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23 mars, 2013

Skopje, la nouvelle démonstration

Macédoine - Belgique

(retouche photo Antonin Kaminski)

Après deux matchs amicaux moyens, les diables nous ont à nouveau régalés. La magie Wilmots opère toujours !

Et pourtant, il s’en est fallu de peu pour que la Belgique n’encaisse ce qui aurait été l’un des buts les plus rapidement concédés de son histoire. On ne sait toujours pas vraiment comment Thibaut Courtois a dévié cette balle de la trente-cinquième seconde, et on en connait beaucoup qui l’auraient regardé filer dans le but. C’était sans compter sur la classe d’un keeper sobre, placide mais avisé, certainement l’un des meilleurs de sa génération. Immense Thibaut, au propre comme au figuré.

De l’autre côté du terrain, les filets n’ont pas la chance d’être aussi efficacement protégés. Comme en Serbie, l’ouverture du score est belge, et survient après un début de match où les locaux nous ont chahutés. On ne sait si c’est Pacovski qui se troue complètement, ou si Kevin de Bruyne anticipe son mouvement à la perfection. Tout ce qu’on sait, c’est que les Diables mènent 0-1, et vont à présent prendre le match en main. Sur cette action, de Bruyne étale sa vista et sa pugnacité. Le nouvel enchanteur de cette équipe nationale a encore prouvé aux blues de Chelsea qu’il n’y avait pas de mouron à se faire du côté de Stamford Bridge ; un jour très prochain viendra où Kevin sera plus que digne de porter la vareuse bleue. On se réjouit déjà d’assister aux exploits du tandem qu’il formera avec Eden Hazard.

Un Eden Hazard qui nous apparaît transfiguré depuis que Marc Wilmots a pris en mains les rennes de cette équipe. Fini les chamailleries avec le staff, et les brimades du sélectionneur (qui aujourd’hui ne sélectionne plus rien, sinon le programme TV de son samedi soir). Sans être le leader moral qu’était son entraîneur actuel, Eden a trouvé sa place au sein du onze de base. Les percées de défense et autres exploits techniques dont il nous a gratifiés en cette soirée de Skopje  font de lui l’homme du match. Ce penalty, et sa conversion qui nous met à l’abri, il les a provoqués à 90% (merci à Fellaini pour son rôle dans les 10% restants).

Celui qui nous scotche par sa régularité au top niveau, c’est Axel Witsel. Premier coach à l’avoir placé en numéro six, Wilmots prouve qu’il a le nez fin, et n’est pas que coach humain. Et à voir jouer le médian du Zenit à cette position, c’est à se demander s’il n’a pas toujours porté ce numéro. Witsel connait très bien son rôle, et est réellement bluffant dans sa disponibilité.

 Après l’ouverture du score, les diables ont parfaitement géré leur match, maîtrisant leurs adversaires, les empêchant de progresser, et provoquant leur frustration. Mais ce brin de chance de début de match ne sera pas systématique. Si la défense persiste à prendre du temps pour se trouver,  un jour viendra où il faudra courir après le score. Espérons que cela ne se produira pas du côté de Zagreb. Et en attendant, on a déjà hâte d’être mardi.

Damien, pour Belgian-team

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