Les Archives pour la catégorie Adversaires des Diables Rouges
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Le test slovaque pour nos Diables Rouges
Le test slovaque
La Belgique du football connait globalement peu son premier adversaire de 2013. Contrairement à son voisin tchèque, la Slovaquie n’a jamais croisé les diables en rencontre officielle. Dans le cadre de la rencontre du 6 février prochain, Belgian Team vous propose un zoom sur cette équipe, son histoire et ses stars.
L’avènement d’une nation … et puis d’une autre.
Le 17 novembre 1993, la Belgique affronte la Tchécoslovaquie à Bruxelles. Le résultat, un 0-0 crispé, permet aux diables de s’envoler pour la World Cup 94. Il clôt également l’histoire du football tchécoslovaque, dont le pays est alors scindé en deux nations distinctes.
Si son voisin tchèque se fait rapidement remarquer sur la scène internationale, en atteignant la finale de l’euro 96, la Slovaquie doit attendre 2010 pour participer à un tournoi majeur. Ce baptême du feu tardif, en Afrique du sud, ne passe toutefois pas inaperçu. Ils y signent l’un des exploits du tournoi, en battant l’Italie championne du monde en titre qui, pour sa peine, rentre chez elle la queue entre les jambes. Leur parcours s’arrête en huitièmes de finale, mais peu importe, leur coupe du monde était déjà réussie, et le goût du succès a provoqué des envies.
Actuellement 44e du classement FIFA et 3e du groupe G derrière la Bosnie et la Grèce, la Slovaquie garde toutes ses chances de qualification pour le Brésil. Il faudra cependant éviter de réitérer la contre-performance du 16 octobre 2012 (défaite à domicile face aux Grecs), tout en continuant à vaincre les outsiders. L’équipe compte toutefois beaucoup sur ses stars, tels Marek Hamsik ou Martin Skrtel, qui lui apportent l’expérience des grands championnats européens.
Depuis l’avènement de leur indépendance footballistique, les Slovaques n’ont affronté les diables qu’à deux reprises. Une première fois à Bruxelles en avril 2002, une autre à Trnava en mai 2006. Autant de joutes amicales, qui se sont soldées par le même score : 1-1. Un second revers de rang, après celui entériné en Roumanie, sèmerait le doute dans le groupe belge. Malgré la teneur amicale de cette rencontre, les Diables devront assurer le résultat.
Des noms à retenir :
Martin Skrtel
Capitaine de la sélection slovaque, ce solide défenseur de 28 ans fait les beaux jours de Liverpool depuis 2008, après un passage au Zénith St Petersburg. Il possède toute la panoplie du défenseur idéal ; tacle, placement, rapidité, et présence aérienne. Son principal défaut est son agressivité ; dans son élan, Skrtel n’est pas à l’abri de provoquer l’un ou l’autre penalty contre son équipe. Il n’en reste pas moins un des piliers de l’équipe slovaque, pays dont il fut élu trois fois joueur de l’année.
Marek Hamsik
On ne présente plus ce milieu offensif, véritable star de la sélection slovaque. Débarqué en Serie A à 17 ans à peine, il porte alors les couleurs de Brescia. A 20 ans, il est transféré à Naples pour 5,5 millions d’Euro. Décisif dès les premières rencontres, il devient rapidement une pièce maîtresse du onze napolitain. Depuis, il accumule les distinctions individuelles, que ce soit celle de meilleur jeune joueur de Serie A en 2008, ou ses deux titres de meilleur joueur slovaque de l’année, en 2009 et 2010. A 25 ans à peine, il a déjà dépassé le cap des soixante sélections nationales, et inscrit dix buts pour son pays. Sa vision du jeu, sa qualité de passe et son excellente frappe, en font un joueur que tous les sélectionneurs rêveraient d’avoir dans leur équipe.
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La Serbie : éternel outsider
Lors de cette campagne, l’équipe de Belgian-team.be vous présente les adversaires des Diables avant chaque match. Aujourd’hui, c’est le tour de la Serbie.
Si nos prochains adversaires occupent la tête du groupe A, c’est grâce à leur carton face au Pays-de-Galles, un 6-1 bien tassé qui aura mis en berne les ambitions des Britanniques. Aux Diables d’éviter de tomber dans le même piège ! Car plus que la première place, le vainqueur du match de vendredi pourrait prendre un avantage psychologique non négligeable.
Beaucoup ignorent que la génération serbe actuelle a fait parler d’elle en 2007, alors que les moins de 21 ans atteignaient la finale du championnat d’Europe. Largement battus en finale par les Pays-Bas, ils avaient néanmoins écarté les diablotins en demi-finale, par 2-0. De cette équipe médaillée d’argent, il ne reste certes qu’une poignée de survivants dans la sélection A d’aujourd’hui.
Cette équipe A, dont les dernières années ne furent guère glorieuses (mais néanmoins meilleures que les nôtres, ayons au moins la décence et l’honnêteté de le reconnaître). N’ayant participé qu’à trois tournois majeurs depuis 2010, son dernier fait d’armes fut d’avoir vaincu l’Allemagne en phase de groupe de la dernière coupe du monde, non sans chuter plus tard aux portes des huitièmes de finale. Lors des dernières qualif’, elle se fait devancer par l’Italie et l’Estonie, qui prend la place de barragiste, et termine 3e de son groupe.
L’entraîneur : Sinisa Mihajlovic
Comme pour la Belgique, c’est une ancienne figure de proue, douée et charismatique, qui mène aujourd’hui l’équipe serbe. Et la renommée de Sinisa Mihajlovic va au-delà de celle de n’importe lequel de ses joueurs. Commençons par son impressionnant palmarès de joueur, jugez plutôt… une Champion’s League, une Coupe des Vainqueurs de Coupe, une Coupe intercontinentale, une Supercoupe de l’UEFA, Cinq championnats nationaux et trois coupes nationales. Bref, seule une distinction personnelle ne s’est jamais offerte à lui, sans doute parce qu’il ne fut jamais « le » meilleur.
Après avoir remporté la Ligue des Champions avec l’Etoile Rouge de Belgrade, Mihajlovic connaît le succès en Italie. Il tâte les terrains de Serie A durant 14 ans, passant par la Roma, la Sampdoria, la Lazio et l’Inter. Défenseur rugueux, il est avant tout connu comme l’un des meilleurs tireurs de coups francs de l’histoire du football, avec un coup de pied pouvant atteindre 160 km/h ! Jurgen Klinsmann peut en témoigner ; lors d’un Allemagne – Yougoslavie de 1998, l’attaquant doit être évacué à l’hôpital, après avoir reçu un de ses tirs de plein fouet. Lorsqu’il ne nuisait pas à la santé de ses adversaires, Miha plantait des buts de cette façon. Pas moins de 45 en Serie A, soit un record, dont Michel Platini peut être jaloux… Mais Mihajlovic avait aussi un caractère trempé, voire parfois violent sur le terrain. Noms d’oiseaux et autres injures racistes pouvant, à l’occasion, sortir de sa bouche.
En 2006, après un dernier titre avec l’Inter, il raccroche les crampons et devient entraîneur. Adjoint d’abord, principal ensuite, successivement à Bologne, Catane et la Fiorentina. Il y a quelques mois, il répond à l’appel de sa fédé pour devenir le nouveau sélectionneur serbe
Les points forts de l’équipe :
Le public : Encore plus chaud que leurs feux de Bengale, le noyau dur des supporters serbes pourrait faire passer certains hooligans anglais pour des scouts catholiques. Pour rester concentrés, les Diables devront faire abstraction de ce qui se passe au-delà des panneaux publicitaires bordant le terrain, et être assez habiles que pour éviter les éventuels projectiles qui en proviendraient.
Le collectif : Contre le Pays-de-Galles, les six buts de l’équipe serbe furent inscrits par six joueurs différents ! Cela se passe de commentaires superflus.
Ses points faibles :
Le gardien : Actuellement, la Serbie ne compte actuellement aucun gardien de très haut niveau. Le titulaire se nomme Vladimir Stojkovic. Formé à l’Etoile Rouge de Belgrade, il a bourlingué dans pas moins de cinq championnats européens différents, où il ne s’est jamais imposé. Revenu au pays en 2011, il joue à présent pour le Partizan.
Les avant-postes : Tout comme la Belgique, la Serbie manque d’un striker régulier et de haut niveau. Si ce n’est l’Ajacide Miralem Sulejmani – qui n’a jusqu’ici marqué qu’un seul but pour son pays, aucun attaquant de la sélection serbe ne dispose d’une renommée internationale. Certes, la Serbie n’en a pas eu besoin pour planter un score de kicker aux Gallois… mais quelques jours plus tôt, elle n’a pu faire mieux qu’un 0-0 en Ecosse.
Les stars de l’équipe :
Alexandar KOLAROV : à 26 ans, le roc de Manchester City est un défenseur accompli. Découvert à la Lazio, il s’est bien épanoui en Premier League, jusqu’à être fréquemment aligné dans le 11 de base des Citizens. Il est l’un des survivants de l’épopée de 2007, auteur lors de cet Euro -21 d’un formidable but sur coup franc face à la Belgique. Pouvant être aligné à l’arrière gauche ou au milieu de terrain, il peut également créer le danger devant, grâce à ses déboulés et sa qualité de centre.
Bratislav IVANOVIC : international A depuis 2005, cet extérieur droit de 28 ans s’est fait connaître au Lokomotiv Moscou, avant de passer à Chelsea en 2008 pour 13 millions d’Euro. Tout comme Kolarov, il fut vice-champion d’Europe des -21 en 2007. Puissant et rapide, précis dans ses tacles, Branna est un des joueurs les plus aguerris et talentueux de la sélection serbe.
Zoran TOSIC : Après un échec à Manchester United, ce petit médian gauche de 25 ans a trouvé son bonheur au CSKA Moscou, non sans avoir, entre temps, rebondi du côté du FC Cologne. D’un bon niveau technique, rapide sur son flanc, il peut aussi marquer, comme il l’a déjà montré 8 fois en équipe nationale.
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Se méfier de cette Croatie-là !
Pour ces qualifs, la Belgique a hérité d’un groupe où tout est possible : terminer premier comme quatrième. Le niveau aurait encore été plus relevé si la tête de série eut été l’Espagne ou l’Allemagne. N’oublions cependant pas que la Croatie rate rarement les grands rendez-vous, et dispose, pour une jeune nation du football, d’un palmarès impressionnant …
Une apogée rapide, et une présence régulière dans les grands événements.
C’est en 1996, lors de l’Euro anglais, que le public découvre cette équipe issue de l’ex-Yougoslavie. La qualité du noyau fait déjà jaser, avec les Boksic, Boban, Suker et Prosinecki. Il faudra une Allemagne des grands jours pour l’empêcher la Croatie d’atteindre les demi-finales, et elle le payera deux ans plus tard. Lors de la coupe du monde 1998, les Croates prennent leur revanche au même stade de la compétition, balayant la Mannschaft par un cinglant 3-0. En demi, ils font douter les futurs champions français, ouvrant le score par l’inévitable Davor Suker, avant que Lilian Thuram ne réplique par deux fois et envoie le pays hôte en finale. Les Croates obtiendront néanmoins la médaille de bronze aux dépends des Pays-Bas, ce qui reste sans doute les débuts les plus impressionnants d’une nation en coupe du monde.
Les années suivantes, cette patrie de quatre millions d’habitants rentre dans le rang. Absente de l’euro 2000, elle échoue au premier tour de la coupe du monde 2002 (non sans avoir battu l’Italie en phase de poule). Elle connaît le même sort lors des deux tournois suivants, Euro 2004 et CM 2006. Lors de l’Euro 2008, malgré son étiquette d’outsider potentiel, elle échoue en quart de finale, face à une Turquie surmotivée. Non présente au pays des vuvuzelas en 2010, elle se qualifie bien pour l’Euro 2012 mais chute en phase de poule, peu aidée il est vrai par un tirage au sort l’opposant directement aux deux futurs finalistes, l’Espagne et l’Italie.
Retenons que depuis son affiliation à la FIFA, la Croatie s’est qualifiée pour 7 tournois sur 9 possibles. Pour ce qui est des rencontres directes, le premier Belgique – Croatie, qui eut lieu le 2 septembre 2000, fut le seul match nul entre les deux pays. Quatre rencontres plus tard, les Croates mènent par 3 victoires à 1, dont le fameux 4-0 du 29 mars 2003… Des statistiques qui prônent une certaine méfiance pour le match de mardi : excès de confiance interdit pour les Diables !
Que vaut la Croatie cuvée 2012 ?
La courte victoire des Croates sur la Macédoine (1-0 à la 69e minute) ne doit pas occulter la dangerosité de cette équipe. Ses qualités sont une défense de grande taille (plus d’1m90 de moyenne), un milieu de terrain agile et des attaquants très prolifiques. La Croatie dispose de nombreux joueurs de talent, parmi lesquels :
Luka Modric, « la » star de cette équipe, dont le profil n’est pas sans rappeler une autre star que nous connaissons bien… Milieu offensif de petit gabarit mais hautement talentueux, transféré cet été pour à peu près 40 millions d’euro non pas à Chelsea, mais au Real Madrid. Ca ne vous rappelle personne ?
Mario Mandzukic, le « mauvais garçon » de l’équipe croate, fan de tatouages et attaquant redoutable. Meilleur buteur du défunt Euro, cet ancien striker de Wolfsburg est passé cet été dans les rangs du Bayern Munich où il a déjà fait parler la poudre deux fois en autant de matchs de Bundesliga. En sélection, son compteur affiche 8 buts pour 33 caps. Avec lui, chaque erreur défensive peut se payer cash ; les diables sont prévenus !
Ivan Perisic ; lentement mais sûrement, l’ancien Brugeois fait son trou en Bundesliga. Auteur de 7 buts la saison passée sous les couleurs de Dortmund, il n’a pas encore ouvert son compteur en équipe nationale. Espérons que celui-ci soit toujours vierge au coup de sifflet final, ce mardi soir.
Vedran Corluka ; défenseur clé de l’équipe depuis 2008 (57 sélections à 26 ans à peine). Passé par Manchester City, Tottenham et le Bayer Leverkusen, il évolue aujourd’hui sous les couleurs du Lokomotiv Moscou. Sa taille (1m92) en fait un atout défensif indéniable.
Eduardo Da Silva ; meilleur buteur actuel de la sélection croate (25 buts en 51 matchs), ce brésilien naturalisé évolue comme beaucoup de ses compatriotes en Ukraine, au Chaktior Donetsk, après avoir fait le bonheur d’Arsenal trois saisons durant.
Nikola Jelavic, un autre attaquant, coéquipier de Marouane Fellaini et Kevin Mirallas à Everton, et passé par Zulte-Waregem en 2007. C’est lui qui a marqué le but de la victoire face aux Macédoniens, ce vendredi.
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Un nul salvateur entre l’Autriche et la Turquie…
Si nous restions positifs, malgré notre nul sonnant comme une défaite en Azerbaidjan et la victoire contre les Etats Unis en amical, notre équipe reste invaincue en 8 rencontres. C’est un bilan que nous n’avions plus obtenu depuis longtemps.
Et Grâce au match nul de la Turquie contre l’Autriche, l’espoir est toujours présent. 2 victoires de nos diables et au moins 1 défaite de la Turquie nous assureraient la deuxième place du groupe.Mais d’un autre côté je reste sur une certaine amertume… quant aux défaites ou aux matchs nuls que nous n’aurions pas du subir. Certes nous avons fait preuve de relâchement défensif à certains moments clefs… Mais qui n’en fait pas?
Je pense que pour nos Diables la meilleure défense serait l’attaque! pour moi les petites approximations que nous avons faites en défense aurait du être masquées par un but ou deux de plus marqué par ci par là… Et oui, le constat aurait été tout autre si nous avions un but de plus face à l’Azerbaïdjan…face à l’Autriche…ou encore face à la Turquie…
Le réel problème pour ma part reste le secteur offensif… et le manque d’un réel patron dans l’entre jeu. Souvenez vous de Wilmots qui à certains moments portait l’équipe à bout de bras. Qui plus est ce patron est à mon sens présent dans l’effectif en la personne de Steven Defour regardez les deux années de tsacre du Standard de liège lors desquelles il a orchestré de main de maître l’entre jeu, s’assumant en capitaine incontournable des « rouches ».
Peut-on réellement confier tout le poids de l’attaque sur les seules épaules de Romelu Lukaku unique réel attaquant de formation dans le 11 de base… Bien que conscient que le secteur offensif est moins étoffé que le milieu de terrain, je pense qu’il y a sans doute moyen de trouver une solution avec les forces dont nous disposons.J’attends donc avec impatience nos deux prochains match en espérant pouvoir assister le 11 octobre en Allemagne à une vraie finale avec comme enjeu une place de barragistes pour nos chers Diables rouges.
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L’Azerbaïdjan, une étape à franchir.
Vendredi, les diables joueront à Bakou pour la victoire. Les trois points sont indispensables s’ils veulent encore espérer se qualifier pour l’Euro 2012. A ce titre, y a-t-il des raisons de craindre notre prochain adversaire ?
A priori, non. Le 29 mars dernier, à Bruxelles, l’Azerbaïdjan fit pâle figure, et quitta le stade Roi Baudouin avec une lourde défaite 4-1. L’air de Bakou pourrait cependant leur être plus favorable. Les Turcs peuvent en témoigner, eux qui y subirent une défaite surprise 1-0 en octobre dernier. Sur ce point, les Azéris peuvent donc se vanter d’avoir fait mieux que les Belges. Bien qu’étant l’unique résultat positif engrangé durant ces qualifications, il ne s’agit pas là du seul fait d’armes de leur histoire. Récemment, en 2009, l’Azerbaïdjan avait défait la République Tchèque en match amical.
Le football azéri est entrain de se construire sur le long terme. L’entraîneur national, Berti Vogts, n’est pas n’importe qui. En juillet 1994, c’est sa Mannschaft qui avait sorti les diables de la World Cup américaine. En place à Bakou depuis 2008, il a déjà signé le plus long mandat d’un coach à la tête de cette équipe. Les résultats probants ne suivent pas encore, mais l’Azerbaïdjan grimpe le classement Fifa de façon constante.
Individuellement, les joueures azéris ne sont pas des foudres de guerre. Rashad Sadygov, leur capitaine, n’a jamais tâté du haut niveau européen. Trois expériences dans des équipes moyennes du championnat turc se sont soldées par autant d’échecs. Parmi les autres cadres de cette équipe, citons le défenseur Rail Melikov et les milieux Elvin Mammadov et Emin Imamaliev, dont aucun n’a jamais quitté la compétition nationale. Seul le jeune attaquant Vaqif Javadov fut formé au CSKA Moscou. Il appartient actuellement au FC Twente, mais il est revenu au pays sous forme de prêt. Les diables ne doivent toutefois pas oublier de se méfier du collectif, qui n’a plus rien à perdre au sein de ce classement. Dans un bon jour, cette équipe est capable de verrouiller ses arrières, frapper en contre et limiter les erreurs individuelles. Georges Leekens a donc eu le nez fin en rappelant Eden Hazard, le diable le plus enclin à briser le cadenas par le biais d’un effort personnel.
Cet adversaire apparait comme un petit poucet aux dents longues. La Belgique a toutes les cartes en main pour le surpasser, et seul un excès de confiance l’empêcherait d’empocher trois points précieux. Le dépaysement, le voyage en avion, le climat semi-aride, ne seront que des excuses de seconde catégorie, à utiliser en cas d’accrochage. Et en gage d’une certaine mauvaise foi. Le vrai rendez-vous des diables en cette fin d’année aura lieu le 11 octobre en Allemagne. S’ils se révèlent incapables d’accomplir leur mission à Bakou, vaudra-t-il seulement la peine de se rendre à Düsseldorf ?
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