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31 août, 2011

L’Azerbaïdjan, une étape à franchir.

Vendredi, les diables joueront à Bakou pour la victoire. Les trois points sont indispensables s’ils veulent encore espérer se qualifier pour l’Euro 2012. A ce titre, y a-t-il des raisons de craindre notre prochain adversaire ?

A priori, non. Le 29 mars dernier, à Bruxelles, l’Azerbaïdjan fit pâle figure, et quitta le stade Roi Baudouin avec une lourde défaite 4-1. L’air de Bakou pourrait cependant leur être plus favorable. Les Turcs peuvent en témoigner, eux qui y subirent une défaite surprise 1-0 en octobre dernier. Sur ce point, les Azéris peuvent donc se vanter d’avoir fait mieux que les Belges. Bien qu’étant l’unique résultat positif engrangé durant ces qualifications, il ne s’agit pas là du seul fait d’armes de leur histoire. Récemment, en 2009, l’Azerbaïdjan avait défait la République Tchèque en match amical.

Le football azéri est entrain de se construire sur le long terme. L’entraîneur national, Berti Vogts, n’est pas n’importe qui. En juillet 1994, c’est sa Mannschaft qui avait sorti les diables de la World Cup américaine. En place à Bakou depuis 2008, il a déjà signé le plus long mandat d’un coach à la tête de cette équipe. Les résultats probants ne suivent pas encore, mais l’Azerbaïdjan grimpe le classement Fifa de façon constante.

Individuellement, les joueures azéris ne sont pas des foudres de guerre. Rashad Sadygov, leur capitaine, n’a jamais tâté du haut niveau européen. Trois expériences dans des équipes moyennes du championnat turc se sont soldées par autant d’échecs. Parmi les autres cadres de cette équipe, citons le défenseur Rail Melikov et les milieux Elvin Mammadov et Emin Imamaliev, dont aucun n’a jamais quitté la compétition nationale. Seul le jeune attaquant Vaqif Javadov fut formé au CSKA Moscou. Il appartient actuellement au FC Twente, mais il est revenu au pays sous forme de prêt. Les diables ne doivent toutefois pas oublier de se méfier du collectif, qui n’a plus rien à perdre au sein de ce classement. Dans un bon jour, cette équipe est capable de verrouiller ses arrières, frapper en contre et limiter les erreurs individuelles. Georges Leekens a donc eu le nez fin en rappelant Eden Hazard, le diable le plus enclin à briser le cadenas par le biais d’un effort personnel.

Cet adversaire apparait comme un petit poucet aux dents longues. La Belgique a toutes les cartes en main pour le surpasser, et seul un excès de confiance l’empêcherait d’empocher trois points précieux. Le dépaysement, le voyage en avion, le climat semi-aride, ne seront que des excuses de seconde catégorie, à utiliser en cas d’accrochage. Et en gage d’une certaine mauvaise foi. Le vrai rendez-vous des diables en cette fin d’année aura lieu le 11 octobre en Allemagne. S’ils se révèlent incapables d’accomplir leur mission à Bakou, vaudra-t-il seulement la peine de se rendre à Düsseldorf ?

 

Damien, pour Belgian-team

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