• Diables Rouges
  • Rode Duivels
  • Red Devils
  • Equipe belge
  • Belgische team
  • Belgian team

Une seule équipe, un seul pays, un jeu, le football
pour une seule envie... gagner !

30 juin, 2014

Les Etats-Unis, une équipe qui avance sans bruit

Equipe USA

 

Aux Etats-Unis, le football peine toujours à devenir populaire. En terme de popularité, vingt ans après sa tenue au pays, la Coupe du Monde arrive encore loin derrière le Superbowl, la Stanley Cup ou les playoffs de la NBA. C’est l’un des rares sports où les Américains ne sont pas connus pour exceller. Jamais favoris, ils répondent pourtant toujours présents. Avant le début du tournoi, beaucoup ne voyaient pas comment cette équipe allait pouvoir se sortir d’un groupe comptant l’Allemagne, le Portugal et le Ghana. Pourtant…

 

Un manque d’individualités compensé par un bloc solide et expérimenté

 

Le noyau des USA ne compte aucune star du ballon rond. Le seul joueur à évoluer dans un club du top est Julian Green (19 ans), mais ses piges au Bayern Munich se limitent pour l’instant à l’équipe réserve.  Quant à ses coéquipiers, ils proviennent pour la plupart de clubs du sub-top Européen, ou du championnat national.

Cette lacune est largement compensée par l’esprit de groupe et l’expérience qui règne au sein de l’équipe. Les joueurs clés impressionnent de par leur nombre de sélections nationales. Jugez plutôt :

  • Tim Howard (35 ans) gardien d’Everton : 102 sélections
  • DaMarcus Beasley (32 ans) défenseur : 118 sélections et 17 buts
  • Michael Bradley (26 ans) milieu défensif évoluant à Toronto, après des passages à la Roma et à Aston Villa : 88 sélections et 12 buts
  • Jermaine Jones (32 ans) milieu de terrain de Besiktas,  notamment passé par Schalke 04 et l’Eintracht Francfort : 44 sélections et 3 buts
  • Clint Dempsey (31 ans) attaquant de Fulham : 107 sélections et 39 buts
  • Jozy Altidore (24 ans) attaquant de Sunderland : 71 sélections et 23 buts

L’absent de marque de la sélection n’est autre que Landon Donovan. Malgré une expérience forte de 156 sélections et 57 buts,  le striker des Los Angeles Galaxy n’a pas été retenu par Jürgen Klinsmann. A 32 ans, il ne devrait plus connaître le charme de la coupe du Monde.

La patte du sélectionneur Jürgen Klinsmann

 

Depuis 2011, les USA ont à leur tête l’un des meilleurs attaquants mondiaux de la fin du siècle dernier, en la personne de Jürgen Klinsmann. En tant que coach, l’Allemand aux 108 sélections importe aux Etats-Unis rigueur et stabilité. Sous ses ordres, l’équipe US comptabilise 32 victoires, 7 partages et 12 défaites, avec plusieurs résultats de poids comme deux victoires face à l’Allemagne (4-3 en juin 2013) et l’Italie (0-1 en février 2012). Preuve s’il en est qu’affronter de grosses cylindrées ne font pas peur à cette équipe.

Le 2 juillet 1994, Klinsmann avait contribué à l’élimination de la Belgique en huitième de finale de la World Cup américaine. Un exploit qu’il voudra sans doute renouveler près de vingt ans plus tard.

 

Historique des USA en coupe du Monde

 

Autre preuve de la grande régularité des USA : ils sont présents en Coupe du Monde de manière ininterrompue depuis le Mundiale italien de 1990. Leur plus grand fait d’armes à ce niveau date toutefois de la toute première édition du tournoi, en 1930, où ils avaient obtenu la 3e place.

En 1990, dans un groupe comptant l’Italie, l’Autriche et la Tchécoslovaquie, les Américains terminent la phase de groupe sans le moindre point.

A domicile en 1994, une victoire face à la Colombie leur offre une qualification pour les huitièmes de finale, où ils sont défaits par les futurs champions du Monde brésiliens (défaite 1-0).

Lors du Mondial Français de 1998, ils ne prennent à nouveau aucun point, en enregistrant trois défaites face à l’Allemagne, la Yougoslavie et l’Iran.

L’édition 2002 organisée en Corée et au Japon leur sourit. Qualifiés surprise d’une poule comportant le Portugal, la Corée du Sud et la Pologne, ils écartent le Mexique en huitième de finale (2-0), avant de tomber en quarts face aux futurs vice-champions, les Allemands, sur le score de 1-0.

Lors du Mondial 2006, ils réussissent l’exploit de réaliser un nul face à l’Italie, future lauréate. Hélas pour eux, deux défaites face au Ghana et la République Tchèque les renvoient à la maison après la phase de poule.

En 2010 en Afrique du Sud, ils prennent la 1e place de leur groupe devant l’Angleterre, éliminant la Slovénie et l’Algérie. Ils sont battus en 8e par le Ghana, 1-2 après prolongations.

L’édition brésilienne de 2014, les voit sortir à la surprise générale d’un groupe très relevé, composé de l’Allemagne, du Portugal et du Ghana. En 8e de finale, ils croiseront la route des Diables Rouges !

Evolution au Classement Fifa

 

Actuellement 13e du classement FIFA, deux petites rangées derrière la  Belgique, les USA rarement quitté le TOP 30 ces vingt dernières années, leur plus mauvais classement (36e) remontant à juillet 2012. Quant à leur meilleure performance, c’était une 4e place, en avril 2006.

 

Les duels entre la Belgique et les Etats Unis

 

Les Diables Rouges ont croisé la route des Etats-Unis à cinq reprises. Le bilan penche en faveur des belges, avec 4 victoires entre 1995 et 2013, pour une seule défaite qui date de  1930.

La dernière rencontre entre les deux pays s’est déroulée le 29 mai 2013 à Cleveland. Les Diables l’avaient emporté 2-4 grâce à des buts de Marouane Fellaini, Kevin Mirallas et Christian Benteke à deux reprises.

 

Antonin, pour Belgian-team

Sur le même thème