• Diables Rouges
  • Rode Duivels
  • Red Devils
  • Equipe belge
  • Belgische team
  • Belgian team

Une seule équipe, un seul pays, un jeu, le football
pour une seule envie... gagner !

24 juin, 2014

République de Corée, entre honneur et dignité

Equipe Corée du sud

Pour ce troisième et dernier match de poule, les Diables partent favoris face à la Corée du Sud. Mais gare à l’excès de confiance ! Une réaction d’orgueil est à prévoir chez les guerriers Taeguk, après la correction subie des pieds de l’Algérie. Leurs chances de qualification pour le tour suivant sont très minces, ce qui peut être à leur avantage, car ils n’auront rien à perdre et voudrons éviter de quitter le tournoi la tête basse. La hargne et la fierté nationale sont deux grandes qualités de cette nation présente à ce niveau depuis 1986 sans interruption.

 

La Corée du Sud, une habituée de la Coupe du Monde

 

Les Coréens participent en effet à leur huitième coupe du monde d’affilée ! Leur principal fait d’armes dans cette compétition reste cette surprenante (voire suspicieuse pour certains) demi-finale atteinte en 2002, lorsque le pays du matin frais co-organisait le tournoi. Auparavant, ils n’avaient jamais passé le premier tour, ni même remporté le moindre match. Considérée comme un oiseau pour le chat, la Corée démontrait une résistance remarquable qui lui permettait parfois de forcer l’exploit. En 1994 par exemple, menée 2-0 face à l’Espagne, elle parvient méritoirement à revenir à 2-2 dans les arrêts de jeu.

Depuis 2002, elle affiche des statistiques dont les Diables feraient bien de se méfier… que ce soit en 2006 (Allemagne) ou en 2010 (Afrique du Sud), elle a toujours gagné une rencontre en phase de poule, et terminé avec 4 points. Un total insuffisant en 2006, mais pas en 2010 où elle rejoint les huitièmes de finale. Elle y est éliminée par l’Uruguay (2-1), non sans avoir livré une nouvelle prestation héroïque.

 

Belgique – Corée du Sud, un classique

 

C’est la troisième fois que Diables Rouges européens et Diables Rouges asiatiques se croisent en Coupe du Monde. La première joute, disputée à Vérone en 1990, voit les Belges l’emporter grâce à des buts de Marc Degryse et Michel De Wolf. La seconde, huit ans plus tard, tourne au vinaigre pour nos hommes. Sur la pelouse du Parc des Princes, la Belgique ouvre le score par Luc Nilis, mais est rejointe en début de seconde période. La rencontre se termine sur ce score de 1-1, et le courage des Coréens annihile les ambitions belges dans ce Mondial français.

 

Le coach, un héros national

 

Les deux nations ont en commun le fait d’avoir comme coach un ancien joueur adulé par les fans. A 45 ans, Hong Myung Bo, le Marc Wilmots coréen, a tout vécu avec sa sélection. Cet ancien défenseur est le recordman des caps nationales, avec un total de 136. Il a participé à 4 coupes du monde en tant que joueur, et était le capitaine de l’équipe lors de l’épopée de 2002. Ce n’est ni plus ni moins qu’une légende du football coréen.

 

L’équipe coréenne, un collectif

 

Depuis le départ en retraite des joueurs Young-Pyo Lee et surtout Ji Sung Park (ex- Manchester United), la Corée du Sud ne compte plus guère de star d’envergure internationale. Parmi les 23 sélectionnés, dix jouent dans des championnats européens ; cinq en Premier League et cinq en Bundesliga. Les autres évoluent en Asie, que ce soit au pays, en Chine ou au Japon.

Lors des deux premières rencontres du présent tournoi, Hong Myung Bo a aligné le même onze de base, à savoir Jung au but, Lee, Yun, Kim, Son et Hong en défense, Ki, Han, Koo et un autre Lee dans le milieu de terrain et en attaque, les redoutables Park (Watford, ANG) et Son (Bayer Leverkusen, ALL). On peut penser que l’équipe subira quelques changements à l’heure d’affronter les Belges, suite à la déroute enregistrée face à l’Algérie. Il ne faut cependant pas noircir le tableau plus que nécessaire : entre le premier et le troisième but algérien, la débâcle n’a réellement duré que douze minutes. Quant au quatrième but, il est davantage le fruit des espaces laissés pour tenter de revenir au score. Entre-temps, les Coréens sont tout de même parvenus à relever la tête deux fois, ce qui démontre à nouveau leur mentalité d’acier.

 

La conclusion, une fatalité

 

La Belgique a les qualités nécessaires pour l’emporter. Mais davantage que sur le terrain, cette rencontre se jouera surtout dans la tête des protagonistes. En fait, les Diables ne peuvent être battus que par eux-mêmes, en affichant trop d’excès de confiance, ou trop peu de hargne. Car bien que théoriquement inférieurs, les Coréens ne lâcheront rien. Nos hommes devront faire preuve de discipline, prendre le match en main et ne jamais le céder. De cette manière, la Belgique peut terminer la phase de poule avec un 9 sur 9 pour la première fois de son histoire… et surtout, éviter de voir revenir le spectre de 1994.

Damien, pour Belgian-team

Sur le même thème