• Diables Rouges
  • Rode Duivels
  • Red Devils
  • Equipe belge
  • Belgische team
  • Belgian team

Une seule équipe, un seul pays, un jeu, le football
pour une seule envie... gagner !

11 février, 2015

Steven Martens quitte le bateau, à qui le tour?

URBSFA Maison de verre

Ce lundi, nous avons appris la démission de Steven Martens de son poste de CEO de l’union belge. Depuis son arrivée en 2011, le successeur de Jean-Marie Philips avait réussi à faire souffler un vent nouveau sur cette fédération. Mais ces innovations n’auront pas pesé lourd face aux « couacs » à répétition, si bien pour lui, que la situation était devenue trop tendue.

 

Le départ de Steven Martens, des problèmes à l’union belge?

Dans une lettre ouverte relayée par divers médias, il exprime sa déception de devoir quitter le navire, alors qu’il reste tant de choses à accomplir. Mais lorsqu’il évoque divergences qui existent en interne en terme de vision, cela en dit long sur l’ambiance qui règne à l’intérieur de la maison de verre. Après les multiples remous constatés ces douze derniers mois (nous en parlions ici dans « ce que nous retenons de la cuvée 2014« ), il y a selon toute vraisemblance quelque chose qui cloche à l’UB. A présent, la question principale n’est pas celle du prochain CEO, mais bien du prochain à quitter le 145 Avenue Houba de Strooper.

Espérons que l’encadrement sportif n’en pâtisse pas, car même si l’administratif et le sportif sont deux choses bien distinctes, il n’est jamais évident de faire du bon boulot dans un contexte peu favorable. Ainsi, un éventuel remplacement de coach serait vu d’un mauvais oeil – d’autant plus si c’est pour faire revenir un certain René Vandereycken, par exemple…

 

Steven Martens était l’homme de la situation

Cela étant dit, nous tenons à saluer le travail accompli par Steven Martens durant ces 4 ans de bons et loyaux service. Si l’on peut lui reprocher de ne s’être guère investi sur le terrain du football amateur, on ne peut nier le progrès réalisé en terme d’encadrement sportif et médiatique autour des Diables Rouges et du football féminin. Parallèlement, sous l’ère Martens, l’URBSFA a réussi à soigner son image ; un réel contraste lorsqu’on se souvient de l’ère Philips, durant laquelle l’amateurisme était omniprésent, et se manifestait par le biais de nombreuses polémiques.

Rappelons également qu’en plus du CEO, deux autres postes stratégiques sont tenus par des dinosaures : François De Keersmaecker (présidant de la fédération) et Philippe Collin (président de la Commission technique), qui auraient peut-être dû tourner la page en même temps que Philips, ce qui aurait permis un renouvellement complet des têtes pensantes de la Fédération.

 

 

Bref, l’imbroglio continue à l’Union Belge, et vu l’opacité régnante, on craint qu’il ne se dissipe pas de sitôt. Affaire à suivre donc.

Antonin, pour Belgian-team

Sur le même thème