner sa place dans l’entrejeu des diables. Pour ce qui est d’une complémentarité avec Simons, oui, pourquoi pas ? Ils étaient tous les deux sur le terrain en Russie. Et j’étais très content d’eux car nous avions fantastiquement dominé l’entrejeu.

La victoire était d’autant plus belle après un déplacement aussi folklorique !

C’était un trajet digne de Survivor ! Nous avions organisé ce match suite au départ de Dick Advocaat à Moscou. C’était très intéressant, sportivement mais aussi financièrement. Tout allait se dérouler sous les meilleurs auspices… avant ce voyage de merde ! Pas boire, pas manger, pas dormir … et surtout, un vol risqué en Tupolev, mais cela nous l’ignorions avant de quitter Bruxelles. A l’avenir nous ne prendrons plus de tels risques. Cela dit, pour la cohésion de l’équipe, ce n’était pas une mauvaise chose… mais une telle préparation, une fois par an, voire tous les dix ans, cela suffit amplement ! Le fait d’avoir ensuite gagné le match a renforcé notre esprit d’équipe. Ce fut une belle victoire, mais les Russes n’ont certainement pas joué à leur meilleur niveau. Le Zenit St Petersbourg venait de gagner le championnat, certains devaient avoir fait la fête.

 

Vous parlez beaucoup de la cohésion entre les joueurs, et de l’importance de la concurrence au sein du noyau. Mais y a-t-il un joueur non belge que vous incorporeriez dans le noyau, si vous le pouviez ?

Si Lionel Messi veut se faire naturaliser, je l’accueille bien volontiers (rires). Plus sérieusement, si un tel joueur se présente avec l’envie de jouer pour nous, je serais fou de ne pas le sélectionner. Mais j’attends d’un joueur naturalisé qu’il vienne avec le cœur. Ceux qui bénéficient d’une double nationalité ne devraient pas venir s’ils hésitent trop longtemps. Ca va bien au-delà des modalités juridiques ; c’est comme tirer un penalty : si tu hésites, alors ne le fais pas … et je ne dis pas ça parce que Witsel a raté le sien contre la Turquie (rires). Je laisse la porte ouverte à quiconque veut jouer pour la Belgique, pour autant qu’il apporte sa pierre à l’édifice. Chadli et Carcela avaient tous deux la possibilité de jouer pour nous, seul le premier est venu, et il ne faut pas en vouloir au second. Vincent Kompany et Marouane Fellaini, eux aussi, auraient très bien pu ne pas choisir la Belgique.

 

Mémé Tchité, aurait-il toujours sa place dans le noyau au vu du choix dont vous disposez aux avant-postes ?

Tchité a toujours dit qu’il voulait jouer pour la Belgique, son amour pour le pays transparaît dans chacune de ses déclarations. A l’Union Belge, nous attendons les suites juridiques de son dossier, que la FIFA n’a pas encore débloqué. Si un jour, Mémé devient sélectionnable, alors nous serons attentifs à ses performances, comme pour tout autre joueur. Mais tant que tout n’est pas réglé, nous ne nous exprimons pas sur le sujet.

 

Contre l’Azerbaïdjan, aucun joueur belge présent au coup d’envoi n’évoluait en Jupiler League. Comment l’expliquez-vous ?

Les raisons sont avant tout financières, notre championnat dispose de peu de moyens, et n’est plus capable de garder ses meilleurs éléments. Si la majorité des diables évoluent à l’étranger, il est alors important qu’ils aient cette envie de revenir jouer pour leur pays. Je suis ravi que cela soit le cas, d’autant que beaucoup ont un programme très chargé. Au niveau du staff national, cela implique un nombre important de voyages à l’étranger ; c’est la mission de département de scouting. Mais nous regardons aussi des matchs entiers ici, via un système de retransmission.

Il est satisfaisant de voir que nos joueurs évoluent dans de très bons clubs. Ils y arrivent parfois dès le plus jeune âge ; beaucoup de clubs hollandais prennent aujourd’hui de jeunes belges, sans doute pour atteindre un meilleur niveau (rires). Globalement, ils s’adaptent très bien, le plus bel exemple étant Dries Mertens, que nous ne connaissions pas en Belgique, et que le scouting nous a permis de dénicher. Que ce soit Kompany, Hazard, Fellaini, Dembele, Chadli… tous jouent dans leur club. C’est une satisfaction, d’autant plus qu’ils se trouvent dans de grosses compétitions. Pareillement, nous nous réjouissons que Genk joue la Champion’s League, même si je ne crois pas qu’ils la gagneront… A un tel niveau, l’expérience acquise est inestimable. Et avec les rentrées financières, le club ne devra pas vendre ses meilleurs éléments. A contrario, c’est une des raisons pour lesquelles Anderlecht a vendu Lukaku cet été.

 

Vous venez de citer plusieurs noms de Diables. Parlons de Radja Nainggolan. Titulaire à Cagliari, beaucoup d’entraîneurs, comme Roberto Mancini, en ont dit le plus grand bien. Mais il reste absent de votre sélection.

Pour sa position, Timmy Simons est actuellement titulaire indiscutable, et malheureusement pour Radja, Timmy abat un boulot formidable. Que ce soit sur le terrain, où il aligne les kilomètres, mais également dans le vestiaire. C’est un des rares joueurs du noyau à avoir plus de 23 ans … il a donc un rôle de guide pour les plus jeunes. La place de Timmy au sein du noyau est cruciale, j’avais besoin d’un type comme lui et c’est pour ça que je l’ai rappelé, comme j’avais rappelé Franky Van der Elst en 1997. Mais nous pensons aussi à demain. D’autres joueurs rentrent en ligne de compte, Nainggolan en fait partie, comme Dedrick Boyata, qui joue à présent à Bolton. Il a fait un pas en arrière, pour peut-être en faire bientôt deux en avant. Le championnat belge compte également de bons jeunes, les équipes du top, et d’autres, misent beaucoup sur la jeunesse, ce qui est positif. Il n’y a pas si longtemps, nous avions un problème de gardien. Aujourd’hui nous avons un surplus avec Mignolet, Courtois, Gilet et Proto.

 

A ce propos, gardez-vous un œil sur Logan Bailly ?

Tout à fait. On ne laisse jamais tomber un joueur. En ce moment, Logan est un peu dans le trou, mais nous le suivons, afin de voir comment il réagit à sa situation. A lui de travailler pour retrouver son meilleur niveau.

 

Pour en revenir à Nainggolan, la presse prétend que vous ne le suivez pas…

D’abord, vous ne devez pas croire tout ce qui est écrit dans les journaux (rires). Une analyse de joueur ne se fait pas sur un seul match. Avant de sélectionner Dries Mertens, nous l’avons suivi durant une bonne année. Parallèlement, nous avons suivi Nainggolan de nombreuses fois, et nous évaluons régulièrement sa progression. Les journalistes qui prétendent le contraire n’ont qu’à me passer un coup de fil, je leur répondrai bien volontiers. Nainggolan a peut-être dit que nous l’avions oublié… je n’ai pas à réagir sur le sujet, si je devais répondre à chaque fois, je n’aurais jamais fini. En attendant, j’étais moi-même présent en tribune à Milan pour le voir à l’œuvre. Et Vince Briganti le suit chaque semaine en Serie A, lui et Jean-François Gillet.

 

Les joueurs savent-ils que vous les suivez ?

Non, je préfère éviter qu’ils l’apprennent. Lorsque j’entraînais en club, et qu’un coach national était en tribune, je remarquais une certaine nervosité parmi mes joueurs. Ils avaient aussi tendance à jouer plus individuellement. Le fait de se savoir observé est une mauvaise motivation. Cela même si un grand footballeur devrait toujours jouer son match pour l’équipe, quel que soit le contexte.

 

Au sein de l’actuelle équipe des espoirs, y a-t-il l’un ou l’autre joueur qui soit proche du noyau A ?

L’équipe A regroupe déjà beaucoup d’espoirs. Des joueurs comme Lukaku, Hazard, De Bruyne, El Ghanassi, pourraient très bien jouer avec les moins de 21 ans. D’autres y ont fait leurs classes, comme Lombaerts ou Dembele. Cette équipe constitue un palier pour cette génération. Jean-François de Sart a fait un excellent boulot ces dernières années, notamment aux jeux de Pékin. Par contre, notre principe est qu’une fois qu’un diable rejoint le niveau des A, nous ne le redescendons pas en équipe espoirs.

 

Voilà qui termine notre entretien exclusif avec Georges Leekens, Toute l’équipe de Belgian-Team espère vous proposer d’autres interviews de joueurs et de l’encadrement des diables rouges.

A très bientôt!

 

Entretien avec Georges Leekens #3: Le coaching des diables rouges

Georges Leekens

© Johan Eyckens

Troisième partie de notre interview:

Georges Leekens, vous avez entraîné la Belgique une première fois, de 1997 à 1999. Pensez-vous avoir progressé en tant qu’entraîneur, entre votre premier et votre second mandat à l’Union Belge ?

Cela n’aurait pas été bon de stagner. Raymond Goethals m’a dit un jour : un entraîneur commence seulement à comprendre le football à l’approche de la septantaine. Pour ma part, je n’ai pas changé du tout au tout durant cette période, mais je suis devenu un autre entraîneur. Changer, c’est avant tout grandir, apprendre à s’adapter à l’équipe que l’on entraîne, la mener vers le succès sans pour autant la diriger d’une main de fer.

 

Les choses ont-elles beaucoup changé entre vos deux mandats ?

J’ai aujourd’hui un rôle moins dominant que lors de mon premier mandat, et j’y trouve mon compte. Je préfère avoir des adjoints à mes côtés, plutôt qu’en dessous de moi. L’encadrement de l’équipe s’est également beaucoup professionnalisé depuis quinze ans.

 

Votre tâche est-elle plus difficile jadis ou aujourd’hui ?

En principe, mon premier mandat était plus facile. Je devais simplement préparer l’Euro 2000, pour lequel nous étions qualifiés d’office, en tant que pays organisateur. Je ne devais pas mener l’équipe vers la Coupe du Monde française, mais c’est arrivé… par hasard (rires). Plus sérieusement, cette qualification tenait du miracle. Mais nos adversaires d’alors s’étaient battus eux-mêmes. L’équipe turque ne manquait pas d’amour-propre, ce qui ne avait permis de les vaincre chez eux 1-3. Hélas, j’ai ensuite connu le revers de la médaille. Le pays croyait que l’on pouvait directement obtenir des résultats, peu importait la manière. Mais les miracles ne durent pas… et trois matchs nuls en coupe du monde, ce ne fut pas assez.

Je suis parti après deux ans et demi. Mon successeur, Robert Waseige, a connu un démarrage aux antipodes du mien. Tout d’abord, la Belgique est passée à côté de son Euro 2000. Par après, Robert a méritoirement qualifié l’équipe pour la coupe du monde 2002. Nous aurions même pu y battre le Brésil en huitièmes de finale. Mais je n’aime pas parler du passé. L’avenir du football belge est le plus important ! Un coach qui parle trop du passé est un coach dépassé.

 

 

Entre vos  deux mandats, avez-vous gardé un œil sur les diables ?

J’ai toujours été le premier supporter des diables. Je les ai suivis en coupe du monde, en Italie et aux Etats-Unis. Je pense que le peuple belge, et les médias, ne sont pas assez chauvins. Nous devrions l’être davantage, à l’image des Hollandais. Il y a des pour et des contre, mais j’estime que le chauvinisme est une qualité. Il y a des Flamands qui suivent les Pays-Bas, et des Wallons qui supportent les Français. Moi je suis Belge, avec toutes mes excuses. Nous pouvons être fiers de notre pays. Bon, nous avons du mal à former un gouvernement (rires), mais nous avons beaucoup de représentants au plus haut niveau, et ce même en dehors de tout aspect sportif.


Comment définiriez-vous votre style de coaching ?

Je suis un entraîneur qui prône le positivisme. Casser un jeune joueur parce qu’il a fait une erreur ? Je laisse ça aux mauvais coachs. En exigeant trop d’un joueur, on lui met la pression. Cela peut faire peur aux plus jeunes. Personnellement, j’insiste auprès de mes joueurs sur leurs qualités, ainsi je leur donne confiance, et l’abnégation nécessaire pour effacer leurs défauts. J’estime que c’est la meilleure façon de tirer le maximum de mon équipe. Je crois en mes jeunes joueurs, mais ceux-ci doivent bien avoir en tête qu’on ne reste pas éternellement jeune. Prendre de l’âge, c’est grandir, et accepter de prendre plus de responsabilité.

 

Avez-vous un modèle parmi les entraîneurs contemporains ?

Non. J’essaye d’être moi-même, c’est-à-dire un coach qui travaille les qualités de ses joueurs.

 

En quoi consiste votre rôle actuel au sein de l’équipe nationale ?

A court terme, je dois former une équipe, dotée d’une âme, et au sein de laquelle règne une ambiance positive. Dans cette équipe, les joueurs doivent avoir confiance en eux, et aussi entre eux. Ils doivent être fiers de représenter leur pays. L’esprit d’équipe est très important. La concurrence au sein du noyau l’est également ; concurrence rime avec progrès de chacun, et j’aspire à devoir faire des choix difficiles. Je laisse la porte ouverte pour les jeunes. Il est important de donner sa chance à un joueur qui se montre pendant un mois, deux mois. Et en sélectionnant de nouveaux joueurs, je créé la concurrence au sein du noyau. A un tel niveau, tous les joueurs doivent accepter la concurrence ; il en va de même dans leur club. Actuellement, l’équipe possède un très bon esprit, et c’est mon rôle de veiller à ce que cette ambiance ne soit pas gâchée par des détails extérieurs. Il peut bien sûr y avoir des accroches, des réactions émotionnelles, au sein d’un groupe de 30 joueurs, mais cela ne doit pas avoir de répercussion sur le terrain.

Ensuite, je m’atèle à ramener la confiance auprès des supporters. Eviter les sifflets après 20 minutes de jeu, comme ce fut jadis le cas. Car siffler son équipe ne la fait pas avancer, que du contraire. Renouveler la confiance du public, c’est aussi attirer un public plus jeune, le plus à même à mettre l’ambiance dans le stade. Je dis souvent qu’au-delà de 50 ans, un supporter passe plus de temps à rouspéter (rires). Je sais de quoi je parle, vu que j’ai 62 ans (rires). Plus sérieusement, avec du négatif, je ne peux rien faire. Vincent Kompany l’a parfaitement souligné au sortir du match contre les Etats-Unis : ceux qui critiquent peuvent rester à la maison ! Certains journalistes n’ont pas apprécié son franc-parler, mais moi j’étais très fier d’entendre un de mes joueurs parler de la sorte. Un public positif créé des joueurs positifs, qui sont motivés pour revenir jouer pour leur pays. C’est une spirale, car c’est en se montrant enthousiaste, et en affichant de la conviction, que le public appréciera davantage de venir au stade.

La préparation de l’équipe va jusqu’à sélectionner de bons adversaires lors des rencontres amicales. La Slovénie, les USA, sont des équipes à notre niveau. J’effectue également des missions de scouting. Lors de la dernière coupe du monde, je suis allé voir jouer les Allemands. Non sans un petit pincement au cœur, car j’aurais préféré me trouver en bord de pelouse.

Enfin, et surtout, mon rôle de coach est d’aider cette équipe à engranger un certain rendement. Personne ne peut dire que mes joueurs n’ont pas de talent, mais pour obtenir des résultats, il faut plus que ça. Nous avons besoin d’une équipe soudée, qui fasse preuve d’intelligence, et qui soit capable de jouer le résultat, sans oublier la manière. Car en football, je ne crois pas aux miracles. Si on y parvient, si le public voit ça, l’osmose gagnera le stade.

 

Quel bilan tirez-vous de cette première année à la tête des diables ?

Je suis content du travail effectué. En un an, nous avons gagné 30 places au ranking FIFA. Cela prouve que sur le court terme, nous avons déjà énormément progressé. Certains demandent plus, et veulent des résultats immédiats. Je préfère progresser match par match, et laisser grandir cette équipe. Exiger trop et trop vite créé une pression néfaste.

Je suis également ravi que nous ayons ramené le public au stade. J’ai remarqué un changement de mentalité dans les gradins, et ce dès le premier match face à la Bulgarie. Lors des dernières rencontres, le stade était rempli. Je constate que le public est uni, et je ne souhaite pas que la situation politique actuelle vienne s’en mêler !

Je trouve aussi que la mentalité affichée par l’équipe est exemplaire. Après le nul en Azerbaidjan, ils étaient décidés à faire un bon résultat face aux USA, même si le match était sans enjeu. Ils ne voulaient surtout pas perdre ! En raisonnant de la sorte, ils prouvent qu’ils apprennent.

Entretien avec Georges Leekens #2: Après l’Euro … Brésil 2014

Georges Leekens

© Johan Eyckens

Deuxième partie de notre interview:

Que manque-t-il encore à l’équipe nationale pour atteindre le Top niveau ?

 

 

Oh, beaucoup de choses ! Etre un coach positif ne m’empêche pas d’être réaliste. Nous avons des qualités, mais il nous faut travailler, pour les améliorer, et étouffer nos défauts.

Dans les grandes lignes, nous manquons d’abord d’expérience. Elle arrive, notamment par le biais de la Champion’s League où de plus en plus de nos joueurs s’illustrent. Ensuite, plus que de réussite, nous manquons encore de réalisme. Il faudra effacer cette carence si nous voulons aller de l’avant. Nous devons également étoffer le noyau, afin de pouvoir nous passer des joueurs-clés en cas de pépin. Fellaini, par exemple, nous a manqué à de nombreuses reprises. Idem pour Vermaelen. L’idéal serait d’avoir deux joueurs de haut niveau par poste. D’un autre côté, nous avons retrouvé l’enthousiasme et l’esprit d’équipe qui, il y a peu, nous manquaient encore.

Je crois fermement en l’avenir de cette équipe, elle possède une belle marge de progression. Ce progrès doit se faire pas à pas, mais je comprends que tout le monde, public, médias, sponsors,…  devienne nerveux, après dix années sans résultat. Le public est davantage de notre côté aujourd’hui, c’est déjà une très bonne chose ! Mais avant tout, l’important sera de conserver le noyau actuel, parmi lequel certains joueurs sont devenus de vrais copains. Si tout va bien, cette génération est partie pour dix années. Certains progresseront, d’autres rentreront dans le rang, et d’autres plus jeunes viendront les taquiner.

 

 

 

La Belgique vit encore dans le souvenir de Mexico 86, et certains disent que jamais plus nous n’irons aussi loin dans un grand tournoi. Qu’en pensez-vous ?

C’est précisément notre challenge ! Les joueurs, le staff et moi-même, en avons un peu marre d’entendre parler du passé. Nous devons donc répondre présents dans l’avenir, pour faire un jour aussi bien, voire peut-être mieux que les diables de 86. A court terme, l’euro 2012 n’est plus un must. Nous aimerions bien sûr être présents, mais cela ne dépend plus de nous. Nous avons raté le coche en début de qualifications, ensuite nous avons encore perdu des points contre l’Autriche et l’Azerbaidjan. La leçon à retirer, c’est qu’il faudra être prêts dans un an, dès le premier match des éliminatoires de la coupe du monde 2014.

 

 

 

Parlons-en justement, de la prochaine coupe du monde !

 

Nous ne sommes pas tombés dans un groupe facile ; on peut même dire, dans notre jargon, que c’est un groupe « de merde ». Entre la Croatie, la Serbie, l’Ecosse, le Pays de Galles et la Macédoine, il n’y a aucune petite équipe. Nous évitons les équipes du top, comme l’Espagne, les Pays-Bas ou l’Allemagne, mais nous-mêmes ne pouvons pas nous targuer d’être une grosse cylindrée. Nous avons d’autres qualités, et si nous les exploitons, nous avons une chance de nous qualifier. Mais il faudra tout donner. La pression va augmenter, les joueurs la ressentiront bien plus qu’au sein de leur club, et il faudra apprendre à la gérer. Mais franchement, qui n’a pas envie de la disputer, cette coupe du monde au Brésil ? Vous et nous, nous voulons tous y aller ! Personnellement, je ne tiens pas à y aller comme touriste, ou pour faire du scouting. Et pour être présent sur le terrain, il faudra faire des sacrifices. Que certains acceptent d’être remplaçants, ou de ne pas jouer à leur meilleure place. Peu importe qui joue, et à quel poste, nous devons tous avoir la même cible en point de mire.

 

Vous visez la première place du groupe ?

Nous visons la qualification. Si elle passe par la première place, tant mieux. Mais dans ce groupe, nous ne gagnerons pas chaque match. Nous allons même perdre un certain nombre de points. Les favoris sont la Croatie et la Serbie ; les premiers sont tout à fait capables de nous donner autant de difficulté que la Bosnie il y a deux ans, et les seconds ont tout de même battu l’Allemagne en Afrique du sud, l’été dernier. Quant à nous, nous serons positionnés en challengers. J’espère qu’ils se focaliseront l’un sur l’autre, tandis que nous nous concentrerons sur chaque match. Mais ne croyez pas que la mission sera facile.

Entretien avec Georges Leekens #1: Un regard sur l’Euro 2012

George Leekens

© Johan Eyckens (retouche photo Antonin Kaminski)

Ce lundi 12 septembre, nous nous sommes rendus à la maison de verre, le temple de l’Union belge, situé à deux pas du stade Roi Baudouin. Nous avions rendez-vous avec l’homme fort du staff fédéral, le coach Georges Leekens en personne. Flegmatique, parfois taquin, Georges nous a accueilli les bras ouverts, pour nous parler de différents sujets comme sa carrière d’entraîneur fédéral, la sélection belge, mais surtout pour aborder l’avenir de cette jeune équipe nationale.

 

Un regard sur l’Euro 2012

 

Avez-vous un regret particulier concernant les éliminatoires pour l’Euro 2012 ?

Je regrette que le programme fût déjà établi lorsque je suis revenu à la barre. Nous avons débuté par un zéro sur six, et dans une telle situation, on ne peut que courir après les faits. Un tel démarrage apporte également son lot de pression, que ma jeune équipe doit encore apprendre à gérer.


Au cours des ces qualifications, quelques erreurs nous ont coûté des points importants. Pensez-vous que cela soit du davantage à l’inexpérience qu’à un manque de rigueur ?

Je ne songe pas à un manque de rigueur, mais plutôt à des erreurs de jeunesse. Les joueurs veulent parfois trop bien faire. Contre l’Autriche, à 4-3, ils se sont sentis pousser des ailes, et ont poussé pour marquer un 5e but. Ils auraient dû se concentrer pour garder le résultat. Et contre l’Azerbaïdjan, ils pensaient qu’à 0-1, le résultat était entériné. C’est aussi ce qui fait le charme de cette équipe, de sans cesse vouloir attaquer. Mais elle « chipote » encore beaucoup, ce qui est normal, car elle se trouve encore en phase de progression. Elle doit apprendre qu’à certains moments, le résultat est plus important que le jeu. J’insiste, mais le 0 sur 6 pour débuter le tournoi nous a davantage handicapé que ces erreurs. Nous avons donné des cadeaux en Turquie, qui me sont plus restés sur l’estomac que les fautes commises lors des matchs suivants. Pour l’avenir, ces erreurs doivent nous apporter l’expérience qui nous manque.

 

Dernièrement, les attaquants ont manqué de réalisme. Cela vous inquiète-t-il ?

C’est vrai qu’ils ont raté quelques occasions en or. La pression a sans doute sa part de responsabilité, mais ça ne m’inquiète pas outre mesure. La défense commence à l’attaque. Contre l’Autriche à Bruxelles, nous pesions sur l’arrière-garde adverse, et nous avons ouvert grand la porte aux contre-attaques. L’important dans cette situation est de garder un pressing haut, et d’éviter les pertes de balle, quitte à commettre l’une ou l’autre petite faute. Que ce soit contre l’Autriche ou l’Azerbaïdjan, nous avons pris des buts évitables, chaque fois sur contre-attaque. Nous devrons éviter cela à l’avenir. L’équipe l’a compris, et contre les Etats-Unis, nous sommes restés organisés, et avons empêché les américains d’initier des contre-attaques. Hormis leur but annulé en fin de partie, les USA n’ont pas montré grand-chose. Nous avons réussi à former un bloc, et à  maintenir le pressing vers l’avant.

 

Vous pensez que la Belgique a étouffé les Etats-Unis, ou bien que ces derniers n’étaient pas dans un bon jour ?

Sans doute un peu des deux. Le voyage avait dû les fatiguer, et quant à nous, nous ne voulions absolument pas perdre. A 1-0, nous avons réussi à fermer la porte, au lieu de jouer pour le 2-0. C’est de très bon augure pour la suite.

 

Il reste deux matchs à jouer pour l’Euro, et nous ne sommes pas encore éliminés. Pensez-vous avoir toutes les cartes en main pour aller battre les Allemands à Düsseldorf ?

En premier lieu, il faudra vaincre le Kazakhstan. Or, Lombaerts et Fellaini seront suspendus. Ce sont deux joueurs clé, à des postes importants. De son côté, Thomas Vermaelen est de nouveau indisponible, lui aussi occupait une place précieuse au sein de notre schéma tactique. Des deux rencontres qui nous restent à livrer, celle contre le Kazakhstan est la plus importante. Pour ce qui est de l’Allemagne, les joueurs y croient. Leur mentalité est exemplaire, il y a quelques années, l’équipe aurait sombré dans le défaitisme. Mais pas aujourd’hui, et cela nous le devons en grande partie au soutien du public.
A venir sur Belgian-team.be : Georges Leekens nous parle de l’avenir de l’équipe nationale, et de la coupe du monde 2014 au Brésil. Soyez au rendez-vous !

Un nul salvateur entre l’Autriche et la Turquie…

Autriche - Turquie

© Getty Images

Si nous restions positifs, malgré notre nul sonnant comme une défaite en Azerbaidjan et la victoire contre les Etats Unis en amical, notre équipe reste invaincue en 8 rencontres. C’est un bilan que nous n’avions plus obtenu depuis longtemps.
Et Grâce au match nul de la Turquie contre l’Autriche, l’espoir est toujours présent. 2 victoires de nos diables et au moins 1 défaite de la Turquie nous assureraient la deuxième place du groupe.

Mais d’un autre côté je reste sur une certaine amertume… quant aux défaites ou aux matchs nuls que nous n’aurions pas du subir. Certes nous avons fait preuve de relâchement défensif à certains moments clefs… Mais qui n’en fait pas?
Je pense que pour nos Diables la meilleure défense serait l’attaque! pour moi les petites approximations que nous avons faites en défense aurait du être masquées par un but ou deux de plus marqué par ci par là… Et oui, le constat aurait été tout autre si nous avions un but de plus face à l’Azerbaïdjan…face à l’Autriche…ou encore face à la Turquie…
Le réel problème pour ma part reste le secteur offensif… et le manque d’un réel patron dans l’entre jeu. Souvenez vous de Wilmots qui à certains moments portait l’équipe à bout de bras. Qui plus est ce patron est à mon sens présent dans l’effectif en la personne de Steven Defour regardez les deux années de tsacre du Standard de liège lors desquelles il a orchestré de main de maître l’entre jeu, s’assumant en capitaine incontournable des « rouches ».
Peut-on réellement confier tout le poids de l’attaque sur les seules épaules de Romelu Lukaku unique réel attaquant de formation dans le 11 de base… Bien que conscient que le secteur offensif est moins étoffé que le milieu de terrain, je pense qu’il y a sans doute moyen de trouver une solution avec les forces dont nous disposons.

J’attends donc avec impatience nos deux prochains match en espérant pouvoir assister le 11 octobre en Allemagne à une vraie finale avec comme enjeu une place de barragistes pour nos chers Diables rouges.

Azerbaïdjan – Belgique: Les pronostics..?

© Coach_J (Flickr) (retouche photo Antonin Kaminski)

A 36h du match contre les Azéris, Belgian team se joue aux jeu des pronostics.

Antonin: Je vois un match assez fermé en début de match car il sera probablement assez difficile de bien rentrer dans le match. Mais la situation se débridera sans doutes au fil des minutes avec beaucoup d’occasions du côté belge à la seule condition que Romelu n’évolue pas trop ésselé en pointe il faudra proche de lui d’autres joueurs aux vocations offensive, mon pronostique 1-3 (buts de Eden Hazard, Dries Mertens et  Axel Witsel)

Damien: La Belgique survole rarement une rencontre où elle apparait clairement comme favorite. Si Georges installe un 4-3-2-1 offensif, le risque sera de se casser les dents sur une défense bien rodée. La défense belge n’est pas des plus imperméables, elle nous l’a encore montré face aux Turcs à Bruxelles. Je mise sur une courte victoire belge par 1-2, avec des buts marqués sur phase arrêtée, ou sur l’exploit individuel de l’un (Hazard) ou l’autre (Mertens) attaquant.

Quentin: C’est le match piège par excellence mais moins on en parle mieux c’est pour les Diables.
Je vois bien une victoire 0-2 si on parvient à bien gérer la première demi-heure car les Azéris vont être ultra motivés.
But de Fellaini et Mertens…

Et vous quel est vôtre pronostique pour le match à venir?

Azerbaïdjan – Belgique, une opportunité pour nos attaquants de se libérer?

Avec un Dries Mertens qui affole les statistiques au PSV. Auteur récemment d’un formidable triplé en championnat. Un début de saison qui rappelle celui qu’avait connu Jelle Vossen l’an passé.

Un Axel Witsel qui s’est directement imposé comme titulaire en puissance au sein de Benfica, auteur d’un doublé en match qualificatif de Champions League.
Peut-on aussi espérer que le rappel de Hazard en sélection provoquera le déclic qu’il lui manque pour réaliser des prestations à la hauteur de celles qu’il exécute en ligue 1.

Nos “jeunes petits” diables rouges s’en sortent bien dans leur clubs respectifs. On espère aussi que Romelu Lukaku tirera son épingle du jeux du côté de Chelsea.

Même si le match contre Azerbaïdjan peut paraitre facile Ndlr: Nous nous sommes imposés 4-1 lors du match aller et les Azéris comptabilisent seulement 3 points (une seule victoire surprise contre la Turquie).

Il ne faut pas prendre cette joute à la légère et ne pas faire preuve d’excès de confiance, les matchs à l’extérieur face aux petites équipes sont toujours des matches « pièges ». N’oublions pas que nous avons besoins d’un maximum de points pour espérer décrocher une deuxième place dans notre groupe (synonyme de barrage).

Il faudra absolument montrer du réalisme devant les buts et une plus grosse présence dans les 16m que contre la Slovénie et la Turquie où nous n’avions pu faire la différence malgré notre domination.
On compte d’ores et déjà sur nos feux follets déjà très actifs dans leurs clubs respectifs pour animer et remporter le match de ce vendredi.

Composition probable:

Mignolet

Alderwerld – Kompany – Vertonghen – Lombaerts

Simons

Witsel                Fellaini

Hazard                                          Mertens

Lukaku

 



Interview Diables rouges avec Benjamin Deceuninck

Benjamin Deceuninck

© Rtbf sport

Revenons avec Benjamin sur le dernier match des Diables et le retour au premier plan des Diables rouges depuis ces derniers mois.

Q0: Bonjour Benjamin tout d’abord peux tu te présenter en quelques mots?

Je suis mouscronnois d’origine, j’ai 34 ans. Je suis journaliste sportif à la RTBF depuis une dizaine d’années. Je couvre principalement le foot et le tennis.
Par ailleurs, je présente le w-e sportif et fais partie de l’équipe de studio 1 tous les lundis.

Q1: Une petite minute « textuelle » optimiste concernant les Diables?

Depuis quelques mois, les Diables sont sortis de l’enfer. Les Diables ont retrouvé des couleurs. Le noir. Le jaune. le rouge. 3 couleurs qui unissent les régions de ce drôle de petit pays. Les supporters ont retrouvé le chemin du stade Roi Baudoin. C’était peut-être le plus difficile.

Reste à garder le cap pour soulever les coupes. Reste à gagner encore plus de matchs pour à nouveau faire trembler les adversaires. Car sortir de l’enfer est une chose. Toucher au Paradis en est une autre. Mais tous ensemble, on devrait pouvoir y arriver!

Q2: Ton avis sur le dernier match des belges (Belgique – Turquie)?

Je ne l’ai malheureusement pas vu en entier car j’étais occupé de commenter federer-Djokovic à Roland garros, avec un ordinateur quand même pour jeter un coup d’oeil sur les diables. Je trouve qu’après une bonne entame de match, on a peut-être trop reculé, trop laissé jouer les turcs qui étaient pourtant à prendre dès qu’on les pressait. était-ce volontaire? était-ce inconscient? On a aussi manqué de réussite. Comme souvent dans ce genre de match, les petits détails font la différence.

Q3: Malgré le 4-3-3 affiché avec en pointe Ogunjimi, Hazard et Chadli, ne penses-tu pas que l’équipe manque d’un attaquant de pointe en plus (il me semble que nous avons manqué de poids dans le rectangle face aux turques. Ogunjimi s’est effectivement retrouvé seul face a 3 ou 4 défenseurs turcs)?

Je ne sais pas si c’est une question de système. Je trouve qu’on a effectivement peu vu nos 3 joueurs offensifs en zone… offensive. C’est bien de leur demander de défendre mais il ne faudrait pas non plus les faire trop jouer contre nature. Chadli et hazard doivent toucher un max de ballons dans le dernier tiers de terrain. Et j’en reviens à ma remarque précédente: pour cela, la Belgique a trop laissé jouer l’adversaire. Nos 3 « attaquants » n’ont pas reçu assez de ballons « exploitables », peut-être, par moments, pas assez de soutien…

Q4: Après ce match nul fac à la Turquie penses-tu que la Belgique a encore beaucoup de chance de se qualifier, (le 9/9 me semblant peu probable, il faudrait plutôt tabler sur un 6/9 côté belge, mais alors il faudrait que la Turquie ne prenne que 6 points sur 12 lors de ses prochains matchs ce qui semble peu…)?

Il faut être réaliste, ça va être très compliqué de se qualifier. tout d’abord ne pas sous-estimer les 2 prochains adversaires. Un 6 sur 6 est indispensable. ensuite, il faut réaliser un exploit contre l’Allemagne qui, même qualifiée, n’est pas le genre d’équipe à balancer un match à domicile. Dans ce sens, je trouve que le calendrier de ces qualifications étaient extrêmement mauvais côté belge…

Q5: Selon toi quel est la principale force des Diables rouges d’aujourd’hui?

La force des diables, c’est évidemment son avenir. elle a dans chaque ligne des joueurs de grande classe: quelques bons gardiens, Kompany, van Buyten, Vermanlen qui jouent dans des grands clubs derrière. Witsel, Defour, Fellaini, c’est talentueux et complémentaire. Hazard, c’est un talent comme on en a tous les 10-15 ans… sans oublier les Lukaku, Vossen, Chadli, Dembélé qui sont aussi des joueurs capables de faire la différence en une action!

Q6: Une faiblesse à l’horizon?

Les arrières latéraux!! il faut absolument trouver des joueurs fiables à ces places qui sont devenues très importantes dans le foot moderne. Une autre faiblesse, c’est peut-être aussi les vieux réflexes belges de jouer toujours en fonction de l’adversaire. Avec les joueurs que l’on possède actuellement, il faut essayer d’imposer un peu plus notre jeu.

Q7: L’équipe actuelle est-elle la meilleure que la Belgique ai connu?

Pour cela, il faut qu’elle fasse des résultats. Ce n’est que comme ça qu’une équipe rentre dans l’histoire…

Q8: Pourrait-on envisager d’atteindre voir de dépasser le résultat de Mexico 86 à moyen terme?

Moi, j’aimerais déjà que l’on se qualifie pour un grand tournoi. ce serait déjà une grande nouvelle. Le dernier remonte à 2002. après, une fois dans un grand tournoi, tout peut arriver. Et avec de la réussite, on peut parfois aller très loin. il ne faut pas oublier qu’en 86, on se qualifie à la dernière minute avec le but de Grün. Et là-bas, en 7 matchs joués, la Belgique ne gagne qu’un seul match au terme des 90 minutes et c’était contre… l’Irak!

Q9: Que manque-t-il à Eden Hazard pour atteindre le niveau qu’il a en championnat de France avec l’équipe belge?

Je peux en parler assez objectivement. J’ai vu, à la télé, plus de 20 matchs de Lille cette saison. Il ne lui manque rien. il faut juste lui donner pleine confiance, comme à Lille!!
dans le dernier match, on a senti qu’il n’osait pas entreprendre autant que d’habitude. Je suis d’ailleurs persuadé qu’il n’aurait pas commencé si Dembélé n’avait pas été blessé. Il a joué juste, mais trop simple parfois. Il n’a pas osé provoqué ses défenseurs. Il savait qu’on l’attendait au tournant. Le comble, c’est que tout le monde maintenant se focalise sur son jeu… défensif! Ce ne sera jamais son point fort donc essayons d’utiliser ses immenses qualités offensives.
Qu’aurait-on dit si c’était lui qui avait tacklé dans le vide sur le but turc? Et je suis d’accord pour dire que Mertens a fait une bonne rentrée, mais re-regardez bien toutes ses actions: il réussit un dribble sur 2. Ce qui est bien, je trouve. Mais la dernière fois, c’est ce que l’on reprochait à Hazard…de perdre la balle une fois sur 2! Mais bon, je suis convaincu que tout va finir par s’arranger, entre gens intelligents.

Q10: Quel serait ton 11 de base actuel?

Gardien: au choix entre Mignolet, Proto et courtois.
Défense: à gauche Pocognoli, à droite Gillet ou Vandenborre. dans l’axe Kompany et Vermalen.
Milieu: devant la défense Vertonghen ou Defour, avec Witsel et Fellaini.
devant: Hazard, Lukaku, Chadli.

Q11: Quel est ton avis sur le portier actuel des Diables Simon Mignolet ? Penses-tu qu’il a acquis le numéro 1 pour de bon?

Je dois avouer que je ne l’ai pas vu beaucoup jouer cette saison en Angleterre. mais il a d’énormes qualités. En tout cas je suis pour un numéro 1 désigné à plus ou moins long terme. Un gardien a besoin de confiance!

Q12: Ta bonne surprise niveau joueur depuis l’ère Leekens 2?

J’aime bien Chadli mais ce n’était pas vraiment une surprise parce que je l’avais vu jouer avec Twente.

Q13: Y a-t-il selon toi un ou des absent(s) dans le noyau actuel des Diables rouges qui n’ont pas ou plus été sélectionnés depuis que Georges Leekens a pris les commandes?

J’espère que Pocognoli aura sa chance à gauche. J’imagine que Radja Nainggolan, titulaire en séria A, finira aussi par être appelé!

Q14: Après maintenant 1 an depuis l’annonce de la nomination de George Leekens à la tête des Diables que penses-tu de son bilan actuel?

Le bilan de leekens est globalement bon: il a ramené l’envie de supporter les diables! Il a aussi redonné l’envie aux joueurs de se battre pour les diables. Maintenant, il faut concrétiser au niveau des résultats. Parce que  ce n’est pas encore terrible à ce niveau là (1 sur 6 contre turquie, 0 sur 3 contre l’allemagne et 4 sur 6 contre autriche qui sont les véritables matchs référence de l’ère leekens). Mais on n’est pas loin!

Q15: que penses-tu de la présence des Diables rouges dans le 3ème chapeau pour les qualif de la coupe du monde?

Je ne pense pas que cela change fondamentalement les choses. Prenez les équipes des chapeaux 3 et 4: il n’y a pas de grand niveau d’écart et la qualité de ces équipes change souvent d’une qualification à l’autre. Alors que les équipes que l’on retrouve dans les 2 premiers chapeaux sont toujours fortes, voire très fortes. C’est là que la belgqiue doit essayer de se retrouver avant 2020!!!

 

Un tout grand merci de la part de l’équipe de Belgian Team pour ta disponibilité, nous te souhaitons une bonne continuation sportive.

Quels diables rouges changeront d’air en 2011 #1?

diables Rouges équipe

© Belga

Durant la trêve estivale, un seul mot est sur toutes les lèvres « transfert », pour ce mercato beaucoup de diables rouges sont sur les tablettes des recruteurs.

• Tout d’abord parlons de Eden Hazard. Bien qu’il bénéficie d’un contrat longue durée à Lille, on parle de lui du côté du FC Barcelone… Nul doute qu’après sa saison en or beaucoup de clubs lorgnent sur le prodige belge, mais il faudra sans doute ouvrir grand le portefeuille pour acquérir ses services surtout que les dirigeants l’ont qualifié « d’intransférable ».

• Ensuite il y a Axel Witsel qui a clamé haut et fort qu’il n’avait plus rien à gagner avec le standard, bien que les dirigeants de value8 (candidats au rachat du Standard) ait souhaité garder le médian. La piste du Milan AC semble de plus en plus s’éloigner…

• Lukaku est cité avec insistance du côté de Chelsea. Même si tout n’est pas bouclé, il est presque certain qu’Anderlecht va vendre son attaquant vedette (à Chelsea ou un autre club) afin de bénéficier du pactole reçu pour monter une équipe compétitive pour la saison à venir

• Jean Fraçois Gillet sur le point d’évoluer en D2 avec Bari, pourrait quant à lui rejoindre Palerme et donc rester en D1 Italienne.

• Moussa Dembele est dans le collimateur de pas mal de clubs mais tout porte à croire que Fulham veut le garder après avoir refusé une offre de 10 millions de livres venant de Tottenham.

• Logan Baily a officiellement les portes ouvertes vers un autres club, il n’est plus dans les plans des dirigeants du Monchengladbach. Un retour en Belgique semblerait opportun, mais Monchengladbach ne bradera pas son joueur ont annoncé parallèlement les dirigeants…

• Kevin De Bruyne est aussi cité du côté de Chelsea. Lui aussi sera difficile à conserver à Genk après une saison en beton.

• Steven Defour, courtisé chaque année est dans le collimateur du Spartak, de la lazio, de Genoa et de Man U. Malgré qu’il ait re-signé pour une longue durée le standard n’est pas à l’abri d’une proposition qui ne se refuse pas…

• Jelle Vossen est aussi cité à l’étranger et à Everton où il pourrait rejoindre Marouane Fellaini.

• Jan Vertonghen est quant à lui pisté par le Barça. Ses prestations solides avec l’Ajax ne laissent personne indifférent. Sacré champion avec l’Ajax il pourrait chercher un autre défit ailleurs.

• Yassine El Ghanassy, a lui été cité du côté des Citizen de Manchester… Où prestent déjà deux de ses compatriotes Vincent Kompany et Dedryck Boyata.

• Jonathan Legear a lui aussi été cité partant du côté du Terek Grozny… va-t’il imiter Boussoufa et migrer vers l’ex URSS?

En tout cas les Diables rouges sont au centre de toutes les convoitises, les performances de l’équipe nationale et l’avènement de nouveaux grands espoirs du football belge doivent y être pour beaucoup.
Un feuilleton à suivre dans les semaines et mois à venir, on se retrouve bientôt pour un autre point sur les transferts des diables rouges!

Et vous quels diables voyez vous changer de club durant ce mercato estival?

Les « Belgique – Turquie » de ces 15 dernières années

Belgique - Turquie

Souvenez-vous, c’était il y a 15 ans, le 31 Août 1996… Nous débutons les qualifications pour « France 98″, à la fin desquelles nous gagnerons notre ticket pour la coupe du monde. Ce soir-là, à Bruxelles, nous affrontons la Turquie. A cette époque, les gloires du terrain sont, entre autres : Luc Nilis, Lorenzo Staelens, Enzo Scifo et Luis Oliveira. Nous nous imposons sur le score de 2-1 grâce aux buts de ce dernier, et de Marc Degryse.

Il en sera de même le 30 avril 1997, lors du match retour à Istanbul : victoire 1-3, grâce à un fabuleux triplé de Luis Oliveira. Ces deux solides succès nous assurent de disputer les barages pour la coupe du monde,  terminant 2ème du groupe derrière les Pays Bas, et devant la Turquie.

Nous retrouvons les Turcs en phase de groupe de l’Euro 2000, match qui se solde par une défaite 2-0, laquelle nous élimine de la compétition. Nous terminons 3ème d’un groupe difficile derrière l’Italie, future finaliste du tournoi, et la Turquie, qui nous devance d’un petit point.

Après ces matchs officiels, nous rencontrons la Turquie lors de matchs amicaux en 2004 et 2006, respectivement à Bruxelles puis à Genk. Si la rencontre de 2004 nous voit perdre 2-3 en toute dernière minute,  la rencontre de Genk se solde par un nul 3-3.

Un peu plus récemment, sous l’ère Vandereycken, nous sommes à nouveau versés dans la même poule que la Turquie, lors les qualifications pour la coupe du monde 2010.  Au match aller à Istanbul, nous arrachons le nul 1-1 grâce à un but de Sonck. Pour le match retour, l’eau a coulé sous les ponts, et Dick Advocaat a pris les commandes (on le sait, pour une courte période…). Nous assurons une victoire 2-0, et malgré son manque d’enjeu, cette rencontre annonce le renouveau de l’équipe nationale belge.

Le dernier match opposant Belgique et Turquie remonte au 7 septembre 2010 à Istanbul. Ce fut un match à rebondissements, au cours duquel nous sommes passés par tous les sentiments. Nous nous inclinons sur le fil 3-2.

Après 10 confrontations, parmi lesquels 3 succès belges, 3 succès turcs et 4 matchs nuls, apparait un bilan très neutre qui n’avantage aucune des deux équipes. Néanmoins, lors des qualifications pour la coupe du monde 1998 et 2010, nous nous sommes chaque fois imposés lors du match retour, ce qui constitue un très bon présage…

Invaincus depuis octobre 2010, avec deux victoires lors des deux derniers matchs, nos diables rouges se présenteront avec le moral gonflé à bloc face à une Turquie affaiblie par  deux absences de marque, celles de Sahin et d’Altintop.

5 diables champions de Belgique 2011

Genk champion

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Jelle Vossen, Marvin Ogunjimi, Anthony Vanden Borre, Thibaut Courtois et Kevin De Bruyne font partie de cette formidable équipe championne de Belgique cette année. Avec respectivement 22, 23, 23, 19 et 19 ans ces quatre joueurs font irrémédiablement partie de l’avenir de nos diables.

Thibaut Courtois est le plus jeune d’entre eux. Pour sa première saison pro, il est le seul joueur du championnat a avoir bénéficié dans son équipe de 100% de temps de jeu. Grand artisan du titre des Limbourgeois, il a à de maintes reprises effectué des arrêts décisifs. Jamais encore titularisé en équipe belge, il constitue indéniablement un titulaire en devenir.

Kevin De Bruyne est à seulement 19 ans un grand espoir du football belge. Comme beaucoup de ses coéquipiers à Genk, il est une révélation de la saison. Avec ses 12 assists et ses 5 goals cette saison, il bénéficie de solides stats, le rapprochant de joueurs comme Mbark Boussoufa. Il est avec Eden Hazard et Axel Witsel un très grand espoir pour le milieu de terrain de notre équipe nationale.

Ogunjimi - Vossen, avec 15 buts pour Marvin et 20 pour Jelle c’est LE duo de choc de notre championnat cette saison. Cela faisait longtemps que nous n’avions plus vu un duo d’attaquants belges aussi prolifiques.

Jelle vient de clôturer la saison de sa vie, durant laquelle il s’est vraiment révélé après trois saisons moyennes. En quelques mois, il est devenu un titulaire indiscutable au sein de l’attaque des diables rouges.

Marvin s’est aussi révélé cette saison, après ne pas avoir marqué un seul but lors de ses trois premières saisons pro. Son prêt au RKC Waalwijk (Pays Bas) lui permit d’ouvrir son compteur personnel, et les deux saisons suivantes passèrent sans faire de bruit. Il inscrit néanmoins les 2buts de la victoire en finale de la coupe de Belgique 2009. Sa très bonne saison 2010-2011 lui ouvre les portes de l’équipe nationale, où il a déjà marqué trois fois en trois matches.

Anthony Vanden Borre, quant à lui, est déjà plus connu au sein de l’équipe nationale. Avec ses 22 matches (depuis 2004) , il est souvent resté un éternel espoir, sans vraiment confirmer les attentes placées sur lui. Son retour en Belgique, après un passage en Italie puis en Angleterre, est un succès, avec ce titre de champion à la clef.

Qui est? Toby Alderweireld

Toby Alderweireld

© rtbf sports

Loin de la renommée qu’ont Eden Hazard, Steven Defour, Axel Witsel, Vincent Kompany ou encore Daniel van Buyten figure dans la sélection des diables le jeune Toby Alderweireld.

Né le 2 mars 1989 à Anvers, Toby a fait son écolage au Germinal Berschoot avant de rejoindre l’académie des jeunes de l’Ajax d’Amsterdam en 2004.

Il signa sa première sélection avec l’équipe première de l’Ajax le 18 janvier 2009. C’est  au cours de la saison suivante que Toby acquit le statut de titulaire au sein de la défense Ajacide.

Habitué à jouer dans les équipes de jeunes des diables rouges depuis 2005, c’est lors de la Keirin Cup qu’il fera son entrée sans fracas dans la famille des Diables Rouges.

Titulaire lors des deux confrontations asiatiques, cette sélection n’est pas anodine. Il effectue, en effet, des prestations solides au côté de jan vertongen dans l’axe de la défense de l’Ajax tant en match de championnat Hollandais qu’en match européen.

Il sera d’ailleurs par la suite appelé régulièrement par les sélectionneurs, ne bénéficiant pas encore du statut de titulaire il bénéficie régulièrement de temps de jeu à seulement 22 ans.

Plutôt aligné sur le côté droit de notre défense, le jeune anversois tire petit à petit son épingle du jeu et devient pour Georges Lekeens l’homme de la situation.

Après son titre de talent de l’année de l’Ajax obtenu au terme de la saison 2010 et ses performances encourageantes de cette saison en Champions League, tout porte a croire que Toby Alderweireld continuera à jouer un rôle important dans les années à venir.