Grèce – Belgique: L’après match
Ce premier rendez-vous de l’année fut globalement décevant. On aurait voulu voir des diables plus concentrés, face à une équipe grecque peu imaginative.
C’est un match léger auquel nous avons assisté, entre une Belgique qui cherche encore à justifier son potentiel, et une Grèce qui, sans mentir, n’affiche pas le niveau d’une équipe qualifiée pour l’Euro. Les amateurs de football neutres auront probablement opté pour Allemagne – France sur TF1, mais pour rien au monde, de vrais supporters comme nous n’auraient raté ce premier rendez-vous de l’année avec les diables !
La sélection belge se distingue par une certaine carence offensive. Nombre de candidats attaquants (Vleminckx, Vossen, Ogunjimi pour ne citer qu’eux) sont en effet restés à la maison. Les Diables accueillent le striker lokerenois De Ceulaer, tandis que Romelu Lukaku connait une sélection discutable, de par son temps de jeu inexistant en capitale londonienne. Kevin Mirallas, le régional de l’étape, est quant à lui aligné d’entrée de jeu.
Ce match commence de la pire façon qui soit. On croyait avoir tout vu en matière d’erreur défensive, et pourtant, celle que les Belges commettent en début de partie est digne d’une équipe d’amateurs. Une défense à l’arrêt, victime d’une succession de glissades, offre littéralement l’ouverture du score à ses hôtes du soir. On répète que le secteur défensif est la charnière fragile de notre équipe nationale, et elle nous l’a encore montré hier soir.
Une demi-heure plus tard, les diables se réveillent. Sur un corner d’Hazard, Chadli va placer sa tête entre deux défenseurs grecs pour égaliser. On apprécie, sur l’occasion, le jusqu’au-boutisme du médian de Twente. Les Belges auraient pu prendre l’avantage un peu plus tard, mais Vermaelen seul face au gardien rate de peu le but du 1-2. Le pilier d’Arsenal n’est, il est vrai, pas attaquant de formation. Mais sur cette phase, à nouveau, Eden Hazard nous montre son impressionnante capacité à distiller de bons ballons.
Quelques changements en seconde mi-temps n’apporteront guère de peps à cette équipe belge dépourvue de la niaque qui l’avait animée en Russie il y a un an. Les Belges se contentent de participer au jeu, sans forcer l’arrière-garde grecque à commettre une faute. Quant à l’attaque, elle nous semble bien timide. On ne verra guère plus Lukaku, monté au jeu, que Mirallas. On peut se demander pourquoi maintenir Lombaerts au back gauche, alors qu’un match amical est l’opportunité idéale pour donner sa chance à Pocognoli, dont c’est le poste de prédilection ?
Ce Grèce – Belgique ne fut guère excitant. Le seul réel enseignement à en retirer, c’est qu’en septembre, il faudra hausser le niveau !
Damien, pour Belgian-team
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