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2 juin, 2014

Top 5 des buts des diables rouges en coupe du monde

soccer ball net

© Steven Depolo (retouche photo Antonin Kaminski)

A quelques jours de vivre de nouveaux exploits, Belgian-Team vous propose son TOP 5 des buts belges en coupe du monde. Un classement totalement subjectif, basé à la fois sur la beauté et l’importance du geste. Faites tourner la machine à souvenirs !

 

N°5 : Belgique – Pays-Bas, USA 1994 : Philippe Albert

 

 

Opposés à leurs voisins Hollandais dans ce second match du groupe G, l’objectif des Belges est avant tout de ne pas perdre. Malmenés, mais sauvegardés par un Michel Preud’homme qui a visiblement mangé du spiderman la veille, nos hommes parviennent tant bien que mal à conserver un score vierge. Jusqu’à la 65e minute, et ce corner anodin de Marc Degryse. La balle du lutin d’Ardooie, est d’abord déviée de la tête par Georges Grun, puis reprise à ras-de-terre par le bouillonnant Bouillonnais Philippe Albert. Une reprise, un peu molle certes, mais tellement bien placée qu’elle file au ras du poteau, sous les pieds du néerlandais Jan Wouters. Ce n’est pas le plus beau but du tournoi (le Saoudien Al Owairan en marquera un bien plus joli quelques jours plus tard), mais il permet aux Belges de rester invaincus au Citrus Bowl  d’Orlando, et de remporter le derby le plus éloigné de l’histoire des deux pays.

N°4 : Belgique – Argentine, Espagne 1982 : Erwin Vandenbergh

 

En match d’ouverture du Mundial espagnol, les Argentins sont convaincus qu’ils ne vont faire qu’une bouchée des petits Belges. Un sentiment de supériorité d’autant plus affirmé qu’ils comptent dans leur rang l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, en la personne de Diego Armando Maradona. C’est sans compter sur le courage des Diables, et ce marquage (lisez : « matraquage ») incessant infligé au pibe de oro. Constamment privé de liberté, ce dernier ne parvient pas à trouver la clé, et assiste, impuissant, à l’ouverture du score d’Erwin Vandenbergh à la 62 minute de la rencontre. Littéralement oublié par la défense de l’Albiceste, le renard lierrois s’en va tranquillement crucifier Ubaldo Fillol, et signer ce qui restera comme l’unique but de la rencontre. Avec cette victoire 1-0 sur les champions du monde en titre, les Diables réalisent un nouvel exploit, deux ans après avoir atteint la finale de l’Euro 1980.

N°3 : Belgique – U.R.S.S., Mexique  1986 : Stéphane Demol

 

Il suffit parfois d’un déclic pour écrire la légende. Les Belges avaient plutôt mal débuté ce Mundial 1986. Arrivés en huitièmes de finale presque miraculeusement, on ne donnait pas cher de leur peau face au rouleau-compresseur soviétique. Durant les 90 minutes réglementaires, nos Diables font mieux que résister, parvenant à revenir deux fois au score. A la douzième minute de la prolongation, un corner joué en deux temps par Vercauteren et Gerets atterrit sur la tête de Stéphane Demol. L’instant d’après, l’Anderlechtois de 20 ans est rebaptisé « Stéphane Demoooooooool » par tous les commentateurs du royaume. En prenant pour la première fois l’avantage dans ce match fou, les Diables concrétisent enfin l’espoir jusque là entretenu. Et plus qu’un des trois autres qu’ils inscrivent au cours de la rencontre, c’est ce but-là qui apporte le sentiment, la conviction, qu’ils peuvent vraiment réaliser quelque chose cet été-là.

N°2 : Belgique – Japon, Corée/Japon  2002 : Marc Wilmots

 

En ce 4 juin 2002, la Belgique est bien malmenée par les organisateurs du soleil levant. Décidés à prendre le dessus devant leurs supporters, les vifs et surprenants Japonais pèsent sur la défense belge, sans toutefois parvenir à ouvrir le score. Survient la 57e minute, et cet éclair de génie du leader en pleine confiance. Sur une anodine remise lobée d’Eric Van Meir, MarcWilmots réussit un ciseau en un temps, aussi magnifique qu’inattendu. Un but sorti tout droit d’une publicité pour un équipementier qui fait travailler des enfants asiatiques pour le minimum pas syndical. Une véritable prouesse, qui scotche le temps, et les supporters des deux clans. Mais les joueurs aussi. Car sur la remise en jeu, le Japonais Takayuki Suzuki (futur flop sportif du RC Genk) profitera d’une bourde belge pour remettre les deux équipes à égalité. Quelle infamie ; tu attends toute ta vie pour voir un Belge marquer un ciseau, et tu ne peux même pas en profiter deux minutes.

N°1 : Belgique – Corée du Sud, Italie 1990 : Michel de Wolf

 

On en a vu des centaines, des défenseurs en position offensive qui, ne voyant pas de solution, tentent leur chance des 35 mètres. La phase se termine souvent par la mise en jeu d’un nouveau ballon, le précédent ayant disparu dans les gradins supérieurs. Mais avec un peu de cran et beaucoup de bol, le même ballon peut terminer au fonds des filets. Pour les Belges, le tournoi de 1990 commence par un match face à des Sud-Coréens dont on vante davantage le courage que les qualités. Nos Diables se cassent les dents jusqu’à la 53e et l’ouverture du score, un peu chanceuse, de Marc Degryse. Un but qui crée des espaces, permet d’évoluer plus confortablement, et surtout qui amène le second : un missile de Michel de Wolf, qui fait exploser la lucarne de Choi In-Young. La victoire belge est assise par ce but, d’autant plus exceptionnel que le défenseur courtraisien n’en aura même pas marqué dix durant toute sa carrière, longue de 18 ans.

Hors Classement : Belgique – Brésil, Corée/Japon 2002 : Marc Wilmots

 

Il aurait mérité de figurer au sommet de ce classement, et au lieu de cela, il représente la plus grande injustice de l’histoire du football belge. Et puisque Willy le raconte mieux que nous, ne le commentons pas davantage.

Damien, pour Belgian-team

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