Les Archives pour la catégorie Un peu d’histoire des Diables Rouges
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Jeu : Panini est mort, vive Panini !
C’est une nouvelle qui attristera tous les enfants fans de foot qui sommeillent encore en nous. Umberto Panini, fondateur des livres du même nom, nous a quitté vendredi dernier à l’âge de 83 ans.
Voici l’occasion de rendre hommage à celui qui aura animé toutes les cours de récréation de par le monde et à travers les générations, d’autant plus à l’approche de chaque grand tournoi footballistique.
En fouillant nos placards (ou presque), nous avons retrouvé d’anciennes vignettes autocollantes de diables rouges. Trouverez-vous leurs noms ?
On commence par quatre joueurs qui, d’une façon comme d’une autre, font encore partie de l’actualité…
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Pour suivre, deux joueurs mythiques qui aujourd’hui, ont troqué les crampons contre le micro
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Les suivants sont tous devenus entraîneurs, avec des fortunes diverses… Indice : les deux premiers ont déjà coaché les diables. Les deux suivants ont bien failli.
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Vous en voulez encore ? Ca tombe bien, il nous en reste !
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Le dernier servira à départager les meilleurs !
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Interview Diables rouges avec Benjamin Deceuninck
Revenons avec Benjamin sur le dernier match des Diables et le retour au premier plan des Diables rouges depuis ces derniers mois.
Q0: Bonjour Benjamin tout d’abord peux tu te présenter en quelques mots?
Je suis mouscronnois d’origine, j’ai 34 ans. Je suis journaliste sportif à la RTBF depuis une dizaine d’années. Je couvre principalement le foot et le tennis.
Par ailleurs, je présente le w-e sportif et fais partie de l’équipe de studio 1 tous les lundis.Q1: Une petite minute « textuelle » optimiste concernant les Diables?
Depuis quelques mois, les Diables sont sortis de l’enfer. Les Diables ont retrouvé des couleurs. Le noir. Le jaune. le rouge. 3 couleurs qui unissent les régions de ce drôle de petit pays. Les supporters ont retrouvé le chemin du stade Roi Baudoin. C’était peut-être le plus difficile.
Reste à garder le cap pour soulever les coupes. Reste à gagner encore plus de matchs pour à nouveau faire trembler les adversaires. Car sortir de l’enfer est une chose. Toucher au Paradis en est une autre. Mais tous ensemble, on devrait pouvoir y arriver!
Q2: Ton avis sur le dernier match des belges (Belgique – Turquie)?
Je ne l’ai malheureusement pas vu en entier car j’étais occupé de commenter federer-Djokovic à Roland garros, avec un ordinateur quand même pour jeter un coup d’oeil sur les diables. Je trouve qu’après une bonne entame de match, on a peut-être trop reculé, trop laissé jouer les turcs qui étaient pourtant à prendre dès qu’on les pressait. était-ce volontaire? était-ce inconscient? On a aussi manqué de réussite. Comme souvent dans ce genre de match, les petits détails font la différence.
Q3: Malgré le 4-3-3 affiché avec en pointe Ogunjimi, Hazard et Chadli, ne penses-tu pas que l’équipe manque d’un attaquant de pointe en plus (il me semble que nous avons manqué de poids dans le rectangle face aux turques. Ogunjimi s’est effectivement retrouvé seul face a 3 ou 4 défenseurs turcs)?
Je ne sais pas si c’est une question de système. Je trouve qu’on a effectivement peu vu nos 3 joueurs offensifs en zone… offensive. C’est bien de leur demander de défendre mais il ne faudrait pas non plus les faire trop jouer contre nature. Chadli et hazard doivent toucher un max de ballons dans le dernier tiers de terrain. Et j’en reviens à ma remarque précédente: pour cela, la Belgique a trop laissé jouer l’adversaire. Nos 3 « attaquants » n’ont pas reçu assez de ballons « exploitables », peut-être, par moments, pas assez de soutien…
Q4: Après ce match nul fac à la Turquie penses-tu que la Belgique a encore beaucoup de chance de se qualifier, (le 9/9 me semblant peu probable, il faudrait plutôt tabler sur un 6/9 côté belge, mais alors il faudrait que la Turquie ne prenne que 6 points sur 12 lors de ses prochains matchs ce qui semble peu…)?
Il faut être réaliste, ça va être très compliqué de se qualifier. tout d’abord ne pas sous-estimer les 2 prochains adversaires. Un 6 sur 6 est indispensable. ensuite, il faut réaliser un exploit contre l’Allemagne qui, même qualifiée, n’est pas le genre d’équipe à balancer un match à domicile. Dans ce sens, je trouve que le calendrier de ces qualifications étaient extrêmement mauvais côté belge…
Q5: Selon toi quel est la principale force des Diables rouges d’aujourd’hui?
La force des diables, c’est évidemment son avenir. elle a dans chaque ligne des joueurs de grande classe: quelques bons gardiens, Kompany, van Buyten, Vermanlen qui jouent dans des grands clubs derrière. Witsel, Defour, Fellaini, c’est talentueux et complémentaire. Hazard, c’est un talent comme on en a tous les 10-15 ans… sans oublier les Lukaku, Vossen, Chadli, Dembélé qui sont aussi des joueurs capables de faire la différence en une action!
Q6: Une faiblesse à l’horizon?
Les arrières latéraux!! il faut absolument trouver des joueurs fiables à ces places qui sont devenues très importantes dans le foot moderne. Une autre faiblesse, c’est peut-être aussi les vieux réflexes belges de jouer toujours en fonction de l’adversaire. Avec les joueurs que l’on possède actuellement, il faut essayer d’imposer un peu plus notre jeu.
Q7: L’équipe actuelle est-elle la meilleure que la Belgique ai connu?
Pour cela, il faut qu’elle fasse des résultats. Ce n’est que comme ça qu’une équipe rentre dans l’histoire…
Q8: Pourrait-on envisager d’atteindre voir de dépasser le résultat de Mexico 86 à moyen terme?
Moi, j’aimerais déjà que l’on se qualifie pour un grand tournoi. ce serait déjà une grande nouvelle. Le dernier remonte à 2002. après, une fois dans un grand tournoi, tout peut arriver. Et avec de la réussite, on peut parfois aller très loin. il ne faut pas oublier qu’en 86, on se qualifie à la dernière minute avec le but de Grün. Et là-bas, en 7 matchs joués, la Belgique ne gagne qu’un seul match au terme des 90 minutes et c’était contre… l’Irak!
Q9: Que manque-t-il à Eden Hazard pour atteindre le niveau qu’il a en championnat de France avec l’équipe belge?
Je peux en parler assez objectivement. J’ai vu, à la télé, plus de 20 matchs de Lille cette saison. Il ne lui manque rien. il faut juste lui donner pleine confiance, comme à Lille!!
dans le dernier match, on a senti qu’il n’osait pas entreprendre autant que d’habitude. Je suis d’ailleurs persuadé qu’il n’aurait pas commencé si Dembélé n’avait pas été blessé. Il a joué juste, mais trop simple parfois. Il n’a pas osé provoqué ses défenseurs. Il savait qu’on l’attendait au tournant. Le comble, c’est que tout le monde maintenant se focalise sur son jeu… défensif! Ce ne sera jamais son point fort donc essayons d’utiliser ses immenses qualités offensives.
Qu’aurait-on dit si c’était lui qui avait tacklé dans le vide sur le but turc? Et je suis d’accord pour dire que Mertens a fait une bonne rentrée, mais re-regardez bien toutes ses actions: il réussit un dribble sur 2. Ce qui est bien, je trouve. Mais la dernière fois, c’est ce que l’on reprochait à Hazard…de perdre la balle une fois sur 2! Mais bon, je suis convaincu que tout va finir par s’arranger, entre gens intelligents.Q10: Quel serait ton 11 de base actuel?
Gardien: au choix entre Mignolet, Proto et courtois.
Défense: à gauche Pocognoli, à droite Gillet ou Vandenborre. dans l’axe Kompany et Vermalen.
Milieu: devant la défense Vertonghen ou Defour, avec Witsel et Fellaini.
devant: Hazard, Lukaku, Chadli.Q11: Quel est ton avis sur le portier actuel des Diables Simon Mignolet ? Penses-tu qu’il a acquis le numéro 1 pour de bon?
Je dois avouer que je ne l’ai pas vu beaucoup jouer cette saison en Angleterre. mais il a d’énormes qualités. En tout cas je suis pour un numéro 1 désigné à plus ou moins long terme. Un gardien a besoin de confiance!
Q12: Ta bonne surprise niveau joueur depuis l’ère Leekens 2?
J’aime bien Chadli mais ce n’était pas vraiment une surprise parce que je l’avais vu jouer avec Twente.
Q13: Y a-t-il selon toi un ou des absent(s) dans le noyau actuel des Diables rouges qui n’ont pas ou plus été sélectionnés depuis que Georges Leekens a pris les commandes?
J’espère que Pocognoli aura sa chance à gauche. J’imagine que Radja Nainggolan, titulaire en séria A, finira aussi par être appelé!
Q14: Après maintenant 1 an depuis l’annonce de la nomination de George Leekens à la tête des Diables que penses-tu de son bilan actuel?
Le bilan de leekens est globalement bon: il a ramené l’envie de supporter les diables! Il a aussi redonné l’envie aux joueurs de se battre pour les diables. Maintenant, il faut concrétiser au niveau des résultats. Parce que ce n’est pas encore terrible à ce niveau là (1 sur 6 contre turquie, 0 sur 3 contre l’allemagne et 4 sur 6 contre autriche qui sont les véritables matchs référence de l’ère leekens). Mais on n’est pas loin!
Q15: que penses-tu de la présence des Diables rouges dans le 3ème chapeau pour les qualif de la coupe du monde?
Je ne pense pas que cela change fondamentalement les choses. Prenez les équipes des chapeaux 3 et 4: il n’y a pas de grand niveau d’écart et la qualité de ces équipes change souvent d’une qualification à l’autre. Alors que les équipes que l’on retrouve dans les 2 premiers chapeaux sont toujours fortes, voire très fortes. C’est là que la belgqiue doit essayer de se retrouver avant 2020!!!
Un tout grand merci de la part de l’équipe de Belgian Team pour ta disponibilité, nous te souhaitons une bonne continuation sportive.
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Les « Belgique – Turquie » de ces 15 dernières années
Souvenez-vous, c’était il y a 15 ans, le 31 Août 1996… Nous débutons les qualifications pour « France 98″, à la fin desquelles nous gagnerons notre ticket pour la coupe du monde. Ce soir-là, à Bruxelles, nous affrontons la Turquie. A cette époque, les gloires du terrain sont, entre autres : Luc Nilis, Lorenzo Staelens, Enzo Scifo et Luis Oliveira. Nous nous imposons sur le score de 2-1 grâce aux buts de ce dernier, et de Marc Degryse.
Il en sera de même le 30 avril 1997, lors du match retour à Istanbul : victoire 1-3, grâce à un fabuleux triplé de Luis Oliveira. Ces deux solides succès nous assurent de disputer les barages pour la coupe du monde, terminant 2ème du groupe derrière les Pays Bas, et devant la Turquie.
Nous retrouvons les Turcs en phase de groupe de l’Euro 2000, match qui se solde par une défaite 2-0, laquelle nous élimine de la compétition. Nous terminons 3ème d’un groupe difficile derrière l’Italie, future finaliste du tournoi, et la Turquie, qui nous devance d’un petit point.
Après ces matchs officiels, nous rencontrons la Turquie lors de matchs amicaux en 2004 et 2006, respectivement à Bruxelles puis à Genk. Si la rencontre de 2004 nous voit perdre 2-3 en toute dernière minute, la rencontre de Genk se solde par un nul 3-3.
Un peu plus récemment, sous l’ère Vandereycken, nous sommes à nouveau versés dans la même poule que la Turquie, lors les qualifications pour la coupe du monde 2010. Au match aller à Istanbul, nous arrachons le nul 1-1 grâce à un but de Sonck. Pour le match retour, l’eau a coulé sous les ponts, et Dick Advocaat a pris les commandes (on le sait, pour une courte période…). Nous assurons une victoire 2-0, et malgré son manque d’enjeu, cette rencontre annonce le renouveau de l’équipe nationale belge.
Le dernier match opposant Belgique et Turquie remonte au 7 septembre 2010 à Istanbul. Ce fut un match à rebondissements, au cours duquel nous sommes passés par tous les sentiments. Nous nous inclinons sur le fil 3-2.
Après 10 confrontations, parmi lesquels 3 succès belges, 3 succès turcs et 4 matchs nuls, apparait un bilan très neutre qui n’avantage aucune des deux équipes. Néanmoins, lors des qualifications pour la coupe du monde 1998 et 2010, nous nous sommes chaque fois imposés lors du match retour, ce qui constitue un très bon présage…
Invaincus depuis octobre 2010, avec deux victoires lors des deux derniers matchs, nos diables rouges se présenteront avec le moral gonflé à bloc face à une Turquie affaiblie par deux absences de marque, celles de Sahin et d’Altintop.
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Le cas hazard: l’avenir est un long passé
Une victoire en Autriche, et une autre, écrasante, contre l’Azerbaïdjan à domicile. Voilà une équipe belge retrouvée, à nouveau soudée, qui ne prête plus à la polémique ou à la discussion. Vraiment ? plus qu’encourageants, ces derniers résultats, n’ont pas empêché les médias de trainailler sur ce que certains ont appelé le « cas Hazard ». Ou comment gagner, avec la manière, en se passant volontairement de son meilleur joueur.
Le cas Hazard.
De son prénom Eden, fils de Thierry, ancien joueur de La Louvière – et non chanteur populaire des années 80, il est de ces homonymies difficiles à assumer. Formé à Braine, passé par Tubize, avant de traverser la frontière à l’âge de 14 ans. Bien entouré, il fait ses débuts en Ligue 1 en cours de saison 2007-2008. trois ans plus tard, personne n’ignore qui est le feu follet lillois, que la presse autrichienne surnommait le « Messi belge », excusez du peu. Aujourd’hui, Eden a conquis toute la Gaule. Toute ? Non, car au Royaume de Belgique, un entraîneur résiste encore et toujours au charme de cette étoile montante.
S’il s’agissait de Raymond Domenech, on soupçonnerait le pauvre Eden d’avoir tapé dans la lucarne d’Estelle Denis. Mais avec tout mon respect, je n’imagine pas madame Leekens rivaliser avec un tel calibre. Alors quoi, Georges en veut-il personnellement au meilleur joueur du championnat de France ? Ou n’a-t-il simplement pas les yeux en face des trous ? Et si tel désaveu trouvait son explication dans le passé ?
Le cas Scifo.
Retournons, le temps de quelques lignes, en 1997. A cette époque, les clubs vainqueurs de coupe jouent la coupe du même nom, les joueurs s’achètent en millions de francs, et Georges Leekens quitte le club de Mosucron pour reprendre les rennes d’une équipe belge désemparée, littéralement mise en pièces par ses voisins battaves, un mois plus tôt, sur le terrain du stade Roi Baudouin. Tout est à reconstruire, on parle déjà de préparer l’euro 2000, oubliant la coupe du monde qui se dispute l’année suivante à un Thalys de chez nous. A cette époque, les promesses belges se nomment Mpenza. Quant à la Star de l’équipe, avec un grand « S », elle se prénomme Enzo.
Bien que proche de l’apogée de sa carrière, Scifo a encore du jeu à revendre. Technicien surdoué, meneur hors pair, numéro 10 à la patte magique, revenu au pays mauve après une longue expérience étrangère. Sa sélection parmi les diables ne souffre d’aucune discussion. Pourtant, Georges se passe de son leader plus souvent qu’à son tour, lui préférant tantôt la discrétion d’un Dominique Lemoine, tantôt l’abattage d’un Franky Van der Elst.
Février 1998. Après avoir ciré la banquette plusieurs rencontres durant, le 2e meilleur joueur de la coupe du monde 1990 apprend qu’il n’est même pas sélectionné pour un match amical contre les Etats-Unis. Las, il décide de claquer la porte de l’équipe nationale. En pleine préparation pour le Mondial français, sa décision provoque un choc. Quant à Leekens, il vient de décrocher une qualification inespérée pour le dit Mondial, et dispose donc de suffisamment de crédit auprès de la presse. Comme toujours, il place ses choix derrière le bien du collectif, de façon souvent évasive et taquine. Quoi qu’il en soit, sa décision de dénigrer Scifo, à tort ou à raison, n’est pas remise en cause.
Mai 1998. Pressé par les fans, et sans doute aussi par ses sponsors, Enzo effectue le geste que tout le pays attendait. Un pas vers Georges, peu commenté par ce dernier, qui le replace illico sur le banc pour les deux premiers matchs du Mondial français. Titulaire contre la Corée du Sud, il est remplacé par Van der Elst à l’heure de jeu, alors que la Belgique est prise à défaut, et manque cruellement de créativité. Ce sont là les dernières minutes de Scifo en vareuse noire, jaune et rouge.
Scifo – Hazard même combat ?
Certes, le spectateur lambda ignore ce qui se trame réellement dans les vestiaires d’une équipe, tout comme dans la tête d’un sélectionneur. Mais tout de même, au sein du vignoble des diables, la cuvée Hazard 2011 a comme un goût de Scifo 1998. Malgré leur différence d’âge au moment des faits, les deux joueurs ont le même style de jeu, occupent la même place sur le terrain et dans le cœur des fans. Et surtout, souffrent de la même absence du onze national, incompréhensible et inexpliquée.
Les hypothèses soutenant ce troublant parallèle sont nombreuses. Georges a-t-il en tête de construire une équipe exclusivement composée de travailleurs ? Georges a-t-il un problème avec les numéros 1 au ranking des autographes ? Georges a-t-il jadis vécu un traumatisme à La Louvière, provoquant chez lui une haine inconsciente envers les ressortissants de cette sympathique ville hennuyère ? Quoi qu’il en soit, l’avenir est un long passé. Tant que Leekens fera gagner cette fringante équipe nationale, ses choix tactiques ne souffriront d’aucune remise en question. Mais si un jour les désillusions s’enchaînent à nouveau, le monde du football belge ne pourra que contester ce luxe, d’utiliser comme simple joker un joueur capable de retourner une situation d’un seul coup de génie.
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