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Sélection pour les matches contre Chypre et Israël : Première pour Batshuayi

selection Diables Rouges Chypre et Israël

La sélection de Marc Wilmots pour les matchs face à Chypre et Israël ne réserve pas de réelle surprise. Malgré les récentes critiques, le coach national appuie son crédo : limiter les rotations pour privilégier la cohésion. Cette philosophie explique la sélection de cadres qui ne sont pourtant pas dans la forme de leur vie, tels Dries Mertens, Moussa Dembele ou Christian Benteke.

 
 

Au poste de gardien, la concurrence est fortement limitée

Ce n’est pas Jean-François Gillet qui dira le contraire, lui qui semble avoir définitivement récupéré son poste de second suppléant après des mois de suspension, et malgré un transfert dans un modeste club de Serie B italienne.

Et moi alors ?

Koen Casteels, qui tarde à récupérer de sa blessure de 2014, et Sammy Bossut, rentré dans le rang en même temps que son club, doivent revoir leurs ambitions à la baisse. Quant à Silvio Proto, il ne montre plus réellement l’ambition de postuler.

 
 

En défense 6 centraux pour 2 latéraux

Vanden Borre et Pocognoli payent leur méforme et laissent leur place aux Brugeois Thomas Meunier et Laurens De Bock, qui explosent en ce début d’année. Une décision somme toute logique. Quant à Laurent Ciman, son exil en MLS ne l’empêche pas de garder la confiance du coach, et c’est tant mieux. Denayer est à nouveau convoqué en équipe A, il finira bien par gagner sa première cap. Kompany, Alderweireld, Lombaerts et Vertonghen sont indispensables.

Et moi alors ?

La presse attendait le come back d’Olivier Deschacht, quatre ans après sa dernière cap. On souhaite vraiment qu’il n’y a pas cru.

 
 

Au milieu, carte de membre Diable Rouge obligatoire

Defour fait son retour et remplace son coéquipier mauve Dennis Praet, pas encore totalement « fit ». Witsel est indéboulonable, De Bruyne marche sur le monde, Chadli empile les bonnes prestations. Nainggolan râle, mais il est titulaire au sein du 2e club de Serie A (bientôt 3e). Dembélé et Fellaini ne sont peut-être pas en forme, mais voilà, ils ont la carte de membre du club.

Et moi alors ?

Avec ses 9 assists et 5 goals en Bundesliga, l’ancien soulier d’or Thorgan Hazard aurait mérité sa place, contre un Dembele peu à l’aise cette saison.

 
 

En attaque, on prend tout le monde!

On pensait que Wilmots allait faire un choix entre la continuité (Origi) et la forme du moment (Batshuayi). Le coach n’est pas homme à déroger à ses principes. Mais s’il ne prenait pas le second, qui cartonne à l’OM, il s’attirait les foudres de la presse. Alors il prend les deux, comme ça tout le monde est content. Numériquement, Michy prend la place de Januzaj, monsieur je-ne-connais-pas-la-pression, mais qui cette saison connaît un peu trop le banc de touche et la tribune. Mertens, Benteke et Eden Hazard peuvent se trouver les yeux fermés. Dans un bon jour, Lukaku reste capable de battre l’adversaire à lui seul. Derrière ceux-là, Yannick Carrasco espère enfin recevoir la chance qu’il mérite.

Et moi alors ?

Nous pourrions mentionner Tom de Sutter, un vrai renard de surface qui est dans la forme de sa vie. Mais à bien regarder, ce noyau-là présente un tout petit excédent d’attaquants de pointe. Pourquoi ne pas se passer de l’un ou l’autre, et inviter un Bjorn Engels, ou un Youri Tielemans, qui à moins de se taper un claquage à la « Tom de Mul« , finiront bien par rejoindre l’équipe un jour ou l’autre ? Réponse, aussi limpide que fatidique : parce qu’il faut à tout prix éviter les tensions, les « oui mais », les débats stériles qui n’amènent rien sur le terrain. Reste au coach l’épineux choix de l’attaquant de pointe, entre Batshuayi, Benteke, Lukaku ou Origi.

 

Des Diables Rouges prolifiques avant les prochains matchs face à Chypre et Israël!

Parmi les diables, certains attaquants ont passé l’hiver dans le doute. Mais à quelques jours du match contre Chypre, comptant pour les qualifications pour l’Euro 2016 en France, ils retrouvent leurs sensations et reviennent au premier plan.

Les deux exemples les plus flagrants sont Romelu Lukaku et Divock Origi, mais d’autres ne sont pas en reste:

  • Romelu Lukaku auteur de 7 buts en 4 rencontres d’Europa League. Après une longue période de disette, le grand Romelu retrouve enfin son sens du but.
  • Divock Origi auteur d’un triplé avec le LOSC contre Rennes lors de la dernière rencontre de Ligue 1.
  • Christian Benteke a marqué 3 buts lors des 2 derniers matchs de championnat.

N’oublions pas Kevin de Bruyne, qui a (encore) planté deux buts à l’inter en Europa League et un autre à Fribourg lors de la dernière rencontre de Bundesliga. Eden Hazard  aussi continue sur sa lancée; il a inscrit un penalty face au PSG en Champions league, et marqué face à West Ham lors de l’avant dernière journée de Premier League.

Avec une telle armada, nous avons beaucoup de chances de trouer les filets des gardiens de Chypres et d’Israël !

Ce que nous attendons de la cuvée 2015 des Diables Rouges

Attentes Diables Rouges 2015

Au premier janvier, à l’heure où sonnent les douze coups de minuit, il est de coutume de se souhaiter le meilleur pour la nouvelle année.
N’ayant pu faire la bise à tous les Diables lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, nous leur adressons ici nos meilleurs souhaits. Et spécialement pour vous chers lecteurs, voici en détail ce que nous pouvons attendre de cette équipe belge au cours des douze mois à venir.

 

Des Diables malins et conquérants

Tunisie, Suède, Algérie, Corée du Sud … en 2014, nombre d’adversaires, qualitativement dépassés par nos Diables, n’ont trouvé que l’antijeu pour tenter de leur résister. Souvent aux dépends de leurs mollets, voire de quelques mois de leur carrière – inutile de demander à Anthony Vanden Borre ce qu’il en pense. Devant notre télé, nous nous dressons, nous agitons, crions à l’arbitre de renvoyer ces malotrus au vestiaire, en ajoutant peut-être l’un ou l’autre nom d’oiseau. Nous ne réalisons pas encore que ces situations injustes sont le quotidien des meilleures nations mondiales, dont nous faisons à présent partie. Il va donc falloir apprendre à les dépasser. Anticiper les mauvais gestes, mais aussi les placements et déplacements, des adversaires comme des coéquipiers. Gagner en confiance, tenter des choses, tout en gardant cet esprit d’équipe qui nous a permis de rejoindre le top mondial. C’est ainsi que les Diables éviteront les pièges, progresseront encore, et empileront les victoires jusqu’à l’Euro 2016.

 

L’émancipation d’Eden Hazard

En 2014, certains ont reproché à Eden Hazard d’avoir raté sa Coupe du Monde, tout simplement car il lui a manqué ce damné « match référence ». Une rencontre où il aurait retourné la défense adverse à lui tout seul, comme il a l’habitude de le faire pour Chelsea. N’en déplaise à ses détracteurs, Eden a tout de même été décisif, en distribuant des assists à Dries Mertens face à l’Algérie, et Divock Origi contre la Russie. Evidemment, au vu de ses étincelantes prestations en club, on attend de lui qu’il soit en permanence au-dessus du lot lorsqu’il porte les couleurs nationales. Aujourd’hui, il s’affiche indéniablement comme un des meilleurs attaquants de la planète. A part Messi ou Ronaldo, il n’y a plus guère de monde au-dessus de lui. Avec Wilmots, il a trouvé un coach qui l’aime, le comprend et le respecte. Alors nous sommes convaincus qu’en 2015, Eden trouvera sa place au sein du collectif belge, comme décapsuleur de défenses, et leader alternatif à Vincent Kompany.

 

La confirmation Radja Nainggolan

Jadis, Alberto Zaccheroni disait que « si la Belgique pouvait se passer de Johan Walem, elle serait championne du monde ». Que dirait aujourd’hui Rudi Garcia de Radja Nainggolan ? La question se pose-t-elle vraiment ? Polyvalent, déroutant, sûr de lui balle au pied, le « ninja » est devenu indispensable à Rome, et fait partie du gotha des meilleurs milieux européens. En équipe nationale, il a prouvé qu’il pouvait assurer un rôle de pierre angulaire en l’absence d’Axel Witsel. Mais les deux guerriers pourraient aussi jouer ensemble. Vraiment, on ne comprendrait pas que 2015 ne soit pas, enfin, l’année de l’avènement de Nainggolan chez les Diables. Avec tout le respect que nous avons pour Steven Defour, il n’y a tout de même pas photo actuellement.

 

Le rassemblement des médias nationaux derrière l’équipe nationale

Entre les rumeurs douteuses, les critiques personnelles et la révélation d’épisodes de leur vie privée, la presse belge n’a pas toujours épargné sa meilleure équipe nationale depuis plus de vingt ans. A croire que certains journalistes regrettent l’époque du laxisme, des stades vides, et de la 60e place au ranking FIFA. Ouvrez les yeux les gars, nous sommes 4e, nos joueurs sont des étoiles mondiales, soutenues par un public uni. Et le plus important : ils ont la volonté de le lui rendre à chaque match. Qui aurait rêvé d’un quart de finale de CM, il y a encore 5 ans ? Alors n’avez-vous pas mieux à faire que de semer le doute ou propager la zizanie à cause de stupides déboires amoureux ou d’un malheureux 0-0 ? Attention, nous n’appelons pas à museler la presse : celle-ci doit garder son indépendance et sa capacité à soulever les interrogations lorsqu’elles se posent. Nous regrettons simplement que certains insistent sur les erreurs, aux dépends des aspects positifs, et fassent la part belle à des infos privées qui n’intéressent pas les fans de foot. On a attendu assez longtemps pour rêver à nouveau ensemble, alors ne venez pas tout gâcher maintenant.

 

Le come back de Jonathan Legear.

Décevant à Malines, insuffisant à l’Olympiacos, indésirable à Blackpool, on se demande comment cet ancien grand espoir va pouvoir se relever après ces 3 échecs successifs. Et si 2015 était l’année de sa renaissance ? Après s’être isolé tout l’hiver dans un monastère tibétain, Jonathan nous revient métamorphosé. Complètement fit, il signe à Charleroi à deux matchs de la fin de la phase classique, score cinq fois et qualifie les zèbres pour les PO1. Là, il s’affirme comme patron de l’équipe, empile buts et assists, et offre au RCSC la 2e place du championnat. Wilmots cède à la pression populaire et l’emmène à Cardiff où, le 12 juin, il écrit un récital et permet aux Diables de l’emporter 0-4 face aux Gallois. Parallèlement, Jonathan prépare l’examen d’entrée au Premier Cycle en Ingénieur Civil à l’Université de Liège. Examen qu’il réussit alors que la veille, il marquait le but de la victoire des Zèbres en barrage de Champion’s League face à l’AC Milan. Un club qu’il rejoindra d’ailleurs au mercato hivernal de 2016, juste après avoir remporté le Soulier d’Or, et passé la nuit du réveillon parmi les « Responsible Young Drivers ». Vraiment, nous sommes convaincus que 2015 sonnera comme la renaissance de Zona.

La semaine des Diables 8/12/2014

La semaine des diables #5

 

A l’heure où le royaume se prépare à revêtir son grand manteau blanc, à l’heure où les supporters se résignent à échanger leur écharpe contre des guirlandes, il est de coutume, comme chaque année, de s’échanger des cadeaux. Et nos Diables ne font pas exception, à la différence près que leurs sapins sont des cages, et les épines, des filets. Cette semaine, certains ont donné, d’autres ont reçu, voyons cela ensemble…

Le soutien des coéquipiers de Thomas Vermaelen

 

Indisponible pour les quatre prochains mois, pour cause de son opération aux ischio-jambiers, Thomas Vermaelen a reçu un splendide cadeau de ses coéquipiers. Lors des prémisses du derby face à l’Espanyol, Lionel Messi & cie sont montés sur la pelouse équipés d’un t-shirt portant l’inscription « Mucho animo, Thomas ». Ce qui, dans la langue de Julio Iglesias, signifie « Bon courage, Thomas ! ». Voilà un très beau geste qui sans nulle doute gonflera le moral de notre défenseur pour toute la durée de sa revalidation.

 

Axel Witsel, buteur et futur papa

Axel Witsel a offert son 3e but aux supporters du Zenit St Petersbourg, lors d’un match qui a tourné à la correction (4-0) face à Krasnodar. Pour recevoir son cadeau, l’ancien soulier d’Or devra attendre la fin du mois de mars. C’est alors que naîtra Mai-Li, sa première fille, que sa compagne et lui attendent avec grande impatience. Son entraineur l’aurait déjà autorisé à s’absenter pour assister à la naissance.

 

Kevin Mirallas à l’écran

La hotte de Kevin Mirallas est quant à elle bien remplie. Auteur de deux buts depuis son retour de blessure, le Liégeois a gratifié ses supporters d’une amusante publicité où il clarifie au moins une chose : sa reconversion à Hollywood n’est pas à l’ordre du jour…

 

Romelu Lukaku en forme

 

De cadeau, Romelu Lukaku n’en a pas reçu de la part de Joe Hart. Face au grand Rom’, l’intraitable gardien de Manchester City a sorti un arrêt qualifié de « magique » par une partie de la presse anglaise. Sans cela, Everton aurait décroché le partage dans les ultimes secondes de jeu, au lieu de revenir bredouille de l’Emirates Stadium. Ce n’est que partie remise pour Romelu qui a déjà inscrit 7 buts en Premier League cette année, dont 3 lors des 3 dernières semaines.

 

Coup du chapeau pour Jelle Vossen

De toute façon, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Ce constat, Jelle Vossen l’a bien compris, lui qui s’est offert un retour en force ce week-end en First Division anglaise. L’ancien buteur de Genk, qui porte aujourd’hui les couleurs de Middlesbrough, n’avait plus marqué depuis le 13 avril dernier. Souvent sur le banc cette saison, il a montré à son entraineur (Aitor Karanka, ancien défenseur du Real Madrid et international espagnol) qu’il valait bien les 5 millions dépensés par les rouges et blancs pour son transfert. Ce n’est pas un, mais trois buts, que Jelle a planté au pauvre gardien de Millwall, le tout en une vingtaine de minutes, pour un résultat final de 1-5. Gageons qu’après ces premiers mois passés à stagner sur la ligne de départ, la carrière de Vossen est définitivement lancée Outre-Manche.

 

Premier but pour Thorgan Hazard

Quant à Thorgan Hazard, c’est à la Bundesliga qu’il a offert son premier but, également celui de la victoire, du lors match opposant M’Glabach au Hertha Berlin. En retour, lors de sa sortie, ses supporters lui ont offert une ovation digne des plus grands. Notons qu’il ne s’agit pas de son premier but pour ses couleurs, puisque le cadet d’Eden avait déjà trouvé le chemin des filets en Europa League. Quant au fait que le club Allemand souhaite prolonger son prêt au-delà de cette saison, c’est un secret de polichinelle…

 

2 buts en une semaine pour Eden Hazard

Parlons de Hazard, terminons par Eden, auteur de deux buts cette semaine. Le premier lors d’une remarquable victoire à Tottenham 0-3, le second en ouverture du score sur le terrain de Newcastle. Un but qui n’aura pas empêché à Chelsea de connaître sa première défaite de la saison, des œuvres de Magpies totalement déchaînés. Il semble cependant qu’à l’attaque des Blues, Eden s’entende comme cul et chemise avec Didier Drogba.

La semaine des Diables, 10/11/2014

La semaine des diables #3

Bienvenue au nouveau ! Grâce à sa progression et ses bonnes prestations en Champion’s League, Dennis Praet rejoint le groupe des Diables Rouges. L’Anderlechtois aura fort à faire pour mériter sa place dans un entrejeu fort bien fourni, mais c’est déjà un grand pas en avant vers la confirmation. L’arrivée de Praet en sélection, ainsi que le retour de Christian Benteke, sont les principales informations de la semaine. Que furent les autres nouvelles hebdomadaires ?
 

Eden Hazard aux… fraises face à Maribor.

 

En début de semaine, la presse anglaise charriait l’ainé des Hazard pour son lapsus en langue de Shakespeare. Interrogé sur le match de Capital One Cup opposant Chelsea au club de League Two de Shrewsbury, la star belge a prononcé « Strawberry », soit la traduction littérale du mot « fraise ». Une erreur directement corrigée par le journaliste, à la manière d’un professeur de langue. A sa décharge, n’oublions pas qu’Eden a effectué une partie de son écolage en France, il n’est donc pas si illogique que son niveau d’Anglais soit améliorable… Plus tard dans la semaine, notre perle nationale se faisait à nouveau remarquer, en oubliant d’inscrire le penalty victorieux des siens en Champion’s League face aux Slovènes de Maribor. Un but qui aurait assuré aux Blues une qualification pour le tour suivant. Ce fut décidément la semaine de la distraction pour Eden !
 

Anthony Vanden Borre, la mentalité exemplaire.

 
Cette semaine, les mauves nous ont offert l’une des plus beaux exploits de l’histoire du football belge, en remontant trois buts à Arsenal en vingt minutes de temps. Artificier de cette prouesse, Anthony Vanden Borre s’est imposé en leader naturel de sa troupe. Il s’est également rappelé au bon souvenir de la presse anglaise, dont peu se souvenaient de son passage à Portsmouth en 2010. Outre-manche, il est à présent considéré comme celui qui aura donné une leçon de mental aux ouailles d’Arsène Wenger. Seul bémol quelques interventions très rugueuses à la limite du fair-play. Pas trop mal, pour un joueur à qui on a longtemps reproché de manquer de maturité.
 

Vincent Kompany distribue les punchlines.

 

Notre capitaine a livré une interview pour le moins « Brut de pomme » au magazine FourFourTwo. Extraits choisis:

« Nous étions aussi bons que les Argentins … nous n’avions simplement pas leur expérience. Nous apprendrons de nos erreurs, nous deviendrons meilleurs et nous aurons à nouveau notre chance. »

« Une partie de la presse belge affirme qu’il nous manque un Van Persie ? Romelu n’a que 20 ans, et il a déjà inscrit plus de trente buts en Premier League. Ce n’est qu’une question de temps. »

« On nous voit en demi-finale de l’Euro 2016 ? C’est encore à moitié réaliste. Moi je veux le gagner, quitte à être surréaliste, et à le rester. Je ne dis pas que nous devons le gagner, je ne pense pas que nous soyons la meilleure nation d’Europe. Mais nous avons encore le temps de progresser d’ici là, et moi, je veux le gagner. « 

« J’ai toujours faim de trophées. Je joue au foot non pas parce que je gagne bien ma vie, mais parce que j’aime ça. Je suis toujours aussi passionné que lorsque j’étais enfant, et c’est sans doute cela qui m’a mené si loin. Je sais que le temps m’est compté, qu’il me reste peut-être six ou sept ans au top. Je veux en retirer un maximum. »
 

Nacer Chadli en tenue d’Adam.

 

Depuis le début de la saison, Nacer Chadli enfile les buts en Premier League ; son compteur indique six réalisations depuis ce dimanche. Hors des terrains, il a décidé de se dévêtir pour la bonne cause. Pour Cosmopolitan, le Liégeois des Spurs a posé dans le plus simple appareil, en soutien à la lutte contre le cancer. De quoi ravir, au passage, la gente féminine, et soulever des doutes lorsque parallèlement, il avoue son adoration pour le chocolat belge. D’un point de vue personnel, Nacer espère que cela permettra de faire parler de cette maladie qui affecte beaucoup de familles, en Angleterre comme chez nous.
 

Daniel Van Buyten remporte le trophée du mérite sportif.

 

Jeudi midi, Daniel Van Buyten est devenu le lauréat du trophée du mérite sportif 2014. Le néo retraité a été élu « pour l’ensemble de sa carrière sportive exceptionnelle, mais également en égard à son engagement et ses qualités morales exemplaires« . Des précisions apportées par Yvan Mayeur, bourgmestre de Bruxelles et président d’un jury qui comprend également d’anciennes gloires du sport belge comme Dominique Monami, Kim Gevaert, Joël Smets, Eddy Merckx ou Paul Van Himst. Le géant carolo est le premier footballeur à remporter ce trophée, le dernier de sa longue carrière, depuis Marc Wilmots en 2002.

La semaine des Diables, 03/11/2014

Semaine des  Diables 2

Et de deux ! En 2013, Eden Hazard était le seul Belge nominé pour le ballon d’or. Cette année, le Brainois est rejoint par son double coéquipier Thibaut Courtois. C’est plus que mérité pour le Limbourgeois, auteur d’une formidable saison à Madrid, et qui a réussi à reléguer le grand Petr Cech sur le banc de Chelsea. Thibaut peut être fier, lui qui avec l’essentiel de sa carrière à venir, se dresse déjà comme l’un des meilleurs gardiens au monde.

Mais en cette semaine d’Halloween, d’autres Diables méritent eux aussi leur part de friandises :

Grâce à Louis, Fellaini revit.

 

Tout le monde le sait, la première saison du grand Marouane à Manchester United ne fut pas une réussite – de là à se reconvertir dans la publicité, il y avait sans doute un pas à ne pas franchir. Mais depuis peu, le premier buteur des diables lors de la dernière CM retrouve vigueur et confiance. En témoignent les deux derniers matchs, où son rôle fut décisif. Le nouvel entraineur des reds Louis Van Gaal n’est pas étranger à cette résurrection. Le mythique coach hollandais semble réussir là où son prédécesseur David Moyes avait échoué : tirer le meilleur des qualités de son poulain, et faire de lui un joueur important. De tous bons augures pour les mois à venir.

Vincent Kompany, meilleur investissement de City selon Mark Hughes.

 

L’ex entraineur de Manchester City Mark Hughes, qui l’avait fait venir en 2008, a affirmé que Vincent Kompany était le meilleur transfert réalisé dans toute l’histoire du club. D’autant plus qu’alors, le budget des Citizens ne pouvait rivaliser avec celui de ses … rivaux de United. « Nous l’avions signé pour six millions de Livres, explique l’actuel entraîneur de Stoke. Aujourd’hui il est sans doute le meilleur défenseur étranger de l’histoire de la Premier League. Quand on compte tout l’argent gaspillé depuis pour d’autres joueurs, il n’y a pas de comparaison possible.  » Hughes a également encensé la loyauté de son ancien joueur, qui aurait pu partir cet été mais a décidé de rester pour terminer le travail commencé.

On a revu Dedryck Boyata

 

Toujours à City, cela fait un moment qu’on se doute que Dedryck Boyata n’y fera jamais son trou. Cet ex-grand espoir semble comdamé à ne jouer que des rencontres de Cup, pour un club qui l’a pourtant refait signer en mai dernier, avec une prime salariale à la clé. Mais en Angleterre, tout le monde sait que ce nouveau contrat n’a pour autre but que d’atteindre le quota requis de joueurs du cru. Malgré tout, on a revu Boyata ce mercredi, lors de la défaite des siens 0-2 des œuvres de Newcastle. Certes, il n’a pas quitté le banc. Mais cette présence dans le noyau doit déjà lui faire du bien. Allez reviens chez nous Dedryck, la Jupiler League a besoin de toi !

Romelu Lukaku en pèlerinage à Lourdes.

On sait que pour un footballeur, l’occasion est plutôt rare de rencontrer une vierge. Pourtant, en bon croyant qu’il est, Romelu s’est rendu à Lourdes cette semaine, d’où il a posté un selfie sur son compte instagram. Gageons que dans la ville mystique de Sainte Bernadette, il a pu puiser les forces nécessaires pour retrouver ses sensations de buteur… et espérons que le gardien du Pays de Galles n’aura pas eu la même idée. Auquel cas, Dieu devra bien choisir son camp !

Lieven Maesschalck n’est plus le « guru » des Diables

 

On passe des bonnes sœurs au masseur. Une transition un peu scabreuse, pour expliquer qu’après quatre années de bons et loyaux services, Lieven Maesschalck n’aura plus le privilège de triturer des cuisses diaboliques. Ce kiné que nous avions pu découvrir dans le documentaire « Les Diables au cœur » sur la 1, quitte le staff médical de l’équipe nationale, victime du plan de restructuration entamé par l’Union Belge.

Steven Defour à l’infirmerie.

 

Parlant de staff médical, celui d’Anderlecht aura fort à faire avec Steven Defour. Touché au mollet lors du match opposant Anderlecht à Lokeren, l’ex médian du FC Porto est sorti peu après la demie heure. On parle d’une élongation ou d’une déchirure, et son indisponibilité sera d’au moins deux semaines.

En bref : Christian Benteke titulaire, les deux Hazard buteurs, De Bruyne et Denayer sur leur lancée.

Pour la première fois depuis son retour de blessure, Christian Benteke a retrouvé une place de titulaire. C’était lors de la rencontre à QPR, que les villains ont perdu 2-0. Christian retrouve la forme, et bientôt, ce sera le chemin des filets.

Un chemin emprunté par Thorgan Hazard en coupe d’Allemagne, auteur du 1e but de Monchengladbach lors de la victoire des siens à Francfort sur le score de 1-2.

 

D’autres Diables étaient à la fête ce week-end. Kevin De Bruyne a de nouveau été le grand artisan de la victoire des siens face à Stuttgart (0-4), délivrant un but et deux assists.

 

Eden Hazard a offert la victoire à Chelsea sur penalty (2-1 face à QPR).

Ce dimanche, Nacer Chadli a inscrit son 5e but de la saison face à Aston Villa (où Benteke était à nouveau titulaire, mais a pris une carte rouge). Les Spurs l’ont finalement emporté 1-2.

On souligne aussi la très bonne performance de Jason Denayer, lors de la victoire du Celtic 1-0 face à Inverness ; le jeune défenseur a joué toute la rencontre, manquant même le but du KO à la 70e minute.

Belgique – Andorre : les Diables jouent pour les fans et l’ambiance.

Public belgian-team

© Jon Candy (retouche photo Antonin Kaminski)

 

La ferveur qui régnait autour des Diables lors de la Coupe du Monde a bien survécu au climat estival ! Il y a encore quelques années, jamais un match face à la Principauté d’Andorre ne se serait joué à guichets fermés. En 2014, il n’y a plus trente-six façons d’obtenir son pass pour le stade. Entre espérer un miracle lors de la mise en vente sur internet, ou attendre une sélection du coach national, nous avons choisi de nous affilier au Fan Club « 1895 » via l’une de ses antennes régionales. Ainsi avons-nous pu obtenir notre billet, monter dans un bus rempli de fans, et prendre la route du Stade Roi Baudouin.

Comme lors de chaque match à domicile, la foule transforme le quartier du Heysel en Devillage, où l’on ne distingue plus d’autre couleurs que le noir, le jaune et le rouge. Les supporters ont de quoi patienter, au pied des nombreuses échoppes à « crasses », liquides ou solides, où l’on vous accueille chaleureusement dans toutes les langues du royaume. Le coup « promo » du soir vient de Proximus, ex-Belgacom, ex-RTT, qui offre à chaque fan une chasuble rouge ornée de son nouveau logo. Esthétiquement, c’est un peu « cheap », mais ça peut s’avérer utile au retour, en cas de panne sur l’autoroute. Au sein de l’arène, les autres sponsors sont également à la fête : BMW promène une poignée de ses voitures sur la piste d’athlétisme, à une vitesse de croisière bien inférieure à celle à laquelle ces mêmes véhicules se font habituellement flasher sur l’autoroute. Tandis que deux employés d’ERGO, déguisés en patates géantes, se trémoussent dans les virages, au son d’une infecte musique de feu rouge dont une grande partie des spectateurs semblent toutefois friands.

Tout ce petit monde s’éclipse lorsque les joueurs font leur entrée sur le terrain. L’hymne d’Andorre, si lent qu’il porte bien son nom, résonne dans le vide alors que respectueusement, les clameurs se sont tues. On cherche du regard le « kop » des supporters andorrans, mais en vain. La question de savoir si certains ressortissants ont fait le déplacement restera sans réponse, car à nos oreilles retentissent déjà les premières notes de la Brabançonne. Elles sont reprises collégialement, main sur le cœur et frissons à la gorge.

Survient le coup d’envoi de cette rencontre, la première officielle depuis ce maudit 5 juillet. Dans ce genre de match, le moment le plus important est l’ouverture du score (il n’y a que René Vandereycken pour dire le contraire), mais elle se fait attendre, à cause des poteaux d’Andorre qui tiennent mieux le coup que leur défense. La patience et le flegme avec lequel les Diables contrôlent le jeu vont payer à la demi-heure. 1-0 sur penalty, rapidement suivis de deux autres buts. Malheur à ceux qui voulaient profiter de la remise en jeu pour se réapprovisionner en collations houblonnées, et je le regrette encore : il aurait mieux valu attendre la mi-temps ! Laquelle survient sur un score de 3-0 qui ne laisse plus aucun doute sur l’issue du match.

On pointe souvent la qualité, comme majeure différence entre le noyau d’aujourd’hui et celui d’il y a dix ans. C’est oublier la pugnacité qui anime nos joueurs. Là où leurs ainés se seraient contentés de faire tourner la baballe, et d’en perdre quelques-unes, les Diables d’aujourd’hui en veulent davantage. Créant le surnombre, multipliant les passes et les intrusions face au but adverse. L’adversaire est au sol, et nos lions ne lui laissent aucune opportunité de se relever. La défense andorrane en a plein les pattes, et encaisse fort logiquement trois nouveaux buts, de l’œuvre d’un Origi et d’un Mertens littéralement survoltés. Une façon de dire « merci » aux nombreux supporters payants qui, dans les tribunes, ne cessent de chanter et de faire tourner les « olas ». On se demande par quel tour de passe-passe Wilmots va réussir à intégrer Eden Hazard dans ce onze, où vraiment, aucun maillon faible n’est à retirer.

Au coup de sifflet final, nous avons à peine le temps d’applaudir les quelques joueurs venus nous saluer sous la tribune, qu’il nous faut déjà regagner le parking. Le bus nous attend, ainsi que les deux cent kilomètres de route qui nous ramèneront vers notre province du bout du royaume. Mais le déplacement, si long soit-il, en valait la peine. Et ce soir, c’est devant notre télé que nous encouragerons nos Diables à Zenica !

Eden Hazard diaboliquement décisif

Eden Hazard est incontestablement le Diable Rouge le plus attendu par tous les fans, média et amateurs de « football champagne ».

Après 2 matchs dans cette coupe du monde brésilienne, Eden ne nous a pas encore vraiment transporté au paradis… Mais plus discret que d’habitude, il n’en a pas moins été décisif, en signant un assist dans chaque rencontre. C’est lui qui a offert le but victorieux à Dries Mertens contre l’Algérie, et celui de la qualification pour les huitièmes de finale à Divock Origi, les deux fois sur un plateau d’argent.

Que demander de plus pour un milieu de terrain qu’un rendement d’une passe décisive par match? Surtout quand celles-ci permettent à son équipe de s’imposer. La cerise sur le gâteau noir-jaune-rouge serait un petit goal.

Coupe du Monde au Brésil : les 24+6 Diables Rouges

liste diables rouges

Retour sur l’évènement que tous les fans des Diables Rouges attendaient avec impatience. La liste des joueurs convoqués par Marc Wilmots, pour faire partie du voyage au Brésil…

Quand on organise une fiesta, l’étape des cartons d’invitation est très importante. Et puisqu’on ne peut pas inviter tout le monde dans son cinquante mètres carrés, il faut bien choisir, et choisir bien. Ceux qui savent comment on fait la fête, partager leur enthousiasme sur le terrain et garder cet indispensable soupçon de modération. Ceux avec qui on s’entend le mieux, et surtout qui s’entendent le mieux entre eux. Celui qui pourra, en ouvrant ton bar, trouver la recette de cocktail qui donnera un plus à ta soirée. Celui qui ira piocher les meilleurs mp3 dans ton disque dur pour transformer ton salon en dancefloor. Et puisqu’il y aura des élus, il y aura forcément des déçus. Mais ils devront bien comprendre que tu n’es pas l’ambassadeur de la pub Ferrero Rocher. Tout simplement accepter le fait que tu ne pouvais pas inviter tout le monde.

En ce mardi 13 mai, Marc Wilmots a donc distribué ses 24 cartons d’invitation pour la fiesta du football. Il y a les indispensables, ceux dont la sélection ne souffre d’aucune discussion, et par conséquent nous n’en discuterons pas. Entre les perches : Thibaut Courtois et Simon Mignolet n’avaient aucun souci à se faire. Pas plus que Kompany, Van Buyten (le dernier survivant de l’épopée asiatique de 2002… on y reviendra), Vertonghen, Vermaelen et Lombaerts en défense. Alderwereld ? Il n’a pas toujours été titulaire en club cette saison. Il n’est pas toujours irréprochable, non plus. Mais Toby est à l’équipe belge ce que le nucléaire est à l’énergie : il a ses défauts, mais à sa place, on n’a toujours pas trouvé mieux. Parmi ceux dont le nom était déjà sur les cartons avant même qu’ils soient imprimés, il y a aussi Fellaini, Witsel, De Bruyne, Lukaku, Mirallas, Hazard et Mertens. Dembélé, Chadli et Defour avaient quant à eux 9 orteils et 1 ongle dans l’avion.

A présent, alimentons la discussion avec ce qui nous intéresse réellement, à savoir les invités plus ou moins surprise… mais aussi les oubliés volontaires qui, d’ici 30 jours, pourront venir faire la fête avec nous au pied des écrans géants sur toutes les Grand’Places du Royaume. (NB. Fort logiquement, nous incluons parmi ces malchanceux les 6 réservistes annoncés).

OUT : Timmy Simons

Il y a une paire d’années, la présence dans le noyau du soulier d’or 2002 se justifiait totalement. Sa régularité sur le terrain, ainsi que son influence bénéfique sur la jeunesse, lui proféraient un statut d’indéboulonnable. Mais aujourd’hui, les petits diables deviennent grands, tandis que le maître approche inexorablement de la reconversion. Et puis, pour mener le troupeau, il reste du monde : un coach, un staff, et un Big Dan. La conclusion, c’est que la concurrence dans l’entrejeu (ah Timmy, si tu avais été un Zanetti…), et cette saloperie de temps qui passe, auront eu raison de sa place. Ainsi s’échoue le vétéran, à trois mètres de son dernier bol de sangria. Triste, mais irréfutablement logique.

IN (?): Silvio Proto

Aka le pote bouche-trou, qui le sait très bien mais qui ne s’en plaint pas. Après tout, il n’aurait pas dû faire un pas de côté dans un épisode précédent. Plus qu’autre part, le foot international est un monde où qui va à la chasse … Pour faire court, le coupon de voyage du meilleur portier de Jupiler League sera validé si et seulement si le tibia de Koen Casteels ne se ressoude pas dans les temps. Ne parlez pas de suspense, il ne s’agit jamais que du troisième gardien. Celui dont on se dit qu’avec un peu de chance et beaucoup de culot, on aurait pu prendre un joueur de champs à la place.

OUT : Radja Nainggolan

En voilà un qui n’en peut plus de gravir les échelons. Dans la botte, sa popularité et son niveau de jeu sont tels qu’avec un passeport italien en poche, le ninja de la Roma aurait peut-être pris l’avion pour Rio avec les azzuri. Hélas, Radja peine à saisir sa chance sous la tunique belge… lorsqu’on lui donne l’opportunité de l’enfiler. Et pourtant, on avait toujours pensé que son nom se trouvait déjà sur le siège de Simons, avant même que ce dernier ne le laisse vacant. Mais Caramba, c’est encore raté. Hé oui, l’abondance de talent, la pléthore de choix dans l’entrejeu, tout ça. Au final, Radja rejoint Johan Walem sur la liste des milieux évoluant en Serie A, tellement « jokers de luxe » qu’ils en restent à la maison. Frustrant, au point de vous donner l’envie de passer un coup de fil à la fédé indonésienne.

IN : Anthony Vandenborre

Il y a deux ans, les chances d’Anthony Vandenborre de participer au Mondial étaient tellement minimes qu’en fait, on ne les estimait même pas. Il était encore plus probable que Stromae fasse partie des 23, et que l’hymne officiel soit le mythique « Gagné d’avance » d’Enzo Scifo, remixé par Daddy K. Ces derniers mois, l’éternel espoir du football belge, deuxième diable le plus jeune de tous les temps, a surpris son monde en effectuant un come back digne de celui de Cher au Top 50 des années 90. Le « ket » profite donc de ce retour en forme, mais aussi de sa polyvalence, et de ses expériences (certes peu fructueuses) au plus haut niveau. C’est aussi, et sans doute, sa dernière chance de laisser une trace.

OUT : Guillaume Gillet

Que se serait-t-il passé le 11 septembre 2012, si Guillaume Gillet n’avait pas planté une patate dans le plafond du but croate ? Les Belges auraient-ils eu la confiance nécessaire pour s’imposer en Serbie un mois plus tard ? Et de fil en aiguille, auraient-ils acquis le mental suffisant, pour traverser ces qualifs sans craquer ? Posons-le clairement, en serait-on aujourd’hui à parler des 23 sélectionnés, et dans ce cas bien précis, des 6 réservistes ? Ne sois pas frustré Guillaume, tu es polyvalent oui, mais même dans ton club, ta sélection s’est discutée ces derniers temps. Au moins, auras-tu posé ta brique à l’édifice. Tel un de ces milliers d’ouvriers, dont les mains ont bâti les stades, mais qui ne verront pas un seul match de l’intérieur. « Oui mais on m’avait dit que ceux qui avaient participé à la campagne seraient sélectionnés ! ». Tu parles, va dire ça à ton pote AVB ; lui il a même pu rentrer en basket.

IN : Laurent Ciman

Mentalité, régularité, expérience. Ciman ne sera jamais un Kompany, mais il a déjà rendu de fiers services, et n’en mérite pas moins sa place dans les 23. Il n’y a qu’un supporter mauve pour penser le contraire.

OUT : Thorgan Hazard

Il y a dix ou vingt ans, on ne discutait pas la sélection du soulier d’or. Mais pas de bol pour Thorgan, nous sommes en 2014.

IN : Adnan Januzaj

Le voilà, celui dont tout le monde parle depuis un mois. Celui qu’on nous vend comme au télé-achat, « Pourquoi acheter un Messi ou un Ronaldo bien cher ? Commandez dès aujourd’hui votre Januzaj multifonctions ! ». Le jeune le plus talentueux de sa génération, déjà star, future grande star, qui sait jouer partout, quasiment à la fois. Celui qui devait, dixit un certain monsieur W. de Jodoigne, « faire ses preuves comme les autres ». Et bien finalement, c’est sur les pelouses brésiliennes qu’il les fera. Januzaj, c’est le mec dans sa grosse BMW qui déboule de la bande de gauche, et te grille la priorité juste avant le rond point. Avant de « faire ses preuves », la moindre des choses, ce sera de payer sa tournée au bar de l’hôtel, histoire de remercier ses nouveaux collègues pour le beau voyage qu’il n’a pas financé. Après, s’il vient coller le but de la victoire face au Portugal en huitièmes, on ne s’en plaindra pas non plus.

OUT : Michy Batshuayi

Il y a dix ou vingt ans, on ne discutait pas la sélection du meilleur buteur belge du championnat. Mais pas de bol pour Michy, nous sommes en 2014.

IN : Divock Origi

Qui ça ? Divock Origi, parfaitement. Fils du Kenyan Mike Origi, champion de Belgique avec Genk en 1999. Ou 2002, on ne sait plus très bien, faudra ressortir les vieux albums Panini du fond des armoires du fond. Bref, figurez-vous que cet Origi-là, il a un fils de 19 ans, qui joue à Lille et possède la nationalité belge ! Divock, c’est son prénom, a joué une petite trentaine de matchs cette saison, et a inscrit six buts. Au-delà de ses stats, c’est un grand espoir du football belge, comme le furent jadis Eden Hazard ou Tom de Mul. Et surtout, il possède le même profil que le regretté Christian Benteke. Ce qui explique sans doute son étiquette d’invité surprise, celui que personne n’attendait, pas même lui, même qu’il a dû croire à un canular de François Pirette quand la fédé l’a appelé ce matin pour lui demander d’annuler ses vacances. Mais après tout, hein, s’il vient coller le but de la victoire face au Portugal en huitièmes,…

OUT : Jelle Vossen

Monsieur, vous êtes un bon renard des surfaces, c’est indéniable. Mais c’est un pivot athlétique que nous recherchons, vous m’en voyez désolé.

Défendrons donc nos couleurs sur les pelouses de la Coupe du Monde :

Gardiens : Thibaut Courtois (Atletico Madrid), Simon Mignolet (Liverpool), Koen Casteels (Hoffenheim), Silvio Proto (Anderlecht)
Défenseurs : Toby Alderweireld (Atletico Madrid), Nicolas Lombaerts (Zenit Saint-Pétersbourg), Daniel Van Buyten (Bayern Munich), Jan Vertonghen (Tottenham) Laurent Ciman (Standard), Vincent Kompany (Manchester City), Thomas Vermaelen (Arsenal), Anthony Vanden Borre (Anderlecht)
Milieux: Marouane Fellaini (Manchester United), Steven Defour (Porto), Axel Witsel (Zenit Saint-Pétersbourg), Moussa Dembélé (Tottenham), Nacer Chadli (Tottenham), Kevin De Bruyne (Wolfsburg)
Attaquants: Romelu Lukaku (Everton), Divock Origi (Lille), Kevin Mirallas (Everton), Adnan Januzaj (Manchester United), Eden Hazard (Chelsea), Dries Mertens (Naples)

Resteront sur le banc à Bruxelles: Radja Nainggolan (AS Roma), Sébastien Pocognoli (Hanovre), Thorgan Hazard (Zulte Waregem), Guillaume Gillet (Anderlecht), Michy Batshuayi (Standard), Jelle Van Damme (Standard)

Allez les Diables, avec l’un ou sans l’autre, nous serons tous derrière vous !

Belgique 1 – 0 Macédoine, Hazard décisif!

Belgique - Macédoine

© Photonews (retouche photo Antonin Kaminski)

Mardi 26 mars. Comme au temps des concerts de Johnny ou U2, le stade Roi Baudouin affiche « sold out ». Mais ce soir, les supporters en noir – jaune – rouge qui ont réussi à obtenir l’un de ces tickets tant convoités, ont du patienter avant de vivre la délivrance. Même si l’adversaire n’a que trop peu existé, cette rencontre ne fut pas des plus faciles ; nous l’aurions peut-être perdue, il n’y a pas si longtemps.

C’est ce fait nouveau qui nous fait espérer, que la Belgique est en bonne voie pour rejoindre le firmament du football. Notre équipe n’a pas été transcendante, accordant par moments trop de liberté à l’adversaire. Cela ne l’a pas empêché de s’imposer, pour la seconde fois en une semaine. Assurer le résultat même sans panache, lors de matchs peu aisés à négocier, c’est la marque de fabrique des grandes nations du football, que sont l’Espagne ou l’Allemagne. C’est la performance réalisée ici par les diables, et au-delà de la manière, nous aurions tous signé pour un 6/6 avant cette double confrontation. Nous avons donc de quoi être satisfaits.

A proprement parler du match, après la victoire de Skopje, nombre de supporters voyaient déjà les Belges dérouler à domicile… Il n’en fut rien. Au coup d’envoi, Wilmots a choisi l’option 4-3-3 avec Hazard et Mertens sur les flancs, Benteke en pivot et de Bruyne en soutien. Les Belges dominent le début de rencontre, mais ne parviennent pas à se créer de réelles occasions. Benteke est trop esseulé dans le rectangle, et souvent dépassé de la tête par son vis-à-vis. De Bruyne se démène, Mertens également, même si le feu follet du PSV ne semble pas au top de sa forme. La frilosité belge se traduit également par le nombre de ballons touchés par Vincent Kompany, alors que le mouvement doit se faire plus haut.

En face, la Macédoine se montre timide, mais bien organisée, et n’essaye pas de créer le pressing hors de la zone défensive. Cette stratégie ne facilite la tâche des diables. Le stade exulte bien à la 33e minute, avant que l’arbitre n’annule le but de Thomas Vermaelen pour hors-jeu. Frustrant, mais justifié. Les deux équipes regagnent les vestiaires sur un 0-0, et un goût de trop peu pour les supporters belges, qui ont faim d’occasions tranchantes.

A la reprise, la Macédoine ne change rien à son dispositif. Marc Wilmots, quant à lui, décide d’opérer quelques remaniements. Fini le 4-3-3, on passe en 4-4-2 avec Mirallas en soutien immédiat de Benteke. C’est Dries Mertens qui fait les frais de ce changement. Cette nouvelle mouture s’avère payante, puisque dès l’entame de la seconde mi-temps, les Belges montrent davantage les crocs devant la cage de Pacovski. Trois phases de but surviennent l’une après l’autre ; d’abord une tête de Kompany, que le gardien du FC Malines détourne avant qu’elle ne rejoigne sa lucarne. Ensuite, c’est un Eden Hazard déchaîné qui donne le tournis à toute la défense adverse. Notre maître à jouer décoche une fulgurante reprise qui rebondit sur la latte. Enfin, survient la délivrance, par les pieds magiques du même joueur. Après une nouvelle prouesse technique pour se débarrasser de son défenseur, Eden place un tir imparable au fond des filets de Pacovski. Il signe son 5e but pour les diables, sans doute le plus décisif.

A présent que leur pressing a porté ses fruits, les diables jouent la prudence, et ralentissent l’assaut. Leur but est clairement de garder le ballon, mais la Macédoine parvient à se montrer menaçante à plus d’une reprise. Malgré ces doutes, les filets ne trembleront plus, et la Belgique engrange trois nouveaux points dans la course au Brésil.

Les points positifs:

Les deux victoires: Malgré un football pas toujours sensationnel, nous n’avons pas perdu de points lors de cette double confrontation. Ca tombe bien, car notre adversaire direct (la Croatie) non plus !

Eden Hazard: Le prodige belge semble enfin se libérer. Au fil des matchs, Eden monte en puissance, si bien que ses performances sous la vareuse belge n’ont plus rien à envier à ses exploits en club. Pour preuve, il vient de se montrer décisif deux fois de suite

Les points négatifs:

Christian Benteke: Reconnaissons qu’il n’a pas eu la tâche facile, esseulé comme il l’était au sein de la marée jaune. Mais pour un attaquant qui a planté 17 buts avec Aston Villa, on est en droit de s’attendre à ce qu’il touche plus de ballons. Christian n’a cependant pas de crainte à avoir, son coach lui accorde visiblement toute sa confiance, lui qui aurait pu le remplacer par Lukaku à l’heure de jeu. Ce ne fut pas le cas, et au lieu de jouer les jokers, Romelu a du se contenter de petits sprints en survêt’ sur le bord de la pelouse pendant 45 minutes.

L’arrière droit: Toute armure a son point faible. Ainsi, la Belgique possède au moins un joueur de classe mondiale à chaque poste … hormis sur les flancs défensifs. A droite, c’est Toby Alderweireld qui a endossé le rôle, même s’il est plus habitué à évoluer dans l’axe. Et l’Ajacide ne semble pas s’y épanouir complètement, commettant certaines erreurs récurrentes. La solution de remplacement s’appelle Guillaume Gillet, mais sans offense, malgré son énorme coeur, il semble peu probable que l’Anderlechtois devienne un jour l’héritier d’Eric Gerets.

La note d’encouragement:

Le classement Fifa: Nous allons sans doute passer à la 16ème place, soit le classement que nous occupions après la coupe du monde en Corée et au Japon, en 2002 (même si les plus nostalgiques d’entre nous le savaient déjà). Si c’est le cas, nous passerons devant la France et le Brésil … de quoi gonfler notre égo, et crever celui de certains autres…

Ces diables rouges qui changent d’air… #1

transferts diables rouges 2012

© Belgian-team (retouche photo Antonin Kaminski)

Chaque année à la même période, lorsque les clubs préparent le championnat, il est bien une rubrique de la presse internationale qui s’affole : celle du Mercato! Toujours aussi prisés sur le marché européen, nos Diables rouges ont entamé cette année une nouvelle chaise musicale. Voyons qui est parti où, et qui aurait voulu partir, mais n’a pas pu !

 

La grosse saga de l’été, qui avait déjà débuté au printemps, fut bien sûr le flux médiatique entourant le départ pour Chelsea d’Eden Hazard. L’ex-meilleur joueur de la Ligue 1 aura tenu ses fans en haleine durant de nombreuses semaines, avant finalement d’annoncer son choix. Acheté lui aussi par Chelsea, Kevin de Bruyne évoluera en prêt dans un premier temps. Il rejoint la Bundesliga et le mythique Werder Brême, qui sort d’une saison assez difficile et a perdu son grand attaquant Pizzaro.

Toujours du côté de Stamford Bridge, Romelu Lukaku a déclaré ne pas vouloir partir en prêt, si ce n’était pas pour l’Angleterre. Le diable rouge ne se couperait-il pas le gazon sous le pied, en risquant de passer une seconde saison sur le banc, et terminer aux oubliettes…? Certes la légende Drogba est partie en laissant une porte ouverte, mais la concurrence chez les champions d’Europe reste sérieuse.

Un autre qui rejoint la Premier League est Jan Vertonghen, passant de l’Ajax Amsterdam aux Tottenham Hotspurs, à l’instar de Yassine El Ghanassy, qui lui a signé pour West Bromich Albion.

Mais il n’y a pas qu’en Angleterre que les Belges ont la bougeotte ! En Italie, Jean-Francois Gillet quitte Bologne pour Torino, l’ancien club d’Enzo Scifo et Gabi Mudingayi, qui retrouve la Serie A cet été. Au gardien liégeois d’enchainer les bonnes prestations, afin de prouver qu’il a sa carte à jouer pour un poste de titulaire en équipe nationale face à Thibaut Courtois, qui a quant à lui prolongé son prêt à l’Atletico Madrid pour une année supplémentaire.

Nous parlions de Gaby Mudingayi ; c’est sans doute à lui que revient la palme du meilleur transfert. Après la Lazio et Bologne, l’ancien gantois, qui joue les jokers de luxe en équipe nationale, s’est offert celui de signer pour le légendaire Inter Milan. Assurément de quoi raviver l’intérêt de Marc Wilmots à son égard.

Marvin Ogunjimi a fait le chemin inverse, en revenant en Belgique du côté du Standard. En manque de temps de jeu à Majorque, affaibli par plusieurs blessures, le meilleur buteur belge des dernières qualifications va tenter de relancer sa carrière en bord de Meuse.

 

Voilà pour ce qui est du concret. Bien sûr, le mercato n’aurait pas la même saveur sans son lot de rumeurs, avérées ou non !

Axel Witsel est souvent cité dans de grandes cylindrées européennes tels le Real Madrid et l’AC Milan, sa clause libératoire (40 millions d’euro) expliquant sans doute que ces clubs n’aient pas encore acté la transaction.

Il est murmuré que Sébastien Pocognoli souhaiterait également prendre l’air, lui qui pourrait trouver une place de titulaire dans le onze belge, grâce à l’arrivée de Marc Wilmots.

Annoncé tantôt à Milan, tantôt à la Juventus, le guerrier Radja Nainggolan a coupé court aux rumeurs, en prolongeant à Cagliari. A moins qu’il ne s’agisse d’une manœuvre des dirigeants sardes pour augmenter la valeur marchande de leur perle?

Jonathan Legear ne semble pas se faire au climat tchétchène… il souhaiterait rejoindre un nouveau club, où une meilleure visibilité lui permettrait de retrouver une place chez les diables. Björn Vleminckx aurait des touches en Angleterre, après une saison en demi-teinte à Brugge. Jelle Vossen aurait été approché par les mêmes Blauw en Zwart, mais le feu follet de Genk n’a sans doute pas jugé le challenge assez grand. Et puis, pas une semaine ne passe sans que le nom de Moussa Dembele ne circule. Kevin Mirallas serait aussi dans le viseur de plusieurs gros clubs, notamment en Angleterre.

 

Il y a ceux pour qui le ballon ne tourne pas dans le bon sens.

Anthony Vanden Borre, par exemple, qui se retrouve libre de tout contrat. L’ancienne plus grande promesse du football belge, qui n’aura jamais confirmé ce statut, est à la recherche d’un club où il pourra se relancer, et acquérir la régularité qui lui manque.

Laissé libre par le Feyenoord Rotterdam, où il n’a pas convaincu, Gill Swerts subit le même sort.

Un autre « laissé pour compte », Logan Bailly, va tenter de se relancer du côté de l’OHL. Le Liégeois est en peine depuis qu’il a perdu sa place à Monchengladbach… Il croise un autre liégeois, Jordan Remacle, parti pour La Gantoise après une très bonne saison à Louvain. Ce dernier est plus que jamais à l’affût d’une première sélection chez les diables.

Bart Buyse, dont Michel Preud’homme disait le plus grand bien, fait lui aussi partie de ces Belges qui pourraient prétendre à rejoindre le noyau belge. Il passe de Twente au FC Bruges.

Ritchie De Laet, éternelle promesse mancunienne, va s’agguérir à Leicester City (D2 Anglaise), où il tentera d’enfin percer outre Manche, après 3 années passées à cirer la banquette d’Old Trafford.

Enfin, moins connu, le jeune Funso Ojo (20ans), régulièrement repris dans le noyau espoir, revient au Beerschoot après 4 années passées au PSV. Peut-être fera-t-il partie de ces joueurs qui nous mèneront vers le Brésil…

 

Le mercato est encore long et bien des choses pourraient encore bouger d’ici le 31aout !

Quels diables rouges changeront d’air en 2011 #1?

diables Rouges équipe

© Belga

Durant la trêve estivale, un seul mot est sur toutes les lèvres « transfert », pour ce mercato beaucoup de diables rouges sont sur les tablettes des recruteurs.

• Tout d’abord parlons de Eden Hazard. Bien qu’il bénéficie d’un contrat longue durée à Lille, on parle de lui du côté du FC Barcelone… Nul doute qu’après sa saison en or beaucoup de clubs lorgnent sur le prodige belge, mais il faudra sans doute ouvrir grand le portefeuille pour acquérir ses services surtout que les dirigeants l’ont qualifié « d’intransférable ».

• Ensuite il y a Axel Witsel qui a clamé haut et fort qu’il n’avait plus rien à gagner avec le standard, bien que les dirigeants de value8 (candidats au rachat du Standard) ait souhaité garder le médian. La piste du Milan AC semble de plus en plus s’éloigner…

• Lukaku est cité avec insistance du côté de Chelsea. Même si tout n’est pas bouclé, il est presque certain qu’Anderlecht va vendre son attaquant vedette (à Chelsea ou un autre club) afin de bénéficier du pactole reçu pour monter une équipe compétitive pour la saison à venir

• Jean Fraçois Gillet sur le point d’évoluer en D2 avec Bari, pourrait quant à lui rejoindre Palerme et donc rester en D1 Italienne.

• Moussa Dembele est dans le collimateur de pas mal de clubs mais tout porte à croire que Fulham veut le garder après avoir refusé une offre de 10 millions de livres venant de Tottenham.

• Logan Baily a officiellement les portes ouvertes vers un autres club, il n’est plus dans les plans des dirigeants du Monchengladbach. Un retour en Belgique semblerait opportun, mais Monchengladbach ne bradera pas son joueur ont annoncé parallèlement les dirigeants…

• Kevin De Bruyne est aussi cité du côté de Chelsea. Lui aussi sera difficile à conserver à Genk après une saison en beton.

• Steven Defour, courtisé chaque année est dans le collimateur du Spartak, de la lazio, de Genoa et de Man U. Malgré qu’il ait re-signé pour une longue durée le standard n’est pas à l’abri d’une proposition qui ne se refuse pas…

• Jelle Vossen est aussi cité à l’étranger et à Everton où il pourrait rejoindre Marouane Fellaini.

• Jan Vertonghen est quant à lui pisté par le Barça. Ses prestations solides avec l’Ajax ne laissent personne indifférent. Sacré champion avec l’Ajax il pourrait chercher un autre défit ailleurs.

• Yassine El Ghanassy, a lui été cité du côté des Citizen de Manchester… Où prestent déjà deux de ses compatriotes Vincent Kompany et Dedryck Boyata.

• Jonathan Legear a lui aussi été cité partant du côté du Terek Grozny… va-t’il imiter Boussoufa et migrer vers l’ex URSS?

En tout cas les Diables rouges sont au centre de toutes les convoitises, les performances de l’équipe nationale et l’avènement de nouveaux grands espoirs du football belge doivent y être pour beaucoup.
Un feuilleton à suivre dans les semaines et mois à venir, on se retrouve bientôt pour un autre point sur les transferts des diables rouges!

Et vous quels diables voyez vous changer de club durant ce mercato estival?

Le cas hazard: l’avenir est un long passé

Eden Hazard

© Belga

Une victoire en Autriche, et une autre, écrasante, contre l’Azerbaïdjan à domicile. Voilà une équipe belge retrouvée, à nouveau soudée, qui ne prête plus à la polémique ou à la discussion. Vraiment ? plus qu’encourageants, ces derniers résultats, n’ont pas empêché les médias de trainailler sur ce que certains ont appelé le « cas Hazard ».  Ou comment gagner, avec la manière, en se passant volontairement de son meilleur joueur.

Le cas Hazard.

De son prénom Eden, fils de Thierry, ancien joueur de La Louvière – et non chanteur populaire des années 80, il est de ces homonymies difficiles à assumer. Formé à Braine, passé par Tubize, avant de traverser la frontière à l’âge de 14 ans. Bien entouré, il fait ses débuts en Ligue 1 en cours de saison 2007-2008. trois ans plus tard, personne n’ignore qui est le feu follet lillois, que la presse autrichienne surnommait le « Messi belge », excusez du peu. Aujourd’hui, Eden a conquis toute la Gaule. Toute ? Non, car au Royaume de Belgique, un entraîneur résiste encore et toujours au charme de cette étoile montante.

S’il s’agissait de Raymond Domenech, on soupçonnerait le pauvre Eden d’avoir tapé dans la lucarne d’Estelle Denis. Mais avec tout mon respect, je n’imagine pas madame Leekens rivaliser avec un tel calibre. Alors quoi, Georges en veut-il personnellement au meilleur joueur du championnat de France ? Ou n’a-t-il simplement pas les yeux en face des trous ? Et si tel désaveu trouvait son explication dans le passé ?

Le cas Scifo.

Retournons, le temps de quelques lignes, en 1997. A cette époque, les clubs vainqueurs de coupe jouent la coupe du même nom, les joueurs s’achètent en millions de francs, et Georges Leekens quitte le club de Mosucron pour reprendre les rennes d’une équipe belge désemparée, littéralement mise en pièces par ses voisins battaves, un mois plus tôt, sur le terrain du stade Roi Baudouin. Tout est à reconstruire, on parle déjà de préparer l’euro 2000, oubliant la coupe du monde qui se dispute l’année suivante à un Thalys de chez nous. A cette époque, les promesses belges se nomment Mpenza. Quant à la Star de l’équipe, avec un grand « S », elle se prénomme Enzo.

Bien que proche de l’apogée de sa carrière, Scifo a encore du jeu à revendre. Technicien surdoué, meneur hors pair, numéro 10 à la patte magique, revenu au pays mauve après une longue expérience étrangère. Sa sélection parmi les diables ne souffre d’aucune discussion. Pourtant, Georges se passe de son leader plus souvent qu’à son tour, lui préférant tantôt la discrétion d’un Dominique Lemoine, tantôt l’abattage d’un Franky Van der Elst.

Février 1998. Après avoir ciré la banquette plusieurs rencontres durant, le 2e meilleur joueur de la coupe du monde 1990 apprend qu’il n’est même pas sélectionné pour un match amical contre les Etats-Unis. Las, il décide de claquer la porte de l’équipe nationale. En pleine préparation pour le Mondial français, sa décision provoque un choc. Quant à Leekens, il vient de décrocher une qualification inespérée pour le dit Mondial, et dispose donc de suffisamment de crédit auprès de la presse. Comme toujours, il place ses choix derrière le bien du collectif, de façon souvent évasive et taquine. Quoi qu’il en soit, sa décision de dénigrer Scifo, à tort ou à raison, n’est pas remise en cause.

Mai 1998. Pressé par les fans, et sans doute aussi par ses sponsors, Enzo effectue le geste que tout le pays attendait. Un pas vers Georges, peu commenté par ce dernier, qui le replace illico sur le banc pour les deux premiers matchs du Mondial français. Titulaire contre la Corée du Sud, il est remplacé par Van der Elst à l’heure de jeu, alors que la Belgique est prise à défaut, et manque cruellement de créativité. Ce sont là les dernières minutes de Scifo en vareuse noire, jaune et rouge.

Scifo – Hazard même combat ?

Certes, le spectateur lambda ignore ce qui se trame réellement dans les vestiaires d’une équipe, tout comme dans la tête d’un sélectionneur. Mais tout de même, au sein du vignoble des diables, la cuvée Hazard 2011 a comme un goût de Scifo 1998. Malgré leur différence d’âge au moment des faits, les deux joueurs ont le même style de jeu, occupent la même place sur le terrain et dans le cœur des fans. Et surtout, souffrent de la même absence du onze national, incompréhensible et inexpliquée.

Les hypothèses soutenant ce troublant parallèle sont nombreuses. Georges a-t-il en tête de construire une équipe exclusivement composée de travailleurs ? Georges a-t-il un problème avec les numéros 1 au ranking des autographes ? Georges a-t-il jadis vécu un traumatisme à La Louvière, provoquant chez lui une haine inconsciente envers les ressortissants de cette sympathique ville hennuyère ? Quoi qu’il en soit, l’avenir est un long passé. Tant que  Leekens fera gagner cette fringante équipe nationale, ses choix tactiques ne souffriront d’aucune remise en question. Mais si un jour les désillusions s’enchaînent à nouveau, le monde du football belge ne pourra que contester ce luxe, d’utiliser comme simple joker un joueur capable de retourner une situation d’un seul coup de génie.