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19 janvier, 2015

Ce que nous retenons de la cuvée 2014 des Diables Rouges

Diables Rouges cuvée 2014

© Belgian-team

Ce n’est pas sur le beaujolais nouveau que nous revenons, mais plutôt sur ce millésime 2014. Comme tout bon vin, le groupe des Diables se bonifie avec le temps. Au nez, il semble parfait, et malgré une attaque perfectible, la sensation laissée en bouche est juste superbe.

 

Une Coupe du monde réussie

Au Brésil, la Belgique est attendue au tournant par tous les observateurs. Elle se doit de confirmer son statut de favorite du groupe H, après douze ans d’absence dans une phase finale d’un grand tournoi. Mission accomplie, avec un 9/9 obtenu non sans avoir joué avec les nerfs des supporters. Les critiques fusent sur la qualité du jeu, qualifiée par certains d’indigne d’une grande nation du football. Nos Diables répondent de la plus belle manière en 8e de finale, où le gardien des USA Tim Howard n’a pas l’occasion de se servir de ses mains pour prier. Héroïques, les Etats-Unis finiront par céder lors des prolongations. La suite, on la connait… Mais sortir en quart face à l’Argentine, ce n’est pas si mal pour une équipe belge si jeune, et inexpérimentée à ce niveau.

 

La surprise et l’éclosion de Divock Origi

A l’heure où Marc Wilmots s’aprête à publier sa liste de 23 joueurs pour le Brésil, tout le monde s’attend à voir Michy Batshuayi remplacer numériquement Christian Benteke. Mais à la surprise de tous, c’est Divock Origi que le coach national sort de son chapeau. Surprise car malgré sa bonne saison à Lille, peu d’observateurs avaient misé sur ce jeuneot de 19 ans. La suite des événements donne raison au coach. Gérant mieux la pression qu’un étudiant habitué aux PGD, Origi s’intègre à la vitesse de l’éclair. Le 22 juin, dans le stade mythique de Maracana, il inscrit le but de la victoire face aux Russes. Plus aucun Belge n’oubliera le nom de celui qui, un mois auparavant, était encore un illustre inconnu.

 

Une page se tourne pour les Diables Rouges

Timmy Simons et Daniel Van Buyten, faisaient véritablement partie des « meubles ». Avec leur mentalité exemplaire, ces deux gentlemen représentaient l’esprit « Bundesliga » tant apprécié de Marc Wilmots, et qui faisait défaut à cette équipe belge depuis l’épopée de 2002, dont ils étaient les survivants. Après avoir montré l’exemple aux plus jeunes, le temps était venu de leur laisser la place. Ils ont cent fois mérité ce vibrant hommage rendu par le public belge le 4 septembre dernier, en préambule de l’amical face à l’Australie.

 

Bossut : la surprise d’une vie

Il y a un an, Sammy Bossut n’aurait jamais espéré accompagner les Diables au Brésil. Mais la suspension de Jean-François Gillet, et les blessures successives de Koen Casteels et Silvio Proto ont offert au gardien de Zulte-Waregem un ticket pour Belo Horizonte, ainsi que du temps de jeu en amical face au Luxembourg.

 

La relève est déjà présente

Le groupe présent en 2013 est encore loin de l’âge de la retraite. Cela n’a pas empêché de jeunes pousses de l’intégrer. Cette « relève » se nomme Divock Origi, Adnan Januzaj, Jason Denayer, Yannick Ferreira-Carrasco et Dennis Praet. En 2014, ils ont tous connu la première des nombreuses sélections qui parsèmeront leur carrière.

 

Un vrai match pour du beurre face au Luxembourg

Précédent de quelques jours l’envol vers Rio, l’amical programmé face au Luxembourg avait plusieurs objectifs. Roder les automatismes, saluer le public, offrir un bout de pelouse aux habituels remplaçants. Sauf qu’à cause d’une histoire de remplacements, la FIFA refuse de valider cette victoire 5-1. La presse internationale se moque, mais Wilmots s’en fout. Et tant pis pour le classement FIFA, le hat trick de Lukaku et la seule et unique cap de Sammy Bossut.

 

Le rassemblement des supporters

Lors de chaque match, au stade ou en dehors, nous étions tous derrière notre pays. En 2014, le foot a fait oublier langue, couleur et religion, en nous rassemblant autour de NOS Diables Rouges.

 

Des petits pépins par ci par là

Les blessures font partie intégrante du football, et sont souvent la faute à « pas de chance ». Indispensable lors des qualifications, et au top de sa forme depuis 2013, Christian Benteke fut la victime de ce fichu sort, qui lui fit rater le voyage au Brésil. Quant à Thomas Vermaelen, c’est sur place qu’il s’est blessé, et ses pépins sont loin d’être terminés.

Côté extra-sportif, l’Union Belge aura commis quelques erreurs. Tout semblait pourtant rouler à merveille au sein de la maison de verre depuis la nomination de Steven Martens comme CEO. C’était avant que ne surviennent les premiers ratés.

Citons le « Devillage », le camping de luxe construit pour spécialement accueillir les supporters belge au Brésil, qui s’avéra aussi éloigné de ses ambitions que Jonathan Legear de son poids idéal. Inachevées, impraticables, voire dangereuses, les infrastructures de ce camping relevaient tout simplement d’une organisation lamentable. Quant à la réaction de l’UB pour étouffer la polémique (offrir des bières aux campeurs à certaines heures de la journée), elle relevait de la moquerie pure et simple.

Citons aussi le retour au pays, dont la grande sobriété a déçu une majorité de supporters qui attendaient les joueurs pour continuer la fête. Pour récompenser leur impatience, les fêtards n’eurent droit qu’à quelques minutes d’un podium, sur lequel ces mêmes joueurs affichaient une moue si accablée qu’à leurs côtés, même Bart de Wever serait passé pour un bout-en-train. Cinq minutes et puis s’en va, qui provoquèrent la frustration des fans qui les soutenaient corps et âme depuis de longs mois.

Pour finir, mentionnons la série de licenciements qui eurent lieu au sein de la fédération, alors que pendant l’année, on gaspilla les ressources à plusieurs reprises. Tout ça n’aura pas donné une bonne image à la maison de verre.

Antonin, pour Belgian-team

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