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Sélection pour les matches contre Chypre et Israël : Première pour Batshuayi

selection Diables Rouges Chypre et Israël

La sélection de Marc Wilmots pour les matchs face à Chypre et Israël ne réserve pas de réelle surprise. Malgré les récentes critiques, le coach national appuie son crédo : limiter les rotations pour privilégier la cohésion. Cette philosophie explique la sélection de cadres qui ne sont pourtant pas dans la forme de leur vie, tels Dries Mertens, Moussa Dembele ou Christian Benteke.

 
 

Au poste de gardien, la concurrence est fortement limitée

Ce n’est pas Jean-François Gillet qui dira le contraire, lui qui semble avoir définitivement récupéré son poste de second suppléant après des mois de suspension, et malgré un transfert dans un modeste club de Serie B italienne.

Et moi alors ?

Koen Casteels, qui tarde à récupérer de sa blessure de 2014, et Sammy Bossut, rentré dans le rang en même temps que son club, doivent revoir leurs ambitions à la baisse. Quant à Silvio Proto, il ne montre plus réellement l’ambition de postuler.

 
 

En défense 6 centraux pour 2 latéraux

Vanden Borre et Pocognoli payent leur méforme et laissent leur place aux Brugeois Thomas Meunier et Laurens De Bock, qui explosent en ce début d’année. Une décision somme toute logique. Quant à Laurent Ciman, son exil en MLS ne l’empêche pas de garder la confiance du coach, et c’est tant mieux. Denayer est à nouveau convoqué en équipe A, il finira bien par gagner sa première cap. Kompany, Alderweireld, Lombaerts et Vertonghen sont indispensables.

Et moi alors ?

La presse attendait le come back d’Olivier Deschacht, quatre ans après sa dernière cap. On souhaite vraiment qu’il n’y a pas cru.

 
 

Au milieu, carte de membre Diable Rouge obligatoire

Defour fait son retour et remplace son coéquipier mauve Dennis Praet, pas encore totalement « fit ». Witsel est indéboulonable, De Bruyne marche sur le monde, Chadli empile les bonnes prestations. Nainggolan râle, mais il est titulaire au sein du 2e club de Serie A (bientôt 3e). Dembélé et Fellaini ne sont peut-être pas en forme, mais voilà, ils ont la carte de membre du club.

Et moi alors ?

Avec ses 9 assists et 5 goals en Bundesliga, l’ancien soulier d’or Thorgan Hazard aurait mérité sa place, contre un Dembele peu à l’aise cette saison.

 
 

En attaque, on prend tout le monde!

On pensait que Wilmots allait faire un choix entre la continuité (Origi) et la forme du moment (Batshuayi). Le coach n’est pas homme à déroger à ses principes. Mais s’il ne prenait pas le second, qui cartonne à l’OM, il s’attirait les foudres de la presse. Alors il prend les deux, comme ça tout le monde est content. Numériquement, Michy prend la place de Januzaj, monsieur je-ne-connais-pas-la-pression, mais qui cette saison connaît un peu trop le banc de touche et la tribune. Mertens, Benteke et Eden Hazard peuvent se trouver les yeux fermés. Dans un bon jour, Lukaku reste capable de battre l’adversaire à lui seul. Derrière ceux-là, Yannick Carrasco espère enfin recevoir la chance qu’il mérite.

Et moi alors ?

Nous pourrions mentionner Tom de Sutter, un vrai renard de surface qui est dans la forme de sa vie. Mais à bien regarder, ce noyau-là présente un tout petit excédent d’attaquants de pointe. Pourquoi ne pas se passer de l’un ou l’autre, et inviter un Bjorn Engels, ou un Youri Tielemans, qui à moins de se taper un claquage à la « Tom de Mul« , finiront bien par rejoindre l’équipe un jour ou l’autre ? Réponse, aussi limpide que fatidique : parce qu’il faut à tout prix éviter les tensions, les « oui mais », les débats stériles qui n’amènent rien sur le terrain. Reste au coach l’épineux choix de l’attaquant de pointe, entre Batshuayi, Benteke, Lukaku ou Origi.

 

Des Diables Rouges prolifiques avant les prochains matchs face à Chypre et Israël!

Parmi les diables, certains attaquants ont passé l’hiver dans le doute. Mais à quelques jours du match contre Chypre, comptant pour les qualifications pour l’Euro 2016 en France, ils retrouvent leurs sensations et reviennent au premier plan.

Les deux exemples les plus flagrants sont Romelu Lukaku et Divock Origi, mais d’autres ne sont pas en reste:

  • Romelu Lukaku auteur de 7 buts en 4 rencontres d’Europa League. Après une longue période de disette, le grand Romelu retrouve enfin son sens du but.
  • Divock Origi auteur d’un triplé avec le LOSC contre Rennes lors de la dernière rencontre de Ligue 1.
  • Christian Benteke a marqué 3 buts lors des 2 derniers matchs de championnat.

N’oublions pas Kevin de Bruyne, qui a (encore) planté deux buts à l’inter en Europa League et un autre à Fribourg lors de la dernière rencontre de Bundesliga. Eden Hazard  aussi continue sur sa lancée; il a inscrit un penalty face au PSG en Champions league, et marqué face à West Ham lors de l’avant dernière journée de Premier League.

Avec une telle armada, nous avons beaucoup de chances de trouer les filets des gardiens de Chypres et d’Israël !

La semaine des Diables 16/02/2015

La semaine des diables 16/02/2015

A six semaines des prochains matchs des Diables face à Chypre et Israël, il est de nouveau temps de sonder la forme actuelle de nos Diables préférés !

 
 

Kevin de Bruyne prêt pour le top mondial

 

Il est sans conteste le diable de ce début d’année. Après avoir donné le tournis à la défense du Bayern fin janvier, il a remis le couvert quelques jours plus tard, en inscrivant un doublé contre Hoffenheim. En fait, il ne se passe pas un match sans qu’il ne marque ou ne fasse marquer, si bien qu’avec 8 buts et 12 assists, il est tout simplement le joueur le plus décisif de toute la Bundesliga. Titulaire indiscutable de Wolfsburg (il a joué tous les matchs cette saison), le divin rouquin s’inscrit dans un collectif impressionnant, dont il est l’électron qui décapsule les défenses adverses, grâce à sa technique et sa vivacité. Et ce n’est pas une amende de 20,000 euro, infligée pour avoir insulté un ramasseur de balles de Francfort, qui viendra ternir ce tableau. En ce moment, Kevin de Bruyne a tout simplement le niveau du top mondial.

 
 

Des propos de Romelu Lukaku crééent la polémique à Everton.

 

Il faut parfois tourner sa langue très longtemps dans sa bouche avant de parler. Romelu Lukaku aurait du s’en souvenir, au moment de déclarer qu’il avait l’ambition un jour de rejoindre une équipe du Top. Les fans ont ainsi moyennement apprécié que leur attaquant vedette ne considère par Everton comme tel. Certains l’ont fait savoir en lançant une pétition pour réclamer son départ. Allez Romelu, claque deux ou trois buts lors des prochains matchs, et ils t’aimeront à nouveau !

 
 

Depuis son retour, Christian Benteke marque peu.

 

Parlant de retour de blessure, Christian Benteke tarde à retrouver son meilleur niveau avec Aston Villa. Il n’a en effet inscrit que 3 buts en 18 rencontres. Son entraîneur, Paul Lambert, qui lui avait renouvelé toute sa confiance, l’a pourtant placé sur le banc lors de la réception de Chelsea à Villa Park (1-2). Un coach à qui, cette semaine, la direction du club a montré la porte. Mais quoi qu’il en soit, Christian va devoir batailler ferme pour redevenir l’ennemi numéro un des défenses de Premier League.

 
 

Simon Mignolet reprend du poil de la bête.

 

Pour Simon Mignolet, l’hiver se termine mieux que ce qu’il n’avait commencé. Critiqué de toute part pour ses prestations peu inspirées, le gardien N°2 des Diables est entrain de prouver qu’Anfield Road n’a finalement pas besoin de se chercher un nouveau keeper. Depuis le début de l’année, il empile les clean sheets et les arrêts déterminants. Après sa prestation 3 étoiles face à Tottenham, l’ex-attaquant des Reds Michael Owen a salué sa « grande force mentale », et son aptitude à réagir après avoir subi la foudre des critiques. Puisse ce retour en grâce lui faire retrouver toute sa confiance !

 
 

Axel Witsel en route vers l’Italie ?

 

Le mercato est terminé, mais les rumeurs n’ont pas pour autant cessé d’enfler. Ainsi, plusieurs sources font état d’un intérêt de la Juventus pour Axel Witsel. La pierre angulaire du 11 de Wilmots serait la solution de remplacement idéale en cas de départ de Paul Pogba. Affaire à suivre…

Toujours en Italie, on apprenait que Gabi Mudingayi avait retrouvé de l’embauche dans le club de Cesena, qui cette année, joue la relégation en Serie A. Une bonne nouvelle pour cet ancien de La Gantoise, Torino, la Lazio, Bologne ou de l’Inter.

La semaine des Diables 22/12/2014

La semaine des diables #7

Habituellement, la fin d’année est la période où l’on jette un œil dans le rétroviseur, pour se remémorer le meilleur de ces derniers mois. A coup sûr, la Coupe du Monde des Diables Rouges restera comme le souvenir le plus marquant de l’année. Certains ont critiqué la qualité du jeu, d’autres étaient déçus de ne pas avoir fait mieux que nos ainés de 1986. Mais il y a un an jour pour jour, nous aurions tous signé pour un quart de finale face à l’Argentine de Lionel Messi. En 2018, nous prendrons notre revanche sur le surnaturel lutin argentin. En attendant, la vie reprend son cours, et celle de certains diables ne manque pas de piquant … jugez plutôt :

Lentement mais sûrement, Christian Benteke retrouve son meilleur niveau.

Acheté à Genk contre 8 millions d’euro à l’été 2012, Christian Benteke avait inscrit 23 buts lors de sa première saison à Aston Villa. Très désireux d’évoluer dans un club plus huppé, il avait finalement resigné en juillet 2013. En mars dernier, une blessure au tendon d’achille l’avait éloigné des terrains pendant 6 longs mois, et privé de la Coupe du Monde au Brésil. Depuis son retour, le striker enchaine les bonnes performances, et participe grandement au regain de forme de son équipe. Ce samedi, un nouveau but de ses œuvres a permis de conquérir le nul face à Manchester United, qui restait sur 6 victoires d’affilée en Premier League. Avant ce match, notre compatriote a donné une interview au Telegraph. Morceaux choisis :

« Je me sens bien en ce moment, mais je peux encore m’améliorer. Sans vouloir prendre ma blessure comme excuse, j’ai encore besoin de jouer des matchs pour retrouver mon meilleur niveau. »

« Au début de ma revalidation, Paul Lambert (ndlr. Son coach) m’a autorisé à revenir en Belgique. La présence de ma famille fut très importante dans ces moments difficiles. Elle m’a donné la force de travailler dur pour revenir. Ma mère disait que ça aurait pu être encore pire, que je n’aurais peut-être jamais pu rejouer au football.

«  Mon père est comme moi, il n’aime pas montrer ce qu’il ressent. Mais je voyais bien qu’il était triste. Il a toujours été très critique envers moi, chaque fois qu’il me regarde jouer, il me dit que je peux faire mieux. Même lorsque je marque, il me parle des occasions que j’ai ratées. Cela m’aide à me remettre en question. »

« Ma relation avec Lambert est spéciale c’est lui qui m’a fait venir ici. Il me donne entière confiance et j’essaie de le lui rendre sur le terrain. Après ma première saison ici, j’ai commis l’erreur de vouloir partir. Aujourd’hui,. Le coach est très cool avec moi, il me donne beaucoup de liberté quand je joue, et je veux le lui rendre sur le terrain. »

A peine pensionné, Daniel Van Buyten s’ennuierait-il déjà ?

En voilà un que le ballon rond n’a pas fini de démanger. Parti à la retraite après une formidable Coupe du Monde, Daniel Van Buyten ne fait pas de secret quant à l’aspect non définitif de sa décision : il se pourrait qu’il rechausse un jour les crampons. L’été dernier, l’insistance des dirigeants anderlechtois avait failli payer, mais la peur de faire la fameuse « saison de trop » avait eu raison de l’argumentaire mauve et blanc. La semaine dernière, le carolo se voyait remettre le prix du Mérite Sportif pour l’ensemble de sa carrière. A cette occasion, il avouait que le parcours des Bruxellois en Champion’s League l’avait fait réfléchir ; s’il avait su que la qualification se jouerait à si peu de choses, sa décision aurait pu être différente… En attendant de peut-être refouler un jour un terrain de Jupiler League, ou d’ailleurs, l’ancien Munichois continue d’entretenir sa forme.

Kevin Mirallas cisaillé contre QPR : plus de peur que de mal.

Lundi dernier, Kevin Mirallas a bien cru que son abonnement à l’infirmerie venait d’être renouvelé pour quelques mois. En fin de partie face à QPR, au cours de laquelle il avait inscrit un but, l’attaquant d’Everton fut la victime d’un tacle assassin des œuvres du médian Jordan Mutch. Il y avait de quoi s’inquiéter, en voyant le Liégeois sortir sur civière, le visage décomposé par la douleur ; on a déjà vu des saisons se terminer pour moins que ça. Fort heureusement, il ne s’agissait que d’une inflammation d’un ligament externe de la cheville. Laissé au repos ce week-end, Mirallas fera son retour entre les fêtes, lors des journées du Boxing Day.

Père Noël Romelu est bien trop généreux.

Mais pourquoi diable Romelu Lukaku a-t-il marqué un but contre son propre camp, ce week-end à Southampton ? Aurait-il pris trop à cœur son rôle de Blue Santa, suite au Club Ladies Lunch organisé par Everton, où il avait débarqué par surprise, bonnet sur la tête et cadeaux sous le bras ? Ou alors, a-t-il tellement apprécié inscrire un but à Tim Howard l’été dernier au Brésil, qu’il n’a pu s’empêcher de recommencer ?

Guillaume Gillet ne quittera plus jamais le ballon des yeux.

Lors du Bastia – Rennes du 13 décembre dernier, Guillaume Gillet croyait bien avoir ouvert le score, d’une de ces patates dont il a le secret. Mais il ne faut pas vendre la lucarne avant de l’avoir dépoussiérée. Ayant détourné les yeux trop tôt, l’ancien Anderlechtois fêtait déjà son but, alors que sa frappe puissante rebondissait sur la transversale. Heureusement, il s’en est rendu compte avant d’aller embrasser son entraîneur, mais cette image assez cocasse aura tout de même fait le tour de la toile.

Ce n’était, en fait, que partie remise. Trois jours plus tard, en Coupe de la Ligue, le missile atteignait sa cible. Un pur bijou que Guillaume n’aura cette fois pas quitté des yeux.

Vers un échange Praet – Gillet entre la Jupiler League et la Serie A ?

On passe d’un Gillet à l’autre. A la recherche d’un gardien performant pour la saison prochaine, le FC Malines lorgne sur Jean-François Gillet, dont le contrat au Torino arrive à échéance l’été prochain. Mais le Liégeois d’origine a encore de l’énergie à revendre malgré ses 35 printemps. Accepterait-il de quitter l’Italie, où il vit depuis 15 ans, pour rejoindre un club de milieu de classement de Jupiler League ? Dennis Praet, le jeune prodige d’Anderlecht, pourrait quant à lui effectuer le chemin inverse : son agent a bien rencontré les dirigeants de la Juventus afin du futur de son poulain. Cependant, si transfert il y a, ce ne serait pas avant l’été prochain. Affaire à suivre.

Christian Benteke est de retour!

Il est de retour ! Après tous ces mois d’absence, et 355 minutes sur le terrain, Christian Benteke a retrouvé le plaisir du but. C’était ce weekend face à Crystal Palace : au terme d’une action en solitaire, notre Diable a inscrit l’unique but du match, offrant ainsi les 3 points aux Villans. De quoi le remettre sur de bons rails pour le reste de la saison !

Son dernier but datait du 23 mars 2014, soit juste avant sa terrible blessure au tendon d’Achille, qui l’aura écarté des terrains durant six longs mois, et privé de la Coupe du Monde au Brésil. Indirectement, c’est grâce à lui que nous avons pu faire la connaissance de Divock Origi

 

Benteke, Lukaku et Origi ensemble sur le terrain

Ce mercredi 13 novembre 2014, lors de la victoire 3 – 1 en match amical contre l’Islande, Marc Wilmots a une nouvelle fois surpris tout le monde en procédant à des remplacements inattendus.

En effet, aux 46e et 49e minutes, notre coach a sorti deux milieux de terrain pour faire rentrer Divock Origi et Romelu Lukaku. Christian Benteke, déjà sur le terrain, s’est alors positionné en soutien juste derrière Lukaku. Divock Origi, quant à lui, s’est placé sur le flanc droit. D’oeil d’observateur, nous n’aurions jamais pensé que le coach tenterait un tel système.

Sans être transcendant (à cause, probablement, du manque d’automatismes dans cette configuration), ce nouveau système a permis à Romelu et Christian d’être moins esseulés, de pouvoir combiner ensemble et ainsi toucher plus de ballons.

La semaine des Diables, 03/11/2014

Semaine des  Diables 2

Et de deux ! En 2013, Eden Hazard était le seul Belge nominé pour le ballon d’or. Cette année, le Brainois est rejoint par son double coéquipier Thibaut Courtois. C’est plus que mérité pour le Limbourgeois, auteur d’une formidable saison à Madrid, et qui a réussi à reléguer le grand Petr Cech sur le banc de Chelsea. Thibaut peut être fier, lui qui avec l’essentiel de sa carrière à venir, se dresse déjà comme l’un des meilleurs gardiens au monde.

Mais en cette semaine d’Halloween, d’autres Diables méritent eux aussi leur part de friandises :

Grâce à Louis, Fellaini revit.

 

Tout le monde le sait, la première saison du grand Marouane à Manchester United ne fut pas une réussite – de là à se reconvertir dans la publicité, il y avait sans doute un pas à ne pas franchir. Mais depuis peu, le premier buteur des diables lors de la dernière CM retrouve vigueur et confiance. En témoignent les deux derniers matchs, où son rôle fut décisif. Le nouvel entraineur des reds Louis Van Gaal n’est pas étranger à cette résurrection. Le mythique coach hollandais semble réussir là où son prédécesseur David Moyes avait échoué : tirer le meilleur des qualités de son poulain, et faire de lui un joueur important. De tous bons augures pour les mois à venir.

Vincent Kompany, meilleur investissement de City selon Mark Hughes.

 

L’ex entraineur de Manchester City Mark Hughes, qui l’avait fait venir en 2008, a affirmé que Vincent Kompany était le meilleur transfert réalisé dans toute l’histoire du club. D’autant plus qu’alors, le budget des Citizens ne pouvait rivaliser avec celui de ses … rivaux de United. « Nous l’avions signé pour six millions de Livres, explique l’actuel entraîneur de Stoke. Aujourd’hui il est sans doute le meilleur défenseur étranger de l’histoire de la Premier League. Quand on compte tout l’argent gaspillé depuis pour d’autres joueurs, il n’y a pas de comparaison possible.  » Hughes a également encensé la loyauté de son ancien joueur, qui aurait pu partir cet été mais a décidé de rester pour terminer le travail commencé.

On a revu Dedryck Boyata

 

Toujours à City, cela fait un moment qu’on se doute que Dedryck Boyata n’y fera jamais son trou. Cet ex-grand espoir semble comdamé à ne jouer que des rencontres de Cup, pour un club qui l’a pourtant refait signer en mai dernier, avec une prime salariale à la clé. Mais en Angleterre, tout le monde sait que ce nouveau contrat n’a pour autre but que d’atteindre le quota requis de joueurs du cru. Malgré tout, on a revu Boyata ce mercredi, lors de la défaite des siens 0-2 des œuvres de Newcastle. Certes, il n’a pas quitté le banc. Mais cette présence dans le noyau doit déjà lui faire du bien. Allez reviens chez nous Dedryck, la Jupiler League a besoin de toi !

Romelu Lukaku en pèlerinage à Lourdes.

On sait que pour un footballeur, l’occasion est plutôt rare de rencontrer une vierge. Pourtant, en bon croyant qu’il est, Romelu s’est rendu à Lourdes cette semaine, d’où il a posté un selfie sur son compte instagram. Gageons que dans la ville mystique de Sainte Bernadette, il a pu puiser les forces nécessaires pour retrouver ses sensations de buteur… et espérons que le gardien du Pays de Galles n’aura pas eu la même idée. Auquel cas, Dieu devra bien choisir son camp !

Lieven Maesschalck n’est plus le « guru » des Diables

 

On passe des bonnes sœurs au masseur. Une transition un peu scabreuse, pour expliquer qu’après quatre années de bons et loyaux services, Lieven Maesschalck n’aura plus le privilège de triturer des cuisses diaboliques. Ce kiné que nous avions pu découvrir dans le documentaire « Les Diables au cœur » sur la 1, quitte le staff médical de l’équipe nationale, victime du plan de restructuration entamé par l’Union Belge.

Steven Defour à l’infirmerie.

 

Parlant de staff médical, celui d’Anderlecht aura fort à faire avec Steven Defour. Touché au mollet lors du match opposant Anderlecht à Lokeren, l’ex médian du FC Porto est sorti peu après la demie heure. On parle d’une élongation ou d’une déchirure, et son indisponibilité sera d’au moins deux semaines.

En bref : Christian Benteke titulaire, les deux Hazard buteurs, De Bruyne et Denayer sur leur lancée.

Pour la première fois depuis son retour de blessure, Christian Benteke a retrouvé une place de titulaire. C’était lors de la rencontre à QPR, que les villains ont perdu 2-0. Christian retrouve la forme, et bientôt, ce sera le chemin des filets.

Un chemin emprunté par Thorgan Hazard en coupe d’Allemagne, auteur du 1e but de Monchengladbach lors de la victoire des siens à Francfort sur le score de 1-2.

 

D’autres Diables étaient à la fête ce week-end. Kevin De Bruyne a de nouveau été le grand artisan de la victoire des siens face à Stuttgart (0-4), délivrant un but et deux assists.

 

Eden Hazard a offert la victoire à Chelsea sur penalty (2-1 face à QPR).

Ce dimanche, Nacer Chadli a inscrit son 5e but de la saison face à Aston Villa (où Benteke était à nouveau titulaire, mais a pris une carte rouge). Les Spurs l’ont finalement emporté 1-2.

On souligne aussi la très bonne performance de Jason Denayer, lors de la victoire du Celtic 1-0 face à Inverness ; le jeune défenseur a joué toute la rencontre, manquant même le but du KO à la 70e minute.

Soucis de finition à la pointe des Diables Rouges…

Attaquant shoot

Les attaquants, ces « renards des surfaces », sont pour beaucoup les joueurs clés d’une équipe. Pour s’offrir les services d’un striker de renom, les grandes équipes sont prêtes à délier les cordons de leur bourse et à assouvir tous leurs caprices. En Belgique, nous disposons de bons attaquants, mais il leur arrive de rester stériles. Ce sont alors les joueurs de la deuxième ligne qui tirent leur épingle du jeu, en se chargeant d’inscrire des buts.

 

 

Quelles sont les statistiques types d’un Attaquant de légende?

 

Statistiquement, un « grand » attaquant marque au moins 1 but tous les 2 matchs. Ceux qui sont entrés dans la légende se situent même au dessus de cette moyenne. Les grandes nations du football connaissent en général un attaquant prolifique par génération, qui les aide à remporter des tournois. Même la Grèce connut son buteur, le temps d’un euro, et lequel : durant l’été 2004, Angelos Charistéas s’affirme en pointe des Hellènes, n’atteignant toutefois qu’une moyenne d’un but tous les trois matchs. Pour les autres, certains chiffres ci-dessous ont de quoi faire frémir toutes les défenses :

 

  • Just Fontaine (France), 30 buts en 21 matchs, soit un but toutes les 63 minutes
  • Gerd Müller (RFA), 68 buts en 62 matchs, soit un but toutes les 82 minutes
  • Ferenc Puskás (Hongrie), 84 buts en 85 matchs, soit un but toutes les 91 minutes
  • Pelé (Brésil), 77 buts en 92 matchs, soit un but toutes les 108 minutes.
  • Luigi Riva (Italie), 35 buts en 42 matchs, soit un but toutes les 108 minutes
  • Gabriel Batistuta (Argentine), 56 buts en 78 matchs, soit un but toutes les 125 minutes.
  • Davor Šuker (Croatie), 45 buts en 69 matchs, soit un but toutes les 138 minutes.
  • Ronaldo (Brésil), 62 buts en 98 matchs, soit un but toutes les 142 minutes.
  • Dimitar Berbatov (Bulgarie), 49 buts en 78 matchs, soit un but toutes les 143 minutes
  • David Villa (Espagne), 58 buts en 96 matchs, soit un but toutes les 149 minutes.
  • Miroslav Klose (Allemagne), 70 buts en 133 matchs, soit un but toutes les 171 minutes
  • Roberto Baggio (Italie), 27 buts en 56 matchs, soit un but toutes les 171 minutes
  • Christian Vieri (Italie), 23 buts en 49 matchs, soit un but toutes les 187 minutes
  • Bobby Charlon (Angleterre), 49 buts en 103 matchs soit un but toutes les 189 minutes
  • Dennis Bergkamp (Pays-Bas), 37 buts en 79 matchs, soit un but toutes les 192 minutes
  • Toni Polster (Autriche), 44 buts en 95 matchs, soit un but toutes les 194 minutes
  • Jürgen Klinsmann (RFA puis Allemagne), 47 buts en 108 matchs, soit un but toutes les 207 minutes

 

 

Ils ont fait les beaux jours de l’attaque belge

 

La Belgique n’est pas connue pour être une équipe offensive. Historiquement, c’est plutôt l’organisation défensive qui prévalait. Ainsi, les meilleurs buteurs belges ne furent pas réellement des serial killers.

 

  • Bernard Voorhoof: 30 buts en 61 matchs, soit un but toutes les 183 minutes
  • Paul Van Himst: 30 buts en 81 matchs, soit un but toutes les 243 minutes.
  • Marc Wilmots: 28 buts en 70 matchs, soit un but toutes les 225 minutes.
  • Jef Mermans: 28 buts en 56 matchs, soit un but toutes les 180 minutes.
  • Robert de Veen : 26 buts en 23 matchs, soit un but toutes les 80 minutes.
  • Wesley Sonck 24 buts en 55 matchs, soit un but toutes les 209 minutes.

 

 

Parmi la génération actuelle des Diables Rouges

 

Romelu Lukaku: 31 matchs pour 7 buts (10 si l’on compte son triplé face au Luxembourg, rendu non officiel par la FIFA)

 

Lancé dans le bain de la D1 à même pas 16 ans, meilleur buteur du championnat l’année suivante … de grands espoirs (et une grande pression) ont toujours pesé sur les épaules de Romelu, à qui l’opinion publique ne pardonne aucune baisse de régime. Parti très tôt en Angleterre, il connaîtra une saison difficile, avant de se relancer en prêt,  à WBA d’abord et Everton ensuite. Il totalise 33 buts en 86 matchs de Premier League, soit une moyenne plus qu’honorable de 0,4 buts par match.

En équipe nationale, Romelu est arrivé dans un contexte difficile, alors que le pays se cherchait un buteur. Irrégulier, manquant parfois de mobilité, il doit bénéficier de beaucoup d’espace pour maximiser son efficacité. Ainsi, d’un match à l’autre, il peut survoler la rencontre, comme il peut totalement passer inaperçu. Avant la Coupe du Monde, il semble fin prêt, comme nous vous l’expliquions dans cet article. Sa prestation face aux Etats-Unis aura en tout cas fait taire nombre de ses détracteurs.

 

Christian Benteke: 6 buts en 18 matchs (0,3 but par match)

 

Depuis ses débuts en Premier League, Christian a terriblement progressé, au point d’afficher un total de 38 buts en 75 matchs (soit une moyenne d’un but tous les deux matchs). Sa régularité en faisait notre atout principal au poste d’attaquant, avant cette dramatique blessure qui allait le priver de la Coupe du Monde brésilienne. A 23 ans seulement, il peut néanmoins revenir encore plus fort, et devenir le striker tant attendu.

 

Divock Origi: 1 but en 6 matchs (0,2 but par match)

 

Récemment, nous vous avions présenté la perle de Lille dans un article. Nouveau venu chez les Diables Rouges, il n’a pas tardé à démontrer pourquoi Wilmots avait fait appel à lui. Après 140 minutes de jeu réparties sur 5 matchs, il est parvenu à scorer une fois , ce qui est très bon signe pour ce joueur âgé seulement de 19 ans. Il se souviendra certainement de ce premier but en équipe nationale, sur le mythique terrain du Maracana. 

 

 

Ceux qui ont tenté de déjouer la hiérarchie en pointe de l’équipe belge

 

Jelle Vossen: 2 buts en 12 matchs (0,2 but par match)

 

Difficile pour ce petit format de faire son trou dans un système qui requiert un attaquant très physique. D’autant plus lorsque la concurrence provient de Premier League, alors qu’on stagne en Jupiler Ligue depuis trop longtemps. Pourtant, Jelle Vossen n’a que 25 ans, et peut encore prouver de belles choses. Un transfert dans un championnat plus huppé serait le bienvenu pour cet attaquant qui a le but dans le sang. Son atout principal est sa flexibilité offensive. Jelle est aussi bon passeur que buteur. La saison dernière, il l’a prouvé en inscrivant 19 buts et délivré 9 passes décisives en 52 matchs.

 

Marvin Ogunjimi: 5 buts en 7 matchs (0,7 but par match)

 

Avec une telle moyenne (oui, vous avez bien lu, 5 buts en 7 matchs), on se demande où se trouve Marvin Ogunjimi, à l’heure où ses coéquipiers se confrontent aux meilleurs joueurs du monde. C’est une histoire somme toute bien malheureuse…

Lors de sa première sélection, le 8 octobre 2010, face au Kazakhstan, Marvin réussit la prouesse d’inscrire 2 buts en 44 minutes. Dans sa lancée, il en inscrira trois autres lors des mêmes qualifications (face à l’Autriche, la Turquie, et à nouveau le Kazakhstan). Son excellente saison avec le RC Genk lui offre un transfert au RDC Majorque, en Liga espagnole. Un transfert signé dans les premières minutes … suivant la fin du mercato, ce qui fait qu’il doit attendre le mercato suivant (soit quatre mois) pour enfin porter les couleurs de son nouveau club. Faut-il voire en cette longue période d’inactivité les raisons d’un échec annoncé ? Quoi qu’il en soit, Ogunjimi ne portera que 7 fois le maillot rouge et noir. La suite, ce sont des prêts moins fructueux les uns que les autres (Standard, Beerschot, OHL), et un seul but marqué en deux ans. Disparu des radars, on a récemment retrouvé sa trace dans le noyau de Stromsgodset, modeste club du championnat norvégien. Peut-être est-ce le début d’un formidable défi pour un joueur qui ne manquait pas de talent, et qui sait si un jour, tel un Anthony Vanden Borre ressuscité, il ne pourrait pas à nouveau nous surprendre sous le maillot des Diables ?

 

Ilombe Mboyo: 0 buts en 2 matchs (0 but par match, forcément)

 

Avec seulement 34 minutes de jeu en équipe A Ilombe Mboyo n’a pas encore eu le temps de véritablement se montrer en équipe nationale. A 27 ans, il a explosé tardivement, mais sa dernière saison est en demi teinte, avec seulement 6 buts en 31 apparitions. Ses performances laissent présager une bonne marge de progression, mais il faudra sortir une saison de référence au plus tôt pour retrouver sa place au sein du groupe des Diables.

 

Tom de Sutter: 0 buts en 14 matchs (0 but par match, lui aussi)

 

Ancien espoir sur le déclin, peu utilisé à Anderlecht, si ce n’était pour cirer le banc, il a pu bénéficier d’un transfert au FC Bruges pour se relancer. Sa dernière saison est de bonne augure pour la suite, même si un retour en équipe nationale n’est pas encore à l’ordre du jour. Attention toutefois : à 28 ans, il n’a plus le droit de connaitre une saison blanche. Sa dernière apparition en équipe nationale remonte à mars 2011.

 

Igor de Camargo: 0 buts en 9 matchs (0 but par match, encore un)

 

Pour le natif de Porto Feliz au Brésil, naturalisé belge sélectionné sur le tard (2009), la Coupe du Monde dans son pays natal aurait pu être une belle consécration. Mais après une saison mi-figue mi-raisin, on voyait mal comment il allait pouvoir revendiquer une place dans les 23, au milieu de tous ces petits jeunes talentueux. Revenu au Standard pour relancer sa carrière, avec sans doute le Brésil dans le coin de la tête, il n’a pas su s’imposer à Liège et retrouver le niveau qui était le sien en 2010/2011. L’âge n’étant pas toujours un critère de choix – allez demander à Samuel Eto’o (33 ans) ou à Didier Drogba (36 ans), qui ont toujours le sens du but malgré la trentaine bien tapée!

 

Bjorn Vleminckx: 0 but en 3 matchs (0 but par match, c’est le dernier)

 

En fin de saison 2010/2011, nous apprenons avec surprise que  Bjorn Vleminckx vient de remporter le titre de  meilleur buteur de Ere Divisie. C’est sans doute la dernière fois que cet ancien attaquant du FC Malines aura fait mieux que Luis Suarez. Aujourd’hui, il porte les couleurs d’un modeste club turc, et n’a inscrit que 4 buts en 22 apparitions lors de la dernière saison. Il n’a que 28 ans, mais tout porte à croire qu’il a déjà vécu le meilleur de sa carrière. A moins d’un miracle, on ne le reverra plus jamais en équipe nationale.

 

 

En conclusion

 

Dans ce jeu qui consiste « simplement » à marquer plus de buts que votre adversaire, l’attaquant est une pièce maîtresse. Lorsqu’il est capable de faire la différence à lui seul, il n’est pas rare qu’il aide son équipe à obtenir de grands résultats, même si celle-ci est de faible facture.

En Belgique, pays qui a davantage vu naître de grands gardiens, plutôt que de grands buteurs, l’offensive pure n’a jamais réellement fait partie de la culture footballistique. Même lorsque nous disposons d’arguments dans ce secteur, nous préférons toujours nous baser sur un jeu collectif, dans lequel les milieux de terrain marquent autant de buts que les attaquants. La preuve n’est pas à chercher plus loin que la présente Coupe du Monde, où les 6 buts belges ont été inscrits par 6 joueurs différents : un défenseur (Jan Vertonghen), trois milieux offensifs (Marouane Fellaini, Kevin De Bruyne, Dries Mertens), et deux attaquants de pointe (Divock Origi et Romelu Lukaku).

Quoi qu’il en soit, ce système ne favorise que trop peu l’attaquant de pointe, qui se retrouve dès lors souvent isolé. Mais la vie du groupe serait-elle réellement plus simple garnie d’un « Pelé » ?

 

Benteke out … Who’s in ?

Christian Benteke est blessé

© Fifa.com (retouche photo Antonin Kaminski)

La nouvelle est tombée comme un couperet en ce début de semaine. Sorti sur blessure lors du dernier match de son équipe en Premier League, Christian Benteke manquera vraisemblablement la double confrontation, décisive, en Croatie et face au Pays de Galles. Une tuile, mais de quelle ampleur ?

On peut parler d’une perte sérieuse, vu la place prise par le Villan au sein du onze de Wilmots depuis un an. Le coach national souhaite travailler de compère avec ses homologues de Birmingham, pour retaper le striker des diables dans les 15 jours. C’est peut-être cela le plus inquiétant, car les solutions de remplacement semblent pourtant exister.

Remplaçant N°1 : Romelu Lukaku.

Prêté à Everton dans les dernières minutes du mercato alors qu’il semblait pouvoir revendiquer un temps de jeu raisonnable dans la Capitale, le fils à Roger a déjà fait parler la poudre du côté des toffees. Habitué des sélections depuis plusieurs années, régulièrement placé en balance avec Benteke pour le poste d’attaquant, il semble être en mesure de le remplacer au pied levé.

Remplaçant N°2 : Kevin Mirallas

On l’oublie, mais le Liégeois d’origine peut aussi jouer en pointe. Il sait pivoter, et marque régulièrement. Son but en Ecosse lui a donné confiance. La suite logique pourrait être une titularisation à Zagreb.

Remplaçant N°3 : Jelle Vossen

Le Genkois ne manque pas de talent, mais il est davantage un renard des surfaces qu’un véritable pivot. Le dispositif actuel des Diables nécessite que l’attaquant de pointe effectue un gros travail dans l’ombre, créé des espaces, impose sa présence. Vossen ne semble pas être la solution, pas par manque de talent, mais par incompatibilité avec le rôle. Et on imagine mal Wilmots remanier son dispositif pour un seul homme.

 

Remplaçant N°4 : Michy Batchuayi

Certes, le standardman est en grande forme, et cette solution ne déplairait pas à beaucoup de supporters rouches. Seul hic : le timing. N’ayant jamais joué avec les A, Michy ne peut disposer des automatismes nécessaires. Et puis, en tout honnêteté, la Croatie, ce n’est pas la Jupiler League.

 

En conclusion, dans le rôle du grand Christian, nous imaginons davantage Lukaku (choix le plus logique), ou Mirallas (choix qui pourrait surprendre l’adversaire). En tous les cas, pas un Christian à 50%.

Belgique – Ecosse: La confirmation et 3 points de plus

Diables Rouges victoire

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Deux buts de Christian Benteke et Vincent Kompany nous rapportent une nouvelle victoire méritée. Au classement, nous totalisons un plus que satisfaisant 10 points sur 12, après avoir rencontré 4 de nos 5 adversaires. La joute face à la Macedoine fera l’objet d’une double confrontation en mars 2013. Mais revenons sur ce match face à l’Ecosse…

Au coup d’envoi, Marc Wilmots nous réserve quelques surprises… Tout le monde s’attend au retour de Guillaume Gillet au poste de back droit, mais c’est Toby Alderweireld,  auteur d’une bonne prestation en Serbie, qui reste en place. Certes moins tranchant offensivement que Guillaume Gillet, il semble beaucoup plus à l’aise lors de ses interventions défensives.

L’autre surprise du chef contrarie sans doute pas mal de supporters et d’observateurs; Eden Hazard ne figure pas dans le 11 de base. Tout profit pour Dries Mertens, qui entame le match. Les observateurs internationaux peuvent toujours s’interroger sur ce choix, mais ils enchainent tous deux des prestations de haut niveau dans leur club respectif.

A l’instar de la Serbie vendredi, les Diables Rouges entrent directement dans la rencontre, pressant à haut niveau et se montrant très offensifs. Ils dominent, mais contrairement au match précédent, le réalisme leur fait défaut.  Heureusement, les Ecossais se montrent rarement dangereux ; leurs relances sont hasardeuses et ils ratent beaucoup de passes. Ils se créent toutefois une occasion trois étoiles, sur un magnifique coup-franc qui aurait pris la direction de la lucarne, si Thibaut Courtois n’était pas passé par là.  Le portier belge réalise un arrêt de classe mondiale, et nous évite une situation très inconfortable.

Au retour du vestiaire, Eden Hazard remplace Moussa Dembele, blessé à la hanche. Les supporters attendent toujours « le » déclic de la pépite de Chelsea, sous la vareuse belge. Mais à l’heure de jeu, la situation n’est toujours pas débloquée. Jouant à présent le match nul, l’Ecosse se replie en défense.

Le verrou saute (enfin) à la 69 ème minute, lorsque Kevin de Bruyne adresse un centre millimétré  (comme à son habitude, aurait-on envie de dire) sur la tête de Christian Benteke, qui s’impose pour propulser le cuir au fond des filets. Ca y est, la Belgique est libérée !! Elle tue le match deux minutes plus tard lorsque, servi par Hazard, Vincent Kompany double la mise. Avec cet enchaînement retournement – contre-pied – patate en pleine lucarne, le capitaine nous dévoile des talents que beaucoup d’attaquants pourraient lui envier ! A 2-0, le break est fait, et les diables peuvent enchainer les 20 dernières minutes avec beaucoup plus de sérénité.

Les satisfactions du Match:

Ilombe Mboyo: Il entre symboliquement à la 85 ème minute et joue ses premières minutes de jeu avec l’équipe nationale. Même si il n’a pas touché beaucoup de ballons, il aura pu doucement prendre ses marques à ce niveau. Quand on voit la qualité du groupe belge, monter sur le terrain est déjà un grand pas en avant!

Vincent Kompany: comme d’habitude irréprochable en défense. Sa prestation est ponctuée par un magnifique goal.

Axel Witsel: Placé comme récupérateur pour les deux dernières rencontres, il est parvenu à faire oublier un certain Marouane Fellaini, ce qui n’est pas rien. Il montre qu’il en veut, en se battant sur tous les ballons. Doté d’un volume de jeu incroyable, il apporte un réel soutien, offensif comme défensif.

Les boulettes défensives, c’est fini!? Ces deux derniers matchs, l’équipe a affiché une rigueur défensive exemplaire, montrant ainsi un énorme progrès.  Doucement, la défense belge gomme ses erreurs, pour ne plus en commettre ?

Christian Benteke: Dans ce secteur où la concurrence est moins rude, il tire son épingle du jeu. Deux buts lors des deux derniers matchs, cette statistique est encourageante. La Belgique aurait-elle trouvé son striker?

Serbie – Belgique : 0-3 … « What else » ?

Serbie Belgique 0-3

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Il faut remonter à 1997 pour trouver une victoire belge chez un concurrent direct (l’Autriche de 2011 ayant alors plus un statut d’outsider potentiel). Durant ces 15 années, les diables nous ont davantage déçu que fait vibrer. Depuis hier, la certitude s’installe : cette équipe-là peut aller très loin. Même au-delà de Rio.  

 

Cette plantureuse victoire à Belgrade fera encore couler beaucoup d’encre, dans les mois et années à venir. Les motifs de satisfaction sont nombreux.

 

En premier lieu, de l’autre côté du terrain, ce n’était pas Andorre, Saint-Marin, ou les îles Féroé (avec tout le respect, bla bla bla). C’était  une équipe solide et efficace que nous avons terrassé dans son propre stade, et qui fut uniquement coupable d’un relâchement en fin de rencontre. Les Serbes ont immédiatement mis la pression, faisant parler leur vitesse et perforant notre défense à quelques occasions. Frappant même le poteau de Thibaut Courtois dès la deuxième minute. On se disait alors qu’il serait difficile de garder le 0-0. Mais après avoir subi durant une vingtaine de minutes, la Belgique a mis le nez à la fenêtre, timidement d’abord, avant d’un coup d’un seul, d’assommer la Serbie sur un contre remarquablement mené. De moins en moins dangereux au fil des minutes, nos adversaires ont échoué à remonter au score, pêchant par frustration. Reconnaissons qu’ils auraient pu mener au score à la mi-temps. La chance fut de notre côté, et on a envie de dire : enfin ! Pour une fois, ce sont les diables qui la donnent, la leçon de réussite.

 

Deuxièmement, on a senti le cœur de cette équipe, un seul cœur battant pour faire courir onze paires de jambes. Par le passé, les phases offensives belges pouvaient sembler brouillonnes, improvisées. Hier, les trois buts en noir-jaune-rouge ont résulté de phases remarquablement préparées. On pense au centre millimétré de Kevin de Bruyne qui donne l’ouverture du score à Christian Benteke, on pense aussi à cette magnifique remontée de terrain en une touche de balle, qui offre le 0-3 à Mirallas. Du caviar, qu’on croyait inaccessible, et réservé à une élite footballistique. Sur cette dernière action, l’attaquant d’Everton se trouvait peut-être en position de hors-jeu … mais pour une fois que les aléas du football tournent en notre faveur, va-t-on s’en plaindre ? Et quoi qu’il en soit, le match était déjà plié.

 

Troisièmement, en matière d’individualités, nous disposons d’un talent rarement observé dans l’histoire de notre football. Pour preuve, l’absence d’un titulaire indiscutable comme Marouane Fellaini ne s’est pas faite remarquée. Ce qui risque de donner à notre sélectionneur matière à se creuser la tête; lui qui pensait avoir son 11 de base bien défini… comment remettre Kevin de Bruyne sur le banc, après le match qu’il nous a fait hier ? Ce garçon est une pépite, possède un sens du jeu des plus affûtés, et a de l’or dans les pieds. Impliqué sur les deux premiers buts belges, il marque et fait marquer. En voilà un qui risque fort de percer du côté de Stamford Bridge avant Romelu Lukaku. Ce pauvre Romelu qui, à présent, voit sa place de titulaire en pointe menacée par Christian Benteke, auteur d’une partie plus que satisfaisante. Quelque peu décevant face aux Croates le mois dernier, le nouveau sociétaire d’Aston Villa fut décisif, apportant à notre attaque le poids qui lui avait fait défaut ces derniers temps. Et au passage, nous voilà rassurés : il n’y a pas que nos défenseurs qui marquent.

 

Parlons aussi des autres. Vincent Kompany et Axel Witsel ont à nouveau sorti une prestation quatre étoiles. Eden Hazard a réussi à se débrouiller, et a raté une immanquable occasion de but parce que le gardien serbe a fait l’arrêt du match. Son joker de luxe, Dries Mertens, semble être un de ces remplaçants indispensables, pour continuer à se créer des occasions en fin de match. Derrière, Thibaut Courtois est toujours là lorsqu’on se met à trembler ; on peut compter sur lui pour fermer les brèches. Seul Jan Vertonghen nous a paru un peu fébrile, distancé plus qu’à son tour. Heureusement, ce fut sans conséquence. Car oui, autre motif de satisfaction : la défense a tenu bon et n’a commis aucune bourde !

 

Nous pouvons être confiants, plus qu’à n’importe quel instant de ces 15 dernières années. Mais évitons de tirer des plans sur la comète. Parce que la Croatie n’est pas distancée. Parce que mathématiquement, toutes les équipes du groupe peuvent encore se qualifier. Même l’Ecosse, que nous affrontons ce mardi. Mais ces mêmes mathématiques font des Diables les grands favoris de cette rencontre. En effet : nous venons de battre la Serbie 0-3. Cette même Serbie qui a écrasé le Pays de Galles 6-1. Ce même Pays de Galles qui, hier, est venu à bout de l’Ecosse par 2 buts à 1. Alors franchement, si respecter son adversaire est une chose, en avoir peur en est une autre. A moins d’un excès de confiance, ou d’une immaturité retrouvée, on ne voit pas comment ces diables-là peuvent perdre ce prochain match.

 

Belgique 4 – Pays-Bas 2, le match référence?

Belgique - Pays-Bas

© Le Soir (retouche photo Antonin Kaminski)

 

Tout le monde pourra se réjouir de cette victoire 4 – 2 contre les Pays-Bas, une rencontre pleine avec comme l’indique le marquoir 6 buts qui auront ravi le spectateur neutre et le fan inconditionnel des Diables Rouges.

Ce match fut le match des premières:

• Premier but pour Dries Mertens
• Premier but pour Christian Benteke
• Première victoire pour Marc Wilmots comme T1 des diables rouges
• Première victoire contre un cador pour cette nouvelle génération

Un match qui aura débuté par 30 excellentes minutes des belges, comme ils nous ont habitués. On se souvient du bon début de match face à l’Allemagne. Cette bonne entamme de match couronnée par le but de Christian Benteke à la 20ième minute, sera suivie de 15 minutes beaucoup plus délicates pour nos diables qui ont commencé à reculer et à subir le jeu des Oranje. Malgré quelques erreurs défensives les belges ont pu toute fois garder le 0 derrière en rentrant dans les vestiaires.

Le repos n’a guère profité aux Diables Rouges. Le début de la seconde période montre les mêmes lacunes que la fin de première mi-temps, mais cette fois-ci avec des erreurs qui se payent cash: deux but en 1 minute 40 pour les pays-bas à la 54 et 55 ième, grâce notamment à un excellent Arjen Robben.
A cet instant, la Belgique se dit que la suite du match va se dérouler dans la douleur tant les deux goals des Pays-Bas ont été déconcertants de facilité. Mais à partir de l’heure de jeu nous avons pu doucement redresser la barre et ceci sans doute grâce aux remplacements qui ont apporté du sang frais dans une équipe qui avait l’air de manquer un peu de « jus ».
Après plusieurs essais, c’est Dries Mertens qui nous offre l’égalisation à la 75ième, puis ensuite il servira magnifiquement Romelu Lukaku pour le 3 – 2 à la 77ième. Comme les Oranje vingt minutes plus tôt, nous renversons la vapeur en l’espace de 2 minutes. Les diables rouges semblent survolté et c’est à nouveau Dries Mertens qui offre la balle de but à Jan Vertonghen à la 80ième pour faire 4-2 score final de ce match.

Malgré une défense encore hésitante à certains moments nous retiendrons cette victoire, et le très bon comportement des diables dans les phases offensives.
Les erreurs défensives ont donc étés gommées par le résultat! Après tout la règle au football n’est-elle pas de marquer plus de goal que l’équipe adverse?

• les satisfactions du match:
- Kevin Mirallas: il donne l’assist du goal de benteke et a réussi quelques bonnes incursions dans la defense
- Dries Mertens: 1 goal 2 assists il a remis la belgique sur les bons rails
- Steven Defour: il revient à son niveau du Standard, il est beaucoup plus actif que Simons dans le même rôle
- Romelu Lukaku, a fait preuve d’une bonne présence offensive, il montre que malgré sa saison passée difficile il a envie de bien faire, espérons que son transfert à West Bromich lui réussisse
- On a pu apprécier la profondeur de notre effectif et la qualité de notre banc car tous les remplaçants ont vraiment été à la hauteur

• ils peuvent mieux faire:
- Eden Hazard, il a toujours une grande pression sur les épaules et on attend toujours de lui qu’il enflamme de temps en temps la rencontre, ce n’est pas arrivé cette fois ci.
- Nacer Chadli a fait preuve d’une bonne animation offensive, mais à manqué de flair dans le dernier geste

• Il doit faire mieux:
- Guillaume Gillet à été fort malmené sur son flanc face à Robben, il manque sans doute de certains réflexes défensifs dû au fait qu’il ne joue pas à cette place en club.

On aurait aussi voulu voir ce que Poco aurait pu montrer à la place d’un vertonghen qui n’était pas à son poste