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Qui est Laurens De Bock, le futur back gauche des Diables Rouges?

Qui est Laurens De Bock

Voici un petit coup de projecteur sur un joueur qui,  après les deux confrontations contre Chypre et Israël, en sera à sa 5e sélection. Laurens De Bock a franchi un palier avec son équipe du FC Bruges , qui cette saison surfe sur une vague de réussite impressionnante. Malgré son talent, il reste relativement discret dans l’univers médiatique de la Jupiler League.

Laurens de Bock, une destinée de Diable Rouge

Âgé de 22 ans, Laurens est né le 7 novembre 1992 à Termonde. S’il peut évoluer dans l’axe de la défense, sa place de prédilection est le back gauche. Et ça tombe bien, parce qu’en équipe nationale, il s’agit d’une place à prendre. Pour l’instant, il doit se contenter du poste de doublure de Jan Vertonghen, qui pour sa part évolue plus volontiers dans l’axe. S’il continue de progresser, nul doute que le Brugeois pourra prétendre à une place de titulaire dans les années à venir.

Débuts professionnels au KSC Lokeren

C’est lors de la saison 2009/2010 qu’il effectue ses débuts professionnels avec le Sporting Lokeren. Après une phase classique de championnat passée  en tribune ou sur le banc, il engrange ses premières minutes de jeu lors des Playoffs 2. Mais ces 5 petites apparitions ne permettent pas encore d’entrevoir le potentiel du joueur.
Lors de la saison 2010/2011, il doit attendre la 11e journée de championnat pour tâter du terrain. Mais au fil des rencontres, il s’impose dans l’échiquier de Peter Maes, et devient bientôt titulaire, à l’âge de 18 ans. Cette année-là, il participe à la bonne saison de Lokeren, avec à la clé une qualification pour les Playoffs 1.

Révélation et premier trophée à 19 ans

La saison 2011/2012 est celle de la révélation. De Bock ne quitte plus son costume de titulaire, et de plus en plus d’observateurs le tiennent à l’oeil. En fin de saison, il remporte son premier trophée, et non des moindres : la coupe de Belgique. Bien qu’il soit très courtisé, il décide de rester à Lokeren une saison supplémentaire.

Transfert vers le « Big Four » belge avec le Club de Bruges.

Lors du mercato de janvier 2013, le nom de Laurens De Bock figure sur les tablettes de plusieurs clubs, dont Anderlecht et le FC Bruges. C’est finalement dans les vestiaires du Jan Breydel Stadion qu’il dépose son sac de sport, pour une somme située entre 3 et 3,5 millions d’euros.
Ses débuts dans la Venise du nord son fastidieux. Son jeu plus rugueux que réellement efficace est souvent critiqué, et la somme dépensée pour l’acquérir ne lui permet pas de bénéficier d’une longue adaptation.
Il trouve finalement ses marques, et un poste de titulaire, lors de la saison 2013/2014. Ses détracteurs s’effacent l’un après l’autre, alors qu’il enchaîne les bons matchs, sans réel coup d’éclat, mais toujours avec progrès.

Au top dans un groupe de qualité

La saison actuelle est très fournie pour Laurens De Bock. Non content de participer au parcours exceptionnel du FC Bruges en Europa League, il termine premier de la phase classique de championnat, et remporte sa deuxième coupe de Belgique, 3 ans après la première.

Laurens De Bock en équipe de jeune nationale

En club, De Bock n’a pas toujours eu la vie facile. Mais en équipe de jeune, il n’a connu aucun passage à vide. Il compte ainsi 55 apparitions des U16 aux U21. Il est d’ailleurs l’un des rares joueurs à n’avoir pas connu de trou entre les équipes de jeunes et les A ; étant sélectionné chez ses derniers dans la foulée de ses derniers matchs avec les U21.

Première rencontre avec les Diables Rouges en 2012

Lorsqu’il évoluait à Lokeren, Laurens avait déjà tapé dans l’oeil du sélectionneur Marc Wilmots. C’est le 8 novembre 2012 que le coach national convoque le jeune latéral pour la première fois.

Laurens ne connaîtra pas d’autre sélection pendant deux ans, poursuivant son parcours avec les U21. Il réapparaît dans le groupe des A en novembre 2014, en vue des rencontres contre l’Islande et le Pays de Galles.

De Bock n’a cependant pas encore obtenu sa première cap, mais à 22 ans, ce n’est pas encore un problème.

Valeur marchande

Depuis son transfert à Bruges, la valeur marchande de Laurens n’a fait que de grimper.  Il est actuellement évalué entre 2,5 et 3 millions d’euros. A l’échelon international, cette somme peut paraître ridicule, mais à l’échelon national, c’est le latéral gauche le plus cher avec son ancien coéquipier Derick Tshimanga.

Sélection pour les matches contre Chypre et Israël : Première pour Batshuayi

selection Diables Rouges Chypre et Israël

La sélection de Marc Wilmots pour les matchs face à Chypre et Israël ne réserve pas de réelle surprise. Malgré les récentes critiques, le coach national appuie son crédo : limiter les rotations pour privilégier la cohésion. Cette philosophie explique la sélection de cadres qui ne sont pourtant pas dans la forme de leur vie, tels Dries Mertens, Moussa Dembele ou Christian Benteke.

 
 

Au poste de gardien, la concurrence est fortement limitée

Ce n’est pas Jean-François Gillet qui dira le contraire, lui qui semble avoir définitivement récupéré son poste de second suppléant après des mois de suspension, et malgré un transfert dans un modeste club de Serie B italienne.

Et moi alors ?

Koen Casteels, qui tarde à récupérer de sa blessure de 2014, et Sammy Bossut, rentré dans le rang en même temps que son club, doivent revoir leurs ambitions à la baisse. Quant à Silvio Proto, il ne montre plus réellement l’ambition de postuler.

 
 

En défense 6 centraux pour 2 latéraux

Vanden Borre et Pocognoli payent leur méforme et laissent leur place aux Brugeois Thomas Meunier et Laurens De Bock, qui explosent en ce début d’année. Une décision somme toute logique. Quant à Laurent Ciman, son exil en MLS ne l’empêche pas de garder la confiance du coach, et c’est tant mieux. Denayer est à nouveau convoqué en équipe A, il finira bien par gagner sa première cap. Kompany, Alderweireld, Lombaerts et Vertonghen sont indispensables.

Et moi alors ?

La presse attendait le come back d’Olivier Deschacht, quatre ans après sa dernière cap. On souhaite vraiment qu’il n’y a pas cru.

 
 

Au milieu, carte de membre Diable Rouge obligatoire

Defour fait son retour et remplace son coéquipier mauve Dennis Praet, pas encore totalement « fit ». Witsel est indéboulonable, De Bruyne marche sur le monde, Chadli empile les bonnes prestations. Nainggolan râle, mais il est titulaire au sein du 2e club de Serie A (bientôt 3e). Dembélé et Fellaini ne sont peut-être pas en forme, mais voilà, ils ont la carte de membre du club.

Et moi alors ?

Avec ses 9 assists et 5 goals en Bundesliga, l’ancien soulier d’or Thorgan Hazard aurait mérité sa place, contre un Dembele peu à l’aise cette saison.

 
 

En attaque, on prend tout le monde!

On pensait que Wilmots allait faire un choix entre la continuité (Origi) et la forme du moment (Batshuayi). Le coach n’est pas homme à déroger à ses principes. Mais s’il ne prenait pas le second, qui cartonne à l’OM, il s’attirait les foudres de la presse. Alors il prend les deux, comme ça tout le monde est content. Numériquement, Michy prend la place de Januzaj, monsieur je-ne-connais-pas-la-pression, mais qui cette saison connaît un peu trop le banc de touche et la tribune. Mertens, Benteke et Eden Hazard peuvent se trouver les yeux fermés. Dans un bon jour, Lukaku reste capable de battre l’adversaire à lui seul. Derrière ceux-là, Yannick Carrasco espère enfin recevoir la chance qu’il mérite.

Et moi alors ?

Nous pourrions mentionner Tom de Sutter, un vrai renard de surface qui est dans la forme de sa vie. Mais à bien regarder, ce noyau-là présente un tout petit excédent d’attaquants de pointe. Pourquoi ne pas se passer de l’un ou l’autre, et inviter un Bjorn Engels, ou un Youri Tielemans, qui à moins de se taper un claquage à la « Tom de Mul« , finiront bien par rejoindre l’équipe un jour ou l’autre ? Réponse, aussi limpide que fatidique : parce qu’il faut à tout prix éviter les tensions, les « oui mais », les débats stériles qui n’amènent rien sur le terrain. Reste au coach l’épineux choix de l’attaquant de pointe, entre Batshuayi, Benteke, Lukaku ou Origi.