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20 mars, 2013

L’épine macédonienne

Macédoine

© rtbfsport (retouche photo Antonin Kaminski)

En quatre rencontres, le petit poucet du groupe A s’est montré ragaillardi. Si bien qu’après un nul en Ecosse et une victoire face à la Serbie,  cette équipe que personne ne voyait au top prend du plaisir à taquiner les favoris dans la course à la coupe du monde. Bien plus que le déplacement en Serbie, ou celui, à venir, en Croatie, il est peut-être bien là, le tournant de ces qualifs, au cœur de cette double confrontation face à une équipe qui, sans rien avoir à perdre, est bien partie pour réussir son parcours.

La Macédoine, ou le pays qu’il ne fallait pas craindre. Les dernières prestations de cette république d’ex Yougoslavie tendent bien à prouver le contraire. Dernièrement, un 3-0 bien tassé, enfoncé à un Danemark pourtant pas dans un creux de vague. Avant cela, une victoire face aux Serbes, mais aussi face à la Slovénie. Plus globalement, c’est une équipe réputée pour son cœur et son collectif. Pour preuve, de probants résultats face à des équipes plus fortes sur papier, mais aussi de plantureuses victoires sur des adversaires plus faibles, comme ce 11-1 face au Lichtenstein en 1996. Autrement dit, ce n’est pas à Skopje que les Belges pourront ramener les 3 points les doigts de pied en éventail.

Le coach : Cedomir Janevski.

Les collectionneurs de vignettes Panini des années 90 connaissent fort bien cette ancienne gloire du championnat belge, intraitable défenseur avant tout connu pour ses quatre saisons à Charleroi, après un passage au FC Bruges, et avant de revenir du côté de Lokeren. Sans jamais s’élever au firmament du foot belge, Janevski se distinguait par une excellente régularité, et un professionnalisme sans faille. Ce sont ces qualités qu’il essaie aujourd’hui de développer auprès de ses compatriotes.

La star : Goran Pandev

Au sein de sa sélection nationale, l’actuel striker de Naples se situe au dessus du lot. Après des passages remarqués à l’Inter et à la Lazio, son compteur but a dépassé les 60 roses en Serie A, et 25 en équipe nationale. Des stats qui ne feraient pas rougir Francesco Totti, certes, mais nul doute qu’en Jupiler League, Pandev serait aussi au dessus du lot. Sans être un buteur que l’histoire retiendra, il possède en réalité le bagage du parfait attaquant : bonne frappe, bonne technique, bonne tête. A 29 ans, il dispose en outre de l’expérience, qui manque encore à ses homologues belges. Pandev est le type même de joueur capable de renverser un match sur une action filoute.

A noter que dans le noyau macédonien figurent trois joueurs de Jupiler League : le gardien malinois Tomislav Pacovski, le défenseur lierrois Boban Grncarov, ainsi que l’attaquant brugeois Ivan Trickovski.

Les joutes passées.

Depuis son indépendance, la Macédoine n’a rencontré les diables qu’à deux reprises. C’était en 1994 et 1995, au cours des qualifications pour l’Euro 96 en Angleterre. Le match aller, à Bruxelles, avait vu le début des carottes cuites pour des diables peu inspirés, et contraints au partage 1-1. Quelques mois plus tard, à Skopje, le match retour se déroulait dans un contexte particulier. Sanctionné par le comportement de ses supporters, le pays hôte se voyait obligé de jouer dans un stade vide. Tirée vers l’avant par un Bruno Versavel déchaîné, et menée à la baguette par un Gilbert Bodart dont les cris résonnaient dans cette enceinte vide, une Belgique retrouvée allait s’imposer 0-5, et retrouver du poil de la bête dans ces qualifs … avant de chuter, plus tard, face au Danemark des frères Laudrup, et laisser l’Euro lui filer sous le nez.

Damien, pour Belgian-team

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