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Marc Wilmots prend les rênes de l’équipe nationale
Kobé (Japon), Huitième de finale de la coupe du monde 2002, 34ème minute. La foule est en liesse, le public belge retient son souffle pendant quelques secondes… Marc Wilmots vient d’ouvrir le score contre le Gigantesque Brésil, futur vainqueur de la compétition. But injustement annulé par l’arbitre de la rencontre, monsieur Prendergast.
Marc Wilmots assure lors de ce tournoi le rôle de leader de l’équipe, sous la houlette du dernier T1 Wallon des diables, Robert Waseige.
C’est notre dernier grand souvenir dans une phase finale de tournoi majeur. Depuis lors, les Diables se sont longuement cherchés, et semblent enfin prendre la bonne direction. Même si les hautes instances de la « prison de verre » ont encore une fois laissé partir un entraineur… Après Dick Advocaat, George Leekens est lui aussi parti par la petite porte.
On aurait tendance à penser qu’il s’agit d’une blague, à croire qu’il ne suffit pas d’être pris pour être appris… Alors qu’à l’inverse rappelons-nous qu’il avait fallu près de 5 ans de mauvais et loyaux services pour enfin évincer Rene Vandereycken… Quoi qu’il en soit, le passé ne peut que rester où il est et espérons que les dispositions ont (enfin) été prises pour éviter que ce genre de mésaventure se renouvelle.Nous allons donc entamer la prochaine phase qualificative sur de nouvelles bases avec un nouveau coach pour nos chers Diables Rouges. Et ceci, malgré tout, dans la continuité du travail entamé ces dernières années par Dick Advocaat et Georges Leekens. Marc Wilmots est en effet le point commun des deux derniers sélectionneurs de l’équipe nationale, car il était leur T2.
Dick Advocaat avait lors de son départ lancé que Marc Wilmots était « le successeur idéal au poste de T1″. Voilà qui est fait même si ça a pris un peu plus de temps que prévu…
Les atouts de Wilmots:
- Il connait très bien l’environnement grâce à ces 2,5 années passée comme T2
- Son capital sympathie « gonflé à bloc »
- Il est apprécié tant au nord qu’au sud du pays
- Les joueurs eux même en ont fait leur favoriLa faiblesse
- son « inexpérience »: en tant qu’entraîneur, il n’a comme références que 8 matchs à la tête de Schalke 04 (3V,1N,4D), 3 matches pour le compte de Saint Trond (1V,1N,1D) et les deux récents matchs en tant qu’intérim.
En guise de conclusion
La maison de verre avait-elle sous le coude un autre candidat aussi bien préparé à la tâche que lui? On peut fortement en douter, si ce n’est le rêve impayable nommé Eric Gerets…
Marc Wilmots a donc toutes les cartes en mains pour mener là un premier mandat concluant en tant que T1.Rendez-vous donc le 15 août pour un autre grand test contre les Pays Bas et le 7 septembre pour le premier match de qualification pour la coupe du monde 2014.
En savoir plus sur Marc Wilmots grâce à notre article: « Marc Wilmots, le taureau de Dongelberg«
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Merci quand même, Georges !
C’est un petit coup de semonce qui a frappé l’union belge en ce dimanche de fête des mères. Georges Leekens, le coach qui avait mené les diables lors des dernières qualifications pour l’euro 2012, a annoncé qu’il quittait la maison de verre pour rejoindre les canaux de la Venise du Nord.
On se doute qu’après avoir fait de Christophe Daum l’entraîneur le mieux payé de toute l’histoire de la Jupiler League, les Blauw and Zwart disposaient de quelque argument alléchant à proposer au successeur du teuton moustachu. Personne ne pouvait cependant prévoir que celui-ci serait le coach national en personne ; d’autant qu’à l’UB, Leekens disposait d’une carte plus blanche que blanche, et que malgré le récent échec des qualifications pour l’euro à venir, personne ne remettait son travail en question.
A présent, la question que tout le monde se pose a sa réponse toute trouvée. Dirk Advocaat, en son temps, avait déjà désigné son successeur, au moment de nous lâcher pour les sirènes russes. Marc Wilmots connait la maison, et les joueurs. Lui confier les rennes de cette équipe belge dont on attend beaucoup dans les mois à venir, ce ne serait pas reprendre le travail à zéro. En outre, l’ancien maître à jouer de Schalke 04 a le charisme et les compétences pour devenir le Guardiola du plat pays. La solution du coach étranger, prônée par nombre de supporters, risque de nous faire entrer dans une énième période de transition, dix ans après notre dernière participation à un tournoi majeur, et alors que les pions majeurs de l’équipe, espoirs de jadis, atteignent leur meilleur niveau. Quoi qu’il en soit, il est fort à parier que tonton Georges ait assuré son héritage avant de filer à la Brugeoise…
La maison de verre des courants d’air.
Les statistiques des dix dernières années tendent à montrer que l’UB peine à garder ses entraîneurs face à la concurrence. Il y a dix ans, avant de s’envoler pour le soleil levant, Robert Wasseige annonçait son débauchage par le Standard de Liège, avec le succès que l’on sait (limogeage après un 0 sur 15 bien tassé). L’épisode Advocaat n’est plus à rappeler, et celui de cet après-midi suit la tendance. Seuls Aimé Antheunis (hum..) et René Van der Eycken (hum hum…) semblaient ne pas subir ce genre de tentation. On se demande bien pourquoi…
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