Octobre 2011. On fait le bilan des diables rouges.bre 20
2012 – Les raisons de l’échec.
Le Calendrier.
Il y a un an, la Belgique était en reconstruction. Un nouveau coach, le quatrième en moins de deux ans, de nouveaux joueurs, et de nouvelles ambitions. Difficile dans ces conditions de débuter par deux des rencontres les plus importantes de cette poule. Difficile, un an plus tard, de terminer ces qualifs contre l’ogre allemand, en ses terres. Il n’est pas dit que nous aurions perdu en Turquie, si ce match s’était déroulé ce mardi soir.
Le manque d’expérience
La majorité des joueurs ont moins de 23 ans, et pouvaient compter leurs sélections sur leurs doigts à l’heure de débuter ces qualifs. Celles-ci leur ont apporté une expérience supplémentaire, et les erreurs commises devront servir de base de travail pour l’avenir.
Les erreurs défensives
Parlons-en, justement. Face à l’Autriche, la Turquie et l’Azerbaïdjan, les diables rouges ont perdu en tout cinq points lors des dernières minutes de jeu. Qu’elles soient dues à un manque de rigueur ou d’expérience importe peu, à l’heure de faire les comptes.
2014 : les raisons d’espérer.
Les progrès réalisés.
En un an de temps, la Belgique a bondi de 30 places au ranking FIFA. Quatrième de son groupe lors des éliminatoires pour la CM 2010, laminée par la Bosnie et l’Espagne, elle finit aujourd’hui troisième avec 15 points. Il faut remonter aux éliminatoires de l’Euro 2004 pour trouver un enjeu au dernier match de poule des diables rouges. Si les résultats actuels ne sont pas à la hauteur de nos espérances, le progrès est cependant indéniable.
Les adversaires des diables rouges.
Point d’épouvantail, parmi les équipes qui se dressent sur leur passage. Seule la Croatie peut participer à l’Euro 2012, si elle franchit l’étape des barrages. La Serbie termine 3e de son groupe, derrière une étonnante Estonie. L’Ecosse échoue également sur la 3e marche. Le Pays de Galles termine ces qualifs sur une 3e victoire de suite, après avoir enchaîné les défaites. Enfin, dans le groupe B, la Macédoine et ses 8 points ne devance que la modeste Andorre. Au milieu de ces nations, la Belgique peut clairement revendiquer ses ambitions.
Les supporters sont là.
Nous étions 2000 en Autriche, 5000 en Allemagne, et 500 à assister au dernier entraînement des diables rouges à Bruxelles. A 3-0, on n’entendait que nous dans les gradins de Düsseldorf. Un public aussi dévoué ne peut que pousser les diables rouges vers la victoire, surtout à domicile.
La mentalité.
On a souvent reproché aux Belges de ne pas avoir « mouillé le maillot ». Telle constatation n’a pas sa place parmi les arguments de contestation actuels. Les diables rouges sont montés sur la pelouse de Düsseldorf avec de réelles intentions, avant d’être rattrapés par la leçon de réalisme allemande. Et même après avoir encaissé 3 buts, ils ne se sont pas effondrés, et se sont battus jusqu’au bout.
Le réalisme offensif.
Pointée du doigt par certains, l’avant-garde belge est pourtant la 6e meilleure attaque de ces éliminatoires, avec 21 buts. Pas moins de 11 diables rouges ont marqué durant ces 10 matchs de poule. Ces chiffres démontrent un réel potentiel offensif.
Les individualités.
Mignolet est peut-être le meilleur gardien belge depuis Preud’homme. Dans le top des joueurs en Premiership, Kompany s’érige en boss de la défense centrale. Laurent Ciman fait montre d’une encourageante pugnacité. Fellaini impressionne, en impose, et marque à l’occasion. Witsel s’installe à Benfica, et a le potentiel pour viser plus haut. Mertens marque comme il respire en Ere Divisie. Hazard est dors et déjà le meilleur joueur de Ligue 1. Avec de tels joueurs, et tous les autres, comment pourrions-nous louper un nouveau rendez-vous ?
Damien, pour Belgian-team
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