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29 avril, 2011

Marc Wilmots, le taureau de Dongelberg

Marc Wilmots

© George Herringshaw (retouche photo Antonin Kaminski)

Marc Wilmots a marqué l’histoire du football belge, notamment par sa personnalité et son jusqu’au-boutisme. Avec 80 sélections et 70 caps, il est le 10e diable le plus capé de l’histoire. Ses 28 buts font de lui le 3e meilleur buteur de l’équipe belge, derrière Van Himst et Voorhoof. Deux classements qu’il surpasserait sans doute s’il n’avait, plusieurs fois, interrompu sa carrière internationale.

Une carrière sans cesse ascendante

« Willy » fait ses débuts en D1 à l’âge de 19 ans, sous la vareuse de St-Trond. Dès l’année suivante, il rejoint le FC Malines, qui est alors au sommet de sa gloire. De 1991 à 1996, il éclate avec le Standard, avant de s’exiler en Allemagne. Pour sa première saison à Schalke 04, il remporte la coupe de l’UEFA, battant en finale l’Inter de Pagliuca, Zanetti et Zamorano. Lors de la séance de tirs aux buts décisive, c’est lui qui botte le penalty de la victoire. Au fil des saisons, il devient un pilier de l’équipe, et s’installe même dans le onze du siècle de Gelsenkirchen. Après une parenthèse d’un an à Bordeaux, il revient à Schalke où, en 2003, il met un terme à une carrière qui ne se sera jamais dépréciée.

Une référence de l’équipe nationale

Le jeune Marc découvre l’équipe nationale à 21 ans. Ses prestations au FC Malines lui valent déjà d’être sélectionné pour le Mundiale italien de 1990. Alors que sa destinée de titulaire semble tracée, la concurrence arrive … de l’extérieur. Deux attaquants de poids de la D1 sont successivement naturalisés : Luis Oliveira d’abord, et Josip Weber ensuite. C’est l’ex-croate que l’entraîneur fédéral Paul Van Himst choisit de titulariser lors de la World Cup 94, même si celui-ci peine à atteindre son meilleur niveau en match officiel. Fort deux victoires, Van Himst décide de laisser quelques titulaires au repos pour le dernier match de poule, face à l’Arabie Saoudite. La Belgique perd cette rencontre, et Wilmots perd la face, lorsqu’il est remplacé en cours de jeu par Weber. Se considérant sous-estimé, il décide de mettre en pause sa carrière chez les diables. Deux saisons du tonnerre avec le Standard, et de multiples appels du pied de la fédé, ne le feront pas changer d’avis.

Il revient une première fois sous l’ère Van Moer, en 1996, avant de repartir pour, dit-il, se concentrer sur Schalke 04. Il rejoint le noyau belge pour de bon avant le Mondial français de 1998, durant laquelle il inscrit un doublé contre le Mexique. C’est lors des qualifications pour la coupe du monde asiatique de 2002 qu’il assume véritablement son statut de leader. Il devient le poumon des diables, qu’il tire vers la victoire face à ses adversaires successifs, de l’Ecosse à la République tchèque. Au Japon, il marque un but lors de chaque rencontre, dont un splendide retourné acrobatique contre le pays organisateur, mais également cette fameuse tête face au Brésil, injustement annulée. Ses prestations quatre étoiles lui valent une nomination pour le ballon d’or européen.

Au retour de sa 4e coupe du monde, il met un terme définitif à sa carrière internationale. Neuf ans plus tard et malgré l’essor de la prometteuse nouvelle génération, les diables ne lui ont pas encore trouvé un remplaçant de la même trempe.

Le saviez-vous ?

Avec 5 buts au compteur, Marc Wilmots est le meilleur buteur des diables en coupe du monde. Il a d’ailleurs participé aux 5 derniers tournois majeurs où l’équipe belge était présente.

Wilmots détient le record de D1 du nombre de buts en un seul match, après avoir planté six rose lors du seul Standard – La Gantoise, saison 92-93 (score final 8-4).

Wilmots fut élu sénateur d’Etat en 2003. Accaparé par ses autres fonctions, mais ne pouvant démissionner pour raisons politiques, il décida de reverser sa rémunération sénatoriale à des oeuvres caritatives.

Damien, pour Belgian-team

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