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17 octobre, 2013

Une qualification à Zagreb et une grande fête à Bruxelles

Les Diables Rouges vont au Brésil

© Belga (retouche photo Antonin Kaminski)

Succès, espoirs, potentiel, fêtes et explosions de joie dans tout le pays… tout a été dit et répété. Au début de cette campagne, beaucoup voyaient cette équipe se qualifier, mais peu avaient pronostiqué une telle performance : les diables terminent premiers de leur groupe avec 9 points d’avance, et s’envolent ainsi pour le Brésil.

 

Zagreb, la force tranquille

Vendredi, 18h. Sur les routes du royaume, les derniers travailleurs se hâtent pour retrouver leur canapé et leur écran plat, tandis qu’à des centaines de kilomètres, les courageux supporters font déjà la fête à l’entrée du stade de Zagreb. Les Croates font peur en début de match, débordant nos ailiers très avancés une paire de fois. Mais leurs projets tombent rapidement à l’eau, des œuvres d’un Lukaku plus rapide, puissant que jamais. Romelu ne tremble pas, sème ses défenseurs, et entre dans le but en marchant presque. Il montre qu’on peut compter sur lui quand on en a besoin. Du côté de Londres, un certain José M. doit se donner quelques claques. La deuxième mi-temps se déroule parfaitement. Depuis les dernières campagnes, les diables ont appris à gérer un résultat. L’adversaire est résigné, et la réduction du score de Kranjkar ne changera rien.

Plusieurs éléments sont à retenir de ce match. Tout d’abord une détermination impressionnante dans le chef des Belges. Un point suffisait, mais ils en voulaient trois. Ils poussèrent rapidement leurs adversaires au désespoir, à l’image d’un Mandzukic très frustré, qui aurait pu quitter le terrain plus tôt que tout le monde. Si la volonté peut soulever des montagnes, celle des diables a ouvert l’océan atlantique. Ensuite, Wilmots a fait preuve de beaucoup d’intelligence tactique. Face à un adversaire qui inaugurait un nouveau dispositif, il a trouvé la recette idéale. Rarement les Belges furent mis en danger, face à une équipe pourtant placée dans le TOP 10 mondial.

 

Bruxelles, on joue comme on aime

Trois jours plus tard, la fédé met les petits plats dans les grands pour que la fête se prolonge au pays. Cette dernière rencontre face aux Gallois n’a plus aucun enjeu, et de fait, les diables l’abordent sans pression. Wilmots en profite pour faire tourner son effectif, n’alignant néanmoins que des titulaires en puissance, au sein d’une équipe qui sur papier, reste supérieure à son adversaire. Après une première mi-temps jouée comme un amical, les diables veulent davantage offrir la victoire à leur public. Ils poussent et ouvrent la marque grâce à leur meilleur butteur, Kevin de Bruyne – nouvelle petite claque pour Mourinho. La fête aurait pu être parfaite, si la défense belge ne s’était pas assouplie en fin de rencontre. Un tel relâchement au Brésil l’été prochain pourrait faire très mal. Mais qu’importe, mardi, on jouait surtout pour se faire plaisir, et remercier le public le plus impressionnant de toutes ces qualifs.

On note, aussi, les premières minutes de Bakkali sous la vareuse belge. L’attaquant de poche du PSV étale sa technique, mais ne parvient que trop peu à trouver ses coéquipiers. Certainement une carence en automatismes, qui devrait à l’avenir se résorber… même s’il est probable que Dries Mertens lui sera préféré dans un premier temps.

Damien, pour Belgian-team

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