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La semaine des Diables 22/12/2014

La semaine des diables #7

Habituellement, la fin d’année est la période où l’on jette un œil dans le rétroviseur, pour se remémorer le meilleur de ces derniers mois. A coup sûr, la Coupe du Monde des Diables Rouges restera comme le souvenir le plus marquant de l’année. Certains ont critiqué la qualité du jeu, d’autres étaient déçus de ne pas avoir fait mieux que nos ainés de 1986. Mais il y a un an jour pour jour, nous aurions tous signé pour un quart de finale face à l’Argentine de Lionel Messi. En 2018, nous prendrons notre revanche sur le surnaturel lutin argentin. En attendant, la vie reprend son cours, et celle de certains diables ne manque pas de piquant … jugez plutôt :

Lentement mais sûrement, Christian Benteke retrouve son meilleur niveau.

Acheté à Genk contre 8 millions d’euro à l’été 2012, Christian Benteke avait inscrit 23 buts lors de sa première saison à Aston Villa. Très désireux d’évoluer dans un club plus huppé, il avait finalement resigné en juillet 2013. En mars dernier, une blessure au tendon d’achille l’avait éloigné des terrains pendant 6 longs mois, et privé de la Coupe du Monde au Brésil. Depuis son retour, le striker enchaine les bonnes performances, et participe grandement au regain de forme de son équipe. Ce samedi, un nouveau but de ses œuvres a permis de conquérir le nul face à Manchester United, qui restait sur 6 victoires d’affilée en Premier League. Avant ce match, notre compatriote a donné une interview au Telegraph. Morceaux choisis :

« Je me sens bien en ce moment, mais je peux encore m’améliorer. Sans vouloir prendre ma blessure comme excuse, j’ai encore besoin de jouer des matchs pour retrouver mon meilleur niveau. »

« Au début de ma revalidation, Paul Lambert (ndlr. Son coach) m’a autorisé à revenir en Belgique. La présence de ma famille fut très importante dans ces moments difficiles. Elle m’a donné la force de travailler dur pour revenir. Ma mère disait que ça aurait pu être encore pire, que je n’aurais peut-être jamais pu rejouer au football.

«  Mon père est comme moi, il n’aime pas montrer ce qu’il ressent. Mais je voyais bien qu’il était triste. Il a toujours été très critique envers moi, chaque fois qu’il me regarde jouer, il me dit que je peux faire mieux. Même lorsque je marque, il me parle des occasions que j’ai ratées. Cela m’aide à me remettre en question. »

« Ma relation avec Lambert est spéciale c’est lui qui m’a fait venir ici. Il me donne entière confiance et j’essaie de le lui rendre sur le terrain. Après ma première saison ici, j’ai commis l’erreur de vouloir partir. Aujourd’hui,. Le coach est très cool avec moi, il me donne beaucoup de liberté quand je joue, et je veux le lui rendre sur le terrain. »

A peine pensionné, Daniel Van Buyten s’ennuierait-il déjà ?

En voilà un que le ballon rond n’a pas fini de démanger. Parti à la retraite après une formidable Coupe du Monde, Daniel Van Buyten ne fait pas de secret quant à l’aspect non définitif de sa décision : il se pourrait qu’il rechausse un jour les crampons. L’été dernier, l’insistance des dirigeants anderlechtois avait failli payer, mais la peur de faire la fameuse « saison de trop » avait eu raison de l’argumentaire mauve et blanc. La semaine dernière, le carolo se voyait remettre le prix du Mérite Sportif pour l’ensemble de sa carrière. A cette occasion, il avouait que le parcours des Bruxellois en Champion’s League l’avait fait réfléchir ; s’il avait su que la qualification se jouerait à si peu de choses, sa décision aurait pu être différente… En attendant de peut-être refouler un jour un terrain de Jupiler League, ou d’ailleurs, l’ancien Munichois continue d’entretenir sa forme.

Kevin Mirallas cisaillé contre QPR : plus de peur que de mal.

Lundi dernier, Kevin Mirallas a bien cru que son abonnement à l’infirmerie venait d’être renouvelé pour quelques mois. En fin de partie face à QPR, au cours de laquelle il avait inscrit un but, l’attaquant d’Everton fut la victime d’un tacle assassin des œuvres du médian Jordan Mutch. Il y avait de quoi s’inquiéter, en voyant le Liégeois sortir sur civière, le visage décomposé par la douleur ; on a déjà vu des saisons se terminer pour moins que ça. Fort heureusement, il ne s’agissait que d’une inflammation d’un ligament externe de la cheville. Laissé au repos ce week-end, Mirallas fera son retour entre les fêtes, lors des journées du Boxing Day.

Père Noël Romelu est bien trop généreux.

Mais pourquoi diable Romelu Lukaku a-t-il marqué un but contre son propre camp, ce week-end à Southampton ? Aurait-il pris trop à cœur son rôle de Blue Santa, suite au Club Ladies Lunch organisé par Everton, où il avait débarqué par surprise, bonnet sur la tête et cadeaux sous le bras ? Ou alors, a-t-il tellement apprécié inscrire un but à Tim Howard l’été dernier au Brésil, qu’il n’a pu s’empêcher de recommencer ?

Guillaume Gillet ne quittera plus jamais le ballon des yeux.

Lors du Bastia – Rennes du 13 décembre dernier, Guillaume Gillet croyait bien avoir ouvert le score, d’une de ces patates dont il a le secret. Mais il ne faut pas vendre la lucarne avant de l’avoir dépoussiérée. Ayant détourné les yeux trop tôt, l’ancien Anderlechtois fêtait déjà son but, alors que sa frappe puissante rebondissait sur la transversale. Heureusement, il s’en est rendu compte avant d’aller embrasser son entraîneur, mais cette image assez cocasse aura tout de même fait le tour de la toile.

Ce n’était, en fait, que partie remise. Trois jours plus tard, en Coupe de la Ligue, le missile atteignait sa cible. Un pur bijou que Guillaume n’aura cette fois pas quitté des yeux.

Vers un échange Praet – Gillet entre la Jupiler League et la Serie A ?

On passe d’un Gillet à l’autre. A la recherche d’un gardien performant pour la saison prochaine, le FC Malines lorgne sur Jean-François Gillet, dont le contrat au Torino arrive à échéance l’été prochain. Mais le Liégeois d’origine a encore de l’énergie à revendre malgré ses 35 printemps. Accepterait-il de quitter l’Italie, où il vit depuis 15 ans, pour rejoindre un club de milieu de classement de Jupiler League ? Dennis Praet, le jeune prodige d’Anderlecht, pourrait quant à lui effectuer le chemin inverse : son agent a bien rencontré les dirigeants de la Juventus afin du futur de son poulain. Cependant, si transfert il y a, ce ne serait pas avant l’été prochain. Affaire à suivre.

La semaine des Diables, 27/10/2014

La semaine des Diables

 

Alors que l’automne pointe le bout de son nez, et forme de premières gouttelettes au bout du vôtre, la plupart des championnats européens ont atteint leur vitesse de croisière. Ainsi, la plupart de nos Diables ont bien entamé leur saison, tandis que pour d’autres, celle-ci ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

Mais au-delà du changement climatique, la principale nouvelle de la semaine nous vient de la FIFA elle-même, et plus précisément de son classement. Pour être précis, elle n’apparait pas « dans » son classement, mais bien en son sommet, puisque la Belgique en occupe aujourd’hui la 4e place. Oui, il s’agit bien du même classement dans lequel nous devions jadis fouiller pour trouver la trace de notre pays. Tels des pick pockets en sortie sur la foire à Liège, nous chipons cette 4e place à nos voisins Hollandais, tout en restant devant d’autres grandes nations du football : l’Espagne, le Brésil, la France, l’Angleterre, l’Italie, autant de redoutables anciens champions du monde qui, à présent, nous doivent le respect, voire même une certaine crainte. Seuls l’Allemagne, l’Argentine (grrrrr l’Argentine…) et la Colombie restent devant nous, s’accrochant à leur podium comme Guy Luzon à son poste d’entraîneur. Vous aurez compris la métaphore, ces trois-là ne tarderont pas à céder…

En attendant, voici les autres nouvelles qui ont émaillé la vie des Diables en cette semaine d’octobre
 
 

Kevin de Bruyne étincellant en Europa League.

 
 
Wolfsburg s’est imposé 2-4 sur le terrain des Russes de Krasnodar. Aligné en numéro 10 derrière l’attaquant de pointe, Kevin de Bruyne  a inscrit 2 buts en seconde mi-temps. D’abord le 0-2 d’un tir du gauche après une incursion dans le rectangle, et le 1-4 suite à une magistrale remontée du terrain. Non content de scorer, il fut également impliqué dans les 2 autres buts de son équipe.

Hors des terrains, le rouquin des Diables publie cette semaine sa biographie, ce qui peut sembler bizarre pour un joueur encore loin de la fin de carrière… Gageons que le tome 2 sera entièrement consacré au titre de champion d’Europe 2016 !
 
 

A Monaco, Yannick Ferreira-Carrasco fait oublier James Rodriguez.

 
 
Homme du match ce samedi à Bastia (victoire 1-3 des Monégasques), « YFC » prend de plus en plus de place à l’attaque du club principautaire. Des goals, des passes et actions décisives menant à la cage adverse… le Belgo-Hispano-Portugais est impliqué dans 5 des 6 derniers buts de son équipe. Et comme s’il fallait une preuve par l’absurde, il était remplaçant lors du match de Champion’s League face à Benfica, terminé sur un piètre 0-0. A priori, pour ce jeune talent de 21 ans, la première cap n’est plus très loin.
 
 

Toby Alderwereld s’épanouit à Southampton.

 
 
Toby Alderwereld se sent déjà comme un coq en pâte à Southampton. Les résultats de son nouveau club n’y sont pas étrangers : actuellement 2e de Premier League, les Saints restent sur 6 victoires lors des 7 dernières rencontres, dont un cinglant 8-0 infligé à Sunderland. Depuis son arrivée, Toby a participé à toutes les rencontres. Back droit attitré chez les Diables, il évolue ici dans l’axe de la défense. Heureux de jouer, heureux de gagner, heureux de faire partie d’un groupe soudé : cela pourrait difficilement aller mieux pour lui !
 
 

Dennis Praet bientôt parmi les Diables ?

 
 
Après une solide prestation en Champion’s League, Dennis Praet se pose en candidat sérieux pour la prochaine sélection nationale. Un choix qui collerait avec la politique de Wilmots, qui aime à appeler de jeunes loups pour déjà préparer la relève. Hélas pour le blondinet, deux arguments de poids lui sont défavorables. Premièrement, la concurrence dans l’entrejeu ; on se demande déjà comment Willy va pouvoir gérer le retour de Witsel, après ce que Nainggolan nous a montré lors des deux dernières rencontres. Deuxièmement, le choix de Jason Denayer, récemment préféré au brugeois Björn Engels, tend à montrer que le coach accorde davantage de confiance aux joueurs qui font leurs premières dents dans des compétitions plus huppées que la Ligue Jupiler. Praet l’Anderlechtois devra-t-il passer par un gros transfert pour voir son avenir se dessiner en noir, jaune et rouge ? Just wait and see…
 
 

Mais où est donc passé Thomas Vermaelen ?

 
 
Quatre mois après sa blessure aux ischio-jambiers encourue en Coupe du Monde, l’ancien capitaine des Diables n’a toujours pas vu la couleur d’un match officiel avec le Barça. Récemment, Luis Enrique (l’entraineur blaugrana) se voulait rassurant, affirmant que l’ex-gunner serait bientôt fit. Mais les pronostics médicaux, bons et mauvais, se succèdent sans logique, si bien qu’il est impossible de savoir quand Thomas pourra faire ses débuts en Liga. La situation devient doucement alarmante pour le successeur tout trouvé de Daniel Van Buyten, à qui on souhaite de se rétablir très rapidement.

Les Diables peuvent-ils gagner l’Euro 2016 ?

Euro 2016

© uefa (retouche photo Antonin Kaminski)

La question est sur toutes les lèvres, à l’aube de débuter cette nouvelle campagne qualificative. Lors du Mondial brésilien, les Diables ont confirmé tout le bien que l’on pensait d’eux : trois victoires en phase de poule (performance inédite), une victoire en 8e de finale lors d’un match considéré comme le plus beau du tournoi, et une courte défaite en quarts, face au futur finaliste. Mais au Royaume, il y en a encore pour ne pas être contents, et chercher des lentes dans la crinière de nos lions affamés de succès. Ces ours mal léchés ont oublié qu’il y a encore quatre ans, la question principale n’était pas « pouvons-nous gagner ? » mais « pouvons-nous nous qualifier ? » ; une interrogation qui, de façon à prouver le progrès accompli, apparait aujourd’hui comme surréaliste. Personne n’ose imaginer que la Belgique ne retrouvera pas cette compétition, trente-deux ans après sa dernière participation gagnée sur le terrain. Alors, les Diables peuvent-ils remporter l’Euro 2016 ?

 

Bien sûr qu’ils le peuvent.

 

Tout d’abord, parce que le Danemark et la Grèce y sont parvenus, ce qu’aucun oracle n’aurait alors osé prédire. Les premiers en tant qu’invités de raccroc, les seconds en battant deux fois le pays organisateur, en match d’ouverture puis en finale. Tout peut arriver.

Ensuite, parce qu’ils seront meilleurs qu’en 2014. En juin dernier, tous les observateurs pointaient le manque d’expérience comme principal handicap. La Coupe du Monde a déjà gommé une grande partie de cette tache, et les compétitions de haut niveau que disputent nos joueurs la feront disparaître entièrement. Dans deux ans, ils seront des plus affûtés à l’heure de passer la frontière française.

Enfin, parce que le peuple belge a faim de victoire. Un appétit, creusé par des décennies de disette, que le quart de finale du 5 juillet n’a pas entièrement rassasié. Parce que la génération actuelle est la meilleure de son histoire, et que tel escadron ne peut se contenter d’attendre les ¼ ou ½ finale. La mine déconfite générale, affichée au retour du Brésil, en témoignait déjà. Au diable les spéculations : nos hommes iront en France pour soulever le trophée, point.

Alors, vont-ils remporter l’Euro 2016 ? Rien n’est moins sûr, car les favoris seront nombreux. La France perd rarement un tournoi qu’elle organise. En soignant le fond et en excluant ses agneaux noirs, elle a déjà enclenché le processus du succès. Face à ce grandissime favori, le rouleau-compresseur allemand semble inarrêtable, du moins en compétition officielle. Les Pays-Bas voudront confirmer, l’Italie, se racheter, et l’Espagne, rebondir. Et pourquoi pas un nouveau vainqueur surprise, histoire de respecter la série, douze et vingt-quatre ans après les précédents ?

Les discussions peuvent aller bon train, aujourd’hui une seule chose est sûre : le football belge est à l’heure d’une ère nouvelle, celle où il peut concrètement viser au plus haut. Sans pour autant oublier que derrière ses ambitions assumées, c’est un long parcours qui l’attend. Il commence le 10 octobre prochain, face à la principauté d’Andorre. Supporters, tous à vos postes !

Belgique – USA : une première finale

Belgique - Usa avant match

Jusqu’ici, tout va bien ! Certains ont beau fustiger la manière, les résultats sont quant à eux implacables. La suite du tournoi des Diables débute ce soir, avec cette première finale face aux Etats-Unis.

 

 

Les USA en 8e : inattendu mais amplement mérité

 

Beaucoup avaient pronostiqué qu’en huitièmes de finale, la Belgique affronterait le Portugal de Cristiano Ronaldo. Mais à chaque Coupe du Monde ses surprises et désillusions : le beau madrilène gominé s’en est déjà retourné dans son hacienda pour le reste de l’été. 

Il ne faut toutefois pas prendre l’adversaire américain à la légère ! Parvenir à sortir d’un groupe aussi huppé suffit à démontrer le potentiel de cette équipe, qui ne dispose certes pas de star de la trempe de CR7, mais qui compense par un collectif à la hauteur de celui des Diables.

Partisan du « Yes we can! », le coach Jurgen Klinsmann a réussi à insuffler une réelle motivation à ses joueurs, qu’il pense capables de vaincre n’importe qui. En outre, il connait très bien l’équipe belge, puisqu’il avait contribué à la sortir de la World Cup aux USA il y a tout juste 20 ans. Son ambition sera de remettre le couvert, cette fois en tant qu’entraîneur.

 

 

Mon pronostic:

 

Ce huitième de finale sera une rencontre très physique, entre deux équipes qui ont le potentiel pour continuer l’aventure brésilienne. Il ne faut pas s’attendre à un florilège d’occasions, le ballon se disputera davantage au milieu de terrain. Zone où les diables possèdent sans doute le plus de qualité… Si la défense tient le coup, les belges finiront par prendre le dessus et pousser leurs adversaires à la faute, comme ils l’ont fait lors des matchs précédents. Je pronostique une victoire des Diables par 2-0 (avec un second but sur contre dans les derniers instants).

 

 

L’avis d’Antonin sur l’opposition Belgique – USA

 

Les USA nous ont montré qu’ils disposent d’un entre-jeu solide et expérimenté. La clé du match sera de prendre l’ascendant dans cette partie du jeu. Selon moi, notre atout majeur s’appelle Axel Witsel, dont le rôle au cours de cette partie sera très important. Axel peut apporter la justesse et la finesse qui éviteront à notre équipe d’être dépassée. De son côté, Eden Harzard peut accélérer le jeu et apporter la verticalité nécessaire pour faire la différence.

Deux scénarios sont possibles pour les Diables Rouges ce soir:

Soit l’équipe belge continue sur sa lancée, en restant organisée, sans prendre de but et en faisant la différence physiquement en fin de match. Le prono pour cette option 1 – 0 : à la 105e minute.

Ou alors, l’équipe belge jouera libérée après son 9/9. Consciente qu’en huitième de finale, il n’est plus possible de tergiverser. On retrouverait lors le jeu séduisant des qualifications. Dans ce cas, on pourrait voir un match ouvert d’où un prono de 3 – 1.

 

Bon match à tous

 

Axelle la diablesse, et sa bonne copine, la diablesse aussi

Depuis dimanche, la diabolique supportrice Axelle Despiegelaere suscite beaucoup d’attention. D’abord, celle de toutes les caméras présentes au stade ce jour-là. Ensuite celle de la presse, et enfin, celles de centaines de prétendants qui tentent de la contacter via l’un des nombreux groupes de fans qui ont fleuri cette semaine sur la toile. Si vous avez été attentifs, vous avez pu remarquer qu’elle n’était pas venue seule au stade. Une autre demoiselle, blonde elle aussi, l’accompagnait bel et bien. C’est à cette autre supportrice, présente sur toutes les photos aux côtés de la première, que nous envoyons un gros bisou. Pour ne pas qu’elle se sente trop transparente. Et parce qu’elle le mérite tout autant.