Zoom sur … Timmy Simons
Au sein du noyau des Diables, il est le seul (avec Big Dan) à avoir participé à un grand tournoi international. A 34 ans, fort d’une carrière parsemée de 5 titres, 2 coupes et 1 Soulier d’Or, le « papy » du milieu de terrain belge a encore de l’énergie à revendre.
C’est à 18 ans que ce Diestois découvre le foot de haut niveau, dans le club de sa ville natale. Après 4 ans, il quitte l’antichambre pour les spots de la D1, en se liant avec le feu-FC Lommel. Le nom de Timmy Simons s’affiche pour la première fois sur nos écrans. Sa vision du jeu, ainsi que la régularité de ses prestations, tapent dans l’oeil du Club de Bruges, qui le recrute en 2000. S’imposant dans le onze de base des Blauw en Zwart, il connaît aussi ses premières sélections en équipe nationale.
2002 est l’année de la consécration. En juin, il suit la délégation belge au Japon, et dispute la coupe du monde. Aligné en défense centrale face au Brésil, il livre une excellente prestation, à l’image de tous ses équipiers (et au contraire de l’arbitre, mais inutile de remuer le couteau dans la plaie). Quelques mois plus tard, il est plébiscité pour le Soulier d’Or, performance d’autant plus honorable que cette récompense est plus souvent accordée aux joueurs à vocation offensive. En 2005, après 5 ans et 160 matchs de loyaux services, il fait ses adieux à Bruges et file vers le PSV Eindhoven. Il y restera 5 ans, le temps de remporter 3 championnats. Sa carrière connaît alors un nouvel élan en Bundesliga, au FC Nuremberg, équipe dont il défend toujours les couleurs à ce jour.
Sa carrière en équipe nationale est exemplaire. Avec 86 caps, il est en passe de devenir le 2e diable le plus capé de l’histoire, derrière Jan Ceulemans. Il se trouvait probablement en tête de ce classement, s’il n’eut été totalement oublié sous l’ère Advocaat. Mais une fois le dodu batave envolé vers Moscou, tonton Georges revenu à la barre s’empressa de rappeler à ses côtés ce fidèle serviteur. Doté d’une excellente force physique, et d’un magistral coup de pied, Simons est encore loin d’avoir endossé sa dernière vareuse rouge.
Damien, pour Belgian-team
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