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11 juin, 2013

Belgique – Serbie, résultat parfait pour une fin de saison parfaite

Belgique 2 - 1 Serbie

© 7s7 (retouche photo Antonin Kaminski)

Une nouvelle victoire dans l’escarcelle des diables rouges ! Qui plus est contre un concurrent direct, même si au coup d’envoi ce vendredi, il ne l’était plus tant que ça. Quoi qu’il en soit, ce succès nous apporte bien plus que les trois points qu’il représente.

Tout d’abord, il y a la certitude de terminer dans les deux premiers du groupe A, et donc, de pouvoir au minimum disputer les barrages. Cela n’était plus arrivé depuis douze longues années, et peut déjà signifier une victoire en soi. Pas de quoi, cependant, rassasier la soif des supporters, et encore moins celle du staff et des joueurs. Même si les barrages nous ont toujours réussis, il plane au dessus du pays une terrible envie de terminer à la première place. Plus qu’une envie même, c’est quasiment une obligation morale, bien légitime, au vu du classement : seuls en tête (enfin), archi favoris après un 19 sur 21, avec un goal average clairement en notre faveur (seulement deux buts encaissés en 7 rencontres, qui dit mieux ?). Dans ces conditions, se contenter de la seconde place serait faire preuve d’un inquiétant manque d’ambition.

Ensuite, nous pouvons voir tous les progrès réalisés par cette équipe depuis une paire d’années. Les Diables ont appris à gérer un résultat, et à ne pas craquer sous l’énorme pression qui pèse sur leurs épaules ; puisqu’aujourd’hui, personne au pays n’imagine que cette équipe puisse louper la qualification. Au-delà de l’indéniable talent de chacun, il règne une véritable osmose dans ce groupe, rarement voire jamais observée jusque là. Exit l’éternel laxisme qui a gangréné le jeu belge durant quelques années. Aujourd’hui, les Diables se battent tous comme des lions, à l’image de leur capitaine Vincent Kompany, capable de terminer une rencontre avec un nez cassé, comme si de rien n’était. Plus que le talent, c’est cette magnifique cohésion qui peut faire la différence lors de grands matchs.

Vendredi, tout ne fut pas parfait. Comme au match-aller, les Serbes ont eu de quoi alourdir le score plus d’une fois. Il a fallu un impeccable Thibaut Courtois pour stopper les quelques tirs cadrés adverses. Tandis que devant, la pointe de l’attaque a pu manquer de réalisme lors de franches occasions. Sur nonante minutes, le facteur « chance » joue un rôle certain, et bien qu’il serait fou de pouvoir s’appuyer dessus, réjouissons-nous de pouvoir en bénéficier. De plus, ces quelques erreurs signifient que cette jeune équipe peut encore progresser au-delà de son niveau actuel. Et si la spirale positive se confirme, les prochaines années pourraient bien nous appartenir.

Terminons cette revue en admirant, à nouveau, l’incroyable dévotion du public pour son équipe nationale. Pour avoir assisté au match, je peux affirmer avoir rarement vu une ambiance pareille. Mes oreilles sifflent encore de tous ces cris, chants et encouragements qui ont retenti plus de nonante minutes durant au stade Roi Baudouin. Un stade bien trop petit pour son public, puisqu’aujourd’hui, les diables le remplissent bien plus vite que U2 et Johnny réunis. Quand on pense qu’il y a cinq ans à peine, on pouvait encore acheter son ticket la veille du match… les temps changent, en bien, et de tout côté. Pourvu que ça dure !

Damien, pour Belgian-team

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