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27 juin, 2014

Corée – Belgique: Les Diables Rouges mentalement très solides

Coree Belgique après match

C’est fait ! Après la victoire conquise face à la République de Corée, la Belgique sort de sa poule avec un 9/9. Le jeu n’aura sans doute pas répondu aux attentes des supporters, mais le résultat, net et sans bavure, est bel et bien là.

 

 

Marc Wilmots nous présente toute l’étendue du noyau belge

 

Comme nous l’avions prévu, le coach a largement remodelé son onze de base. Avec Anthony Vanden Borre, Nicolas Lombaerts, Jan Vertonghen, Moussa Dembélé, Steven Defour, Adnan Januzaj (dont c’est le premier match officiel avec l’équipe belge) et Kevin Mirallas, il n’y avait pas moins de sept changements par rapport au match face à la Russie.

La richesse de ce noyau se démontre aisément. Seuls deux joueurs ont disputé l’intégralité des trois rencontres du groupe H : l’impeccable vétéran Daniel Van Buyten et l’excellent gardien Thibaut Courtois. Parmi les 23, Laurent Ciman est le seul joueur de champs à ne pas encore avoir bénéficié de temps de jeu.

 

 

Un dénouement tardif, habituel pour les Diables Rouges dans cette coupe du Monde…

 

Pour la troisième fois de suite, les Diables font attendre leurs supporters. Jusqu’au but de Vertonghen à la 78e minute, les fans passent à nouveau par toutes les émotions. Le stress atteignant son point culminant juste avant la pause, avec l’exclusion logique de Steven Defour. A dix contre onze durant toute la seconde période, les choses pourraient mal tourner, mais il n’en est rien. Les Diables ne cèdent pas à la panique, réussissant à contenir leur adversaire et à se créer des occasions franches. Au final, on n’aura pas ressenti l’infériorité numérique.

A l’image de ses joueurs, Marc Wilmots fait preuve de beaucoup de sang froid en conservant le même schéma tactique, et en gardant sa confiance envers l’équipe qu’il avait choisi d’aligner. Entré à l’heure de jeu, Divock Origi est à nouveau étincelant. Vivace, inventif et percutant, il est à la base du but de la victoire, servi sur un plateau à un Jan Vertonghen qui n’avait plus qu’à la pousser au fond (ce qui n’est pas toujours évident, Dries Mertens peut en témoigner). Le néo-capitaine rachète ainsi le pénalty concédé lors du premier match face aux Algériens, tandis que le joueur de Lille démontre à nouveau qu’il n’est pas venu au Brésil pour faire du tourisme.

 

 

 

Mental et patience : qualités des grandes équipes

 

Ces trois dernières rencontres ont montré de grandes choses en termes de capacités mentales et physiques, des qualités plus qu’importantes dans un tournoi de ce niveau, où les victoires se forgent au caractère. Elles auront permis aux Diables de tirer leur épingle du jeu en fin de match, et seront à nouveau exploitées dès le tour suivant. La créativité a souvent fait défaut, mais il n’y a que les chiffres qu’on inscrit dans les registres d’histoire, et ceux-ci sont au beau fixe. Si les Belges avaient développé un football créatif et technique, mais sans engranger les points nécessaire à la qualification, l’avis général n’aurait pas été plus favorable..

 

 

Direction les Huitièmes et les USA

 

Ce huitième de finale contre les Etats-Unis ouvre grand la perspective d’une qualification pour les quarts, où nous rencontrerions probablement l’Argentine de Lionel Messi. Nous souhaiterions tout de même ne pas devoir attendre les dix dernières minutes de jeu pour voir les Diables s’imposer… Rappelons qu’à partir de maintenant, toutes les rencontres se jouent à élimination directe, et peuvent durer 120 minutes si la différence n’est pas faite dans le temps réglementaire.

Antonin, pour Belgian-team

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